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Depuis quelques années, l'Algérie connaît une résurgence des épidémies et autres maladies que l’on croyait enrayées du registre des préoccupations de la santé publique. Intoxications alimentaires (4000 à 5000 cas / an), maladies à transmission hydrique, zoonose, tuberculose, typhoïde, rougeole, méningite, gale rage sont signalées çà et là. Les épidémies se succèdent et sont sporadiquement enregistrées à travers plusieurs régions du pays, devenant de plus en plus inquiétantes. Pis encore, certaines maladies sont signalées pour la première fois en Algérie.
Mais la lenteur des services concernés est à dénoncer. Le manque d’informations prend aisni le relais et les rumeurs les plus folles alimentent la panique qui, rapidement, s’empare des populations.
Les responsables du ministère de la Santé n’interviennent, généralement, que tard pour rassurer les citoyens, en déclarant, à chaque fois qu’"ils maîtrisent la situation". Mais sans plus. Ils restent peu diserts. Et c’est justement cette situation qui suscite tant d’interrogations et plusieurs interprétations sur ces maladies.
Les deux cas de rage – avec d’autres suspicions – signalés à Béjaïa et les intoxications alimentaires, notamment durant les fêtes de mariage, en cette période de chaleur risquent d’emporter des vies humaines pour peu que la vigilance baisse, le manque de sensibilisation et d’information étant déjà accru.
Ajouter à cela bien sûr la négligence citoyenne en ce domaine. Un manque d’hygiène criant est remarquable à travers les gargotes, cafétérias et autres établissements de consommation de nos villes. A ce propos, les statistiques sont explicites : "3260 cas d’intoxications alimentaires sont recensés à travers le pays pour l’année 2008, en majorité durant la période des grandes vacances."
La réapparition des maladies hydriques, des intoxications à cause du manque d’hygiène et du non-respect des mesures de sécurité alimentaire ainsi que la négligence citoyenne, avouons-le, ne favorisent guère la promotion de la “destination Algérie” et l’émergence du secteur du tourisme en général dans le pays.
La réapparition de certaines maladies, qu’on croyait d’un autre âge, complique encore davantage la donne.
Pour que le blason du tourisme, intérieur d’abord, puis extérieur soit redoré, il est primordial de garantir un certain nombre de critères au préalable : assainissement de l’environnement, cadre d’accueil, infrastructures…En somme, laisser une petite place à l’autre auprès de soi pour qu’il s’y sente à l’aise et susciter en lui le plaisir. D’ailleurs, les agissements de certains de nos compatriotes lors des festivités du festival panafricain sont aussi condamnables et dommageables. Heureusement que ce ne sont que des cas isolés qui n’entachent pas l’hospitalité du commun des citoyens en Algérie.
Par la Dépêche de Kabylie
Mais la lenteur des services concernés est à dénoncer. Le manque d’informations prend aisni le relais et les rumeurs les plus folles alimentent la panique qui, rapidement, s’empare des populations.
Les responsables du ministère de la Santé n’interviennent, généralement, que tard pour rassurer les citoyens, en déclarant, à chaque fois qu’"ils maîtrisent la situation". Mais sans plus. Ils restent peu diserts. Et c’est justement cette situation qui suscite tant d’interrogations et plusieurs interprétations sur ces maladies.
Les deux cas de rage – avec d’autres suspicions – signalés à Béjaïa et les intoxications alimentaires, notamment durant les fêtes de mariage, en cette période de chaleur risquent d’emporter des vies humaines pour peu que la vigilance baisse, le manque de sensibilisation et d’information étant déjà accru.
Ajouter à cela bien sûr la négligence citoyenne en ce domaine. Un manque d’hygiène criant est remarquable à travers les gargotes, cafétérias et autres établissements de consommation de nos villes. A ce propos, les statistiques sont explicites : "3260 cas d’intoxications alimentaires sont recensés à travers le pays pour l’année 2008, en majorité durant la période des grandes vacances."
La réapparition des maladies hydriques, des intoxications à cause du manque d’hygiène et du non-respect des mesures de sécurité alimentaire ainsi que la négligence citoyenne, avouons-le, ne favorisent guère la promotion de la “destination Algérie” et l’émergence du secteur du tourisme en général dans le pays.
La réapparition de certaines maladies, qu’on croyait d’un autre âge, complique encore davantage la donne.
Pour que le blason du tourisme, intérieur d’abord, puis extérieur soit redoré, il est primordial de garantir un certain nombre de critères au préalable : assainissement de l’environnement, cadre d’accueil, infrastructures…En somme, laisser une petite place à l’autre auprès de soi pour qu’il s’y sente à l’aise et susciter en lui le plaisir. D’ailleurs, les agissements de certains de nos compatriotes lors des festivités du festival panafricain sont aussi condamnables et dommageables. Heureusement que ce ne sont que des cas isolés qui n’entachent pas l’hospitalité du commun des citoyens en Algérie.
Par la Dépêche de Kabylie