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L'Algérie se dote d'un outil de planification et de prospective

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  • L'Algérie se dote d'un outil de planification et de prospective

    L'Algérie se dote, enfin, d'un commissariat général à la planification et à la prospective. Ce projet, qui ne date pas d'hier, a été confirmé par la publication d'un décret présidentiel dans le dernier numéro du Journal officiel. Il s'agit du décret n° 09-220 du 24 juin 2009 modifiant et complétant le décret présidentiel n°06-346 du 2 octobre 2006 portant création, missions et organisation du Commissariat général à la planification et à la prospective. La création dudit commissariat permettra au gouvernement de bénéficier d'avis et de conseils d'une équipe d'experts pluridisciplinaire qui jouera le rôle d'instrument efficient d'aide à la décision et à l'orientation des stratégies de développement. Sur le plan de l'organisation, la nouvelle structure sera rattachée au ministère des Finances. Elle sera appelée à devenir un instrument efficient d'aide à la décision et à l'orientation des stratégies de développement. Le Commissariat général à la planification et la prospective aura un rôle central à jouer dans ses missions qui seront particulièrement axées sur la planification et la prospective, l'évaluation des politiques économiques et sociales poursuivies, le développement du système national d'information des statistiques.

    Ainsi, le décret stipule que le commissaire est assisté d'un secrétaire général chargé de l'animation et de la coordination des travaux du commissariat. Le secrétaire général est, de son côté, assisté d'un directeur d'études chargé de la coopération, d'un directeur d'études chargé des études juridiques et des affaires générales et d'un troisième qui sera chargé d'études et de synthèse.

    A noter que la fonction de commissaire général à la planification et à la prospective est une fonction supérieure de l'Etat. La fonction de secrétaire général du commissariat général à la planification et à la prospective est, aussi, une fonction supérieure de l'Etat, classée et rémunérée par référence à celle de directeur général du ministère des finances. Les fonctions de chef de division, de directeur d'études, de directeur, de chargé d'études et de synthèse, de sous-directeur et de chef d'études sont des fonctions supérieures de l'Etat, classées et rémunérées par référence aux fonctions supérieures similaires du ministère des finances. Les plus grands pays développés qui disposent de l'expérience de plus d'un siècle du système de l'économie de marché disposent de structures étatiques ou paritaires qui s'occupent de planification. Il se trouve que la planification dans ce cadre est beaucoup liée à la prospective.

    L'avantage de la prospective est qu'elle s'appuie sur des données scientifiques pour prospecter le futur proche. Les Etats les plus avancés organisent leur gestion sur des perspectives minimales de l'ordre de 25 ans, soit sur un demi-siècle. C'est pour toute ces raisons qu'il est temps pour l'Algérie de se doter d'un système qui permettra au gouvernement de rattraper un retard flagrant en termes de gestion et de gouvernance.

    Nassima Bensalem

  • #2
    L'Algérie se dote d'un outil de planification et de prospective

    L'Algérie se dote, enfin, d'un commissariat général à la planification et à la prospective. Ce projet, qui ne date pas d'hier, a été confirmé par la publication d'un décret présidentiel dans le dernier numéro du Journal officiel. Il s'agit du décret n° 09-220 du 24 juin 2009 modifiant et complétant le décret présidentiel n°06-346 du 2 octobre 2006 portant création, missions et organisation du Commissariat général à la planification et à la prospective. La création dudit commissariat permettra au gouvernement de bénéficier d'avis et de conseils d'une équipe d'experts pluridisciplinaire qui jouera le rôle d'instrument efficient d'aide à la décision et à l'orientation des stratégies de développement. Sur le plan de l'organisation, la nouvelle structure sera rattachée au ministère des Finances. Elle sera appelée à devenir un instrument efficient d'aide à la décision et à l'orientation des stratégies de développement.

    Le Commissariat général à la planification et la prospective aura un rôle central à jouer dans ses missions qui seront particulièrement axées sur la planification et la prospective, l'évaluation des politiques économiques et sociales poursuivies, le développement du système national d'information des statistiques. Ainsi, le décret stipule que le commissaire est assisté d'un secrétaire général chargé de l'animation et de la coordination des travaux du commissariat. Le secrétaire général est, de son côté, assisté d'un directeur d'études chargé de la coopération, d'un directeur d'études chargé des études juridiques et des affaires générales et d'un troisième qui sera chargé d'études et de synthèse. A noter que la fonction de commissaire général à la planification et à la prospective est une fonction supérieure de l'Etat. La fonction de secrétaire général du commissariat général à la planification et à la prospective est, aussi, une fonction supérieure de l'Etat, classée et rémunérée par référence à celle de directeur général du ministère des finances. Les fonctions de chef de division, de directeur d'études, de directeur, de chargé d'études et de synthèse, de sous-directeur et de chef d'études sont des fonctions supérieures de l'Etat, classées et rémunérées par référence aux fonctions supérieures similaires du ministère des finances.

    Les plus grands pays développés qui disposent de l'expérience de plus d'un siècle du système de l'économie de marché disposent de structures étatiques ou paritaires qui s'occupent de planification. Il se trouve que la planification dans ce cadre est beaucoup liée à la prospective. L'avantage de la prospective est qu'elle s'appuie sur des données scientifiques pour prospecter le futur proche. Les Etats les plus avancés organisent leur gestion sur des perspectives minimales de l'ordre de 25 ans, soit sur un demi-siècle. C'est pour toute ces raisons qu'il est temps pour l'Algérie de se doter d'un système qui permettra au gouvernement de rattraper un retard flagrant en termes de gestion et de gouvernance.

    source : Le Maghreb DZ

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