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Free et Canal+ dans la bataille de la vidéo à la demande

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  • Free et Canal+ dans la bataille de la vidéo à la demande

    Lancement aujourd'hui du plus grand catalogue de cinéma de la Vidéo à la demande. Pour le prix de la location d'un DVD, les abonnés de Free pourront accéder au portail interactif "Canalplay" et choisir le film de leurs choix. Le catalogue proposera 700 films mais devrait s'enrichir considérablement dès 2006.
    C'est une première en Europe et seul Com-Cast propose une offre similaire aux Etats-Unis.

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    Tout le cinéma à portée d'un simple clic de télécommande... C'est désormais possible pour les abonnés de Free! Le petit opérateur, qui s'illustre comme le trublion du secteur des télécoms, s'est associé à Canal+ pour lancer aujourd'hui le plus grand catalogue de cinéma disponible sur le marché de la vidéo à la demande (VOD). «C'est une première en Europe. Seul le câblo-américain ComCast propose, aux Etats-Unis, une offre similaire», affirme Michael Boukobza, directeur général de Free.

    Le service est extrêmement simple. L'abonné, équipé d'une Freebox, le boîtier Internet de Free qui permet aussi de téléphoner et de recevoir des programmes audiovisuels, peut désormais accéder sur sa télévision au portail interactif «CanalPlay» et choisir ce qu'il veut regarder. «Au démarrage, le catalogue proposera 700 films. Mais il devrait s'enrichir de milliers de références en 2006, notament de nombreux dessins animés et de séries», affirme Bruno Thibaudeau, directeur du développement du Groupe Canal+. Pour le lancement, les 100 000 premiers films consultés ne seront facturés que 1,99 euro l'unité. Ensuite, l'abonné paiera 4,99 euros pour un film récent, ou 3,99 euros pour un film catalogue, pendant 24 heures. «Les films récents sont disponibles en vidéo à la demande 9 mois après leur sortie en salles», indique Bruno Thibaudeau.

    A ce tarif, c'est environ le prix d'un DVD loué dans la boutique du coin de la rue. Mais sans bouger de chez soi. Et surtout, avec un choix incomparable: le catalogue est plus vaste, et surtout le titre est toujours disponible. Enfin, le consommateur n'a aucune démarche à effectuer: le prix de la location est prélevé directement sur sa facture Free haut débit.

    Avant de faire son choix, le consommateur peut accéder gratuitement aux bandes-annonces de tous les films, ainsi qu'à un descriptif. En un simple clic, il lance le film retenu, et peut le regarder autant de fois qu'il le souhaite, interrompre la projection puis la reprendre comme il le veut, pendant 24 heures. Est-ce la mort des loueurs de vidéo? «Non. C'est complémentaire», affirme Bruno Thibaudeau. Reste que la concurrence va être rude. Tous les opérateurs de télécommunications travaillent sur la vidéo à la demande. France Télécom avec MaLigne TV propose déjà quelque 600 programmes dont 40% de films. Toute la difficulté pour les opérateurs réside dans l'acquisition de droits pour se constituer un catalogue attractif. D'où l'accord de Free avec Canal+. «Qui mieux que Canal sait négocier des droits d'exclusivité et acheter des contenus premium? Pour l'abonné Free, l'accord avec Canal+ est la garantie d'accéder à une offre très riche qui va s'étoffer continuellement», explique Michael Boukobza. «Notre métier, c'est vraiment l'acquisition de droits, la mise en valeur de ces droits, l'éditorialisation des programmes, confirme Bruno Thibaudeau. Nous nous focalisons sur les films qui vont être moteur au départ. Mais nous croyons aussi aux séries et aux programmes enfants.»

    «Je consomme quand je veux»


    Cela fait plusieurs mois que la plate-forme technique de Free est prête. «Mais nous avions de grandes difficultés à obtenir un catalogue riche, surtout qui se renforce au cours du temps sur toutes les thématiques, explique Michael Boukobza. Et d'attaquer MaLigne TV. «Nous voulions éviter ce qui a été fait jusqu'à présent sur la vidéo à la demande, c'est-à-dire une offre très peu ergonomique, très lente, très difficile d'accès et pauvre en termes de contenu.»

    La vidéo semble promise à un bel avenir. «Nous voulons développer tout ce qui est offre à la demande, personnalisation, «je consomme quand je veux». Nous allons voir un nouvel usage se développer. Nous l'avons fait sur le PC. Nous le faisons sur la télé avec Free. Demain, nous irons aussi sur les baladeurs multimédia», conclut Bruno Thibaudeau.

    Source: Le Figaro

  • #2
    Le mariage entre le cinéma et l'Internet est désormais consommé. L'enfant né de cette belle union n'est autre que la vidéo à la demande (VOD) qui a tout d'une poule aux oeufs d'or.


    - merci pour l'info.

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