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Les recettes des MRE ont accusé une baisse de 13,8%
La détérioration de la conjoncture économique mondiale et, particulièrement dans la zone euro a eu des répercussions sur l’économie nationale. C’est ce qu’indique la revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière publiée ce mercredi 22 juillet par Bank Al-Maghrib.
- Ainsi, les exportations ont accusé un repli de 35,1% à fin mai 2009, imputable à la chute de 62,6% des ventes de phosphates et dérivés mais également au recul de 24,4% des exportations hors phosphates.
- Même constat pour les recettes voyages et les transferts des marocains résidents à l’étranger (MRE) qui ont reculé respectivement de 16,6% et 13,8%.
- Les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers, ont-elles aussi baissé de 30,7% par rapport à la même période de l’année précédente, pour s’établir à 11,5 milliards DH, souligne la Banque Centrale.
En ce qui concerne les importations, elles se sont contractées de 20% sous l’effet conjoint du ralentissement de l’activité économique non agricole, du recul des prix des matières premières et de la bonne performance du secteur agricole qui a réduit les acquisitions de certains produits alimentaires de base.
Par ailleurs, la baisse de 27 milliards des importations, plus prononcée que celle des exportations chiffrée à 25 milliards, a ramené le déficit commercial à 60,4 milliards DH, en amélioration de 2,7% contre une dégradation de 31,8% au cours de la même période de 2008, précise la même source.
Sur le plan de la production, les activités non agricoles ont été touchées de plein fouet par la crise. En effet et selon les derniers chiffres publiés par le HCP, la croissance du PIB global s’est établie à 3,7% au premier trimestre 2009 contre 7,2% un an auparavant.
La valeur ajoutée agricole, quant à elle, s’est accrue de 26,8% à la faveur des conditions climatiques favorables.
S’agissant du secteur touristique, dont la valeur ajoutée avait accusé une baisse de 7,8% au premier trimestre 2009, les indicateurs disponibles à fin mai ne permettent pas de relever des signes de reprise. En dépit d’une
augmentation de 10% des arrivées touristiques, les nuitées enregistrées dans les hôtels classés affichent une contraction de 3,1% et le taux d’occupation s’est situé à 42%, en baisse de 3 points de pourcentage d’une année à l’autre.
Concernant l’évolution de l’inflation, les dernières données disponibles relatives au mois de juin font ressortir la poursuite du mouvement baissier observé depuis le début de l’année. En effet, l’inflation annuelle s’est
établie à -0,9%, au lieu de 0,4% en mai et de 2,2% en moyenne sur les six premiers mois de 2009.
Ce mouvement désinflationniste résulte principalement de la baisse des prix à la consommation des produits frais et de base. La tendance baissière a concerné également l’indicateur de l’inflation sous-jacente, qui a accusé une baisse de 0,5% plus accentuée que celle de 0,2% le mois dernier.
(c) Lavieeco 22/07/2009
La détérioration de la conjoncture économique mondiale et, particulièrement dans la zone euro a eu des répercussions sur l’économie nationale. C’est ce qu’indique la revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière publiée ce mercredi 22 juillet par Bank Al-Maghrib.
- Ainsi, les exportations ont accusé un repli de 35,1% à fin mai 2009, imputable à la chute de 62,6% des ventes de phosphates et dérivés mais également au recul de 24,4% des exportations hors phosphates.
- Même constat pour les recettes voyages et les transferts des marocains résidents à l’étranger (MRE) qui ont reculé respectivement de 16,6% et 13,8%.
- Les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers, ont-elles aussi baissé de 30,7% par rapport à la même période de l’année précédente, pour s’établir à 11,5 milliards DH, souligne la Banque Centrale.
En ce qui concerne les importations, elles se sont contractées de 20% sous l’effet conjoint du ralentissement de l’activité économique non agricole, du recul des prix des matières premières et de la bonne performance du secteur agricole qui a réduit les acquisitions de certains produits alimentaires de base.
Par ailleurs, la baisse de 27 milliards des importations, plus prononcée que celle des exportations chiffrée à 25 milliards, a ramené le déficit commercial à 60,4 milliards DH, en amélioration de 2,7% contre une dégradation de 31,8% au cours de la même période de 2008, précise la même source.
Sur le plan de la production, les activités non agricoles ont été touchées de plein fouet par la crise. En effet et selon les derniers chiffres publiés par le HCP, la croissance du PIB global s’est établie à 3,7% au premier trimestre 2009 contre 7,2% un an auparavant.
La valeur ajoutée agricole, quant à elle, s’est accrue de 26,8% à la faveur des conditions climatiques favorables.
S’agissant du secteur touristique, dont la valeur ajoutée avait accusé une baisse de 7,8% au premier trimestre 2009, les indicateurs disponibles à fin mai ne permettent pas de relever des signes de reprise. En dépit d’une
augmentation de 10% des arrivées touristiques, les nuitées enregistrées dans les hôtels classés affichent une contraction de 3,1% et le taux d’occupation s’est situé à 42%, en baisse de 3 points de pourcentage d’une année à l’autre.
Concernant l’évolution de l’inflation, les dernières données disponibles relatives au mois de juin font ressortir la poursuite du mouvement baissier observé depuis le début de l’année. En effet, l’inflation annuelle s’est
établie à -0,9%, au lieu de 0,4% en mai et de 2,2% en moyenne sur les six premiers mois de 2009.
Ce mouvement désinflationniste résulte principalement de la baisse des prix à la consommation des produits frais et de base. La tendance baissière a concerné également l’indicateur de l’inflation sous-jacente, qui a accusé une baisse de 0,5% plus accentuée que celle de 0,2% le mois dernier.
(c) Lavieeco 22/07/2009
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