Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'entreprise chinoise CITIC-CRCC face à la colére des employés algériens

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'entreprise chinoise CITIC-CRCC face à la colére des employés algériens

    Hier matin, des dizaines d’employés algériens de l’entreprise chinoise CITIC-CRCC, chargée de la réalisation du tronçon autoroutier El-Adjiba-Mansourah, se sont rassemblés devant la base-vie des Chinois sis à Ahnif en Algérie, en y bloquant ainsi l’accès.

    Ce rassemblement conteste ce que prévoit l’employeur chinois en matière d’indemnisation des employés dans la perspective de la fin du chantier. A ce propos, un représentant du syndicat (affilié à l’UGTA) nous affirmera que l’entreprise ne retient qu’un seul mois de salaire d’indemnisation par an. Or, les contestataires exigent une indemnisation à hauteur de deux mois de salaire par an.

    L’autre revendication des travailleurs consiste à exiger d’être informés un mois avant la fermeture de l’entreprise employeuse. L’indemnisation relative aux intempéries sera la troisième revendication retenue par les protestataires. A l’heure où nous mettons sous presse, nous apprenons que la rencontre ayant regroupé l’employeur et une délégation représentant les travailleurs ne s’est pas soldée par un compromis à même de satisfaire les deux parties. En attendant que ce bras de fer connaisse un heureux épilogue l’accès à la base de vie demeure toujours “interdit’’ et à en croire les protestataires, la protestation montera d’un cran : ils menacent de bloquer carrément la RN 5, à partir d’aujourd’hui.

    Pour rappel, l’entreprise chinoise a sporadiquement enregistré des protestations. La dernière en date remonte au mois de décembre dernier. Des travailleurs s’étaient alors rassemblés au niveau du carrefour d’Ahnif, à quelques dizaines de mètres de la base de vie de la CITIC- CRCC pour exprimer leur soutien à quatre employés de ladite entreprise et qui avaient fait l’objet de poursuites judiciaires, suite à une plainte déposée par les responsables de l’entreprise chinoise. Les travailleurs avaient (et c’était la seule protestation qui avait investi le bitume), barricadé la RN 5 exigeant la venue du wali. Finalement, c’était le chef de daïra de M’chedallah qui s’était rendu sur les lieux. Et ce n’était pas pour autant que les esprits se soient calmés. La protesta reviendra à la charge de plus belle le lendemain. Mais depuis, le rapport de force employeur-employés avait, jusqu’à hier, connu un répit.

    Par la Dépêche de Kabylie
Chargement...
X