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Ceux qui en Algérie vont nulle part

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  • Ceux qui en Algérie vont nulle part

    Comme à Bordj Bou-Arréridj qui malheureusement, n'a rien à mettre à leur disposition en guise de loisirs.

    Ceux qui en vont nulle part passent généralement leurs journées à errer dans la cité sinon s’adonnent à des jeux dangereux, allant des courses-poursuites aux acrobaties périlleuses au milieu de la route.

    Ceux qui s’accrochent aux bennes des camions, ceux qui roulent à bord d’une trottinette de fabrication personnelle, à une vitesse vertigineuse et ceux qui escaladent les façades des immeubles en font partie.

    Il existe encore plusieurs hordes qui s’adonnent aux petits larcins ou servent carrément de guetteurs pour des voleurs. D’autres sont utilisés par des mendiants dans leur quête de quelque aumône auprès des passants.

    Pour les chanceux, ils arrivent à se faire un petit capital et s’engage dans une commerce estival, vendeur de sachets, de cigarettes, de journaux, d’eau ou livreur. «Les colonies de vacances ne peuvent répondre à toutes les demandes», dira un animateur de jeunes.

    Les jeunes rasent les murs

    Pour les plus âgés, 16 ans et plus, les poches vides, la seule distraction est de raser les murs des cités après une longue grasse matinée ou attendre la soirée, un conteneur pour le décharger. «J’ai redoublé l’année», dira Mouad, lycéen en 2AS. Je suis allé une seule fois à la plage avec des amis, il y a deux ans. C’était mon cadeau du passage au lycée», a-t-il ajouté. «Pour la revoir, je devrais attendre le jour de ma réussite en bac», ironisa-t-il.

    «On parle des mauvais résultats et que la wilaya n’a pas eu une bonne place au niveau national, mais les enfants doivent avoir de bonnes vacances pour qu’ils puissent suivre durant l’année», dira une psychologue. «Nos enfants sont fatigués avant même la rentrée scolaire», a-t-elle ajouté.

    «On parle dans leurs livres de vacances à la mer, en montagne ou à l’étranger mais une fois dehors, ils se retrouvent loin de ces leçons magistrales. A la rentrée prochaine, ils ne vont plus croire à ce qu’il se dit dans ses livres et s’éloignent petit à petit de l’école, des résultats et perdent espoir de réduire l’écart entre la fiction et leur réalité», a-t-elle analysé.

    Manque d’argent

    Selon les spécialistes, les freins au départ en vacances pour les personnes qui vivent une situation de pauvreté sont nombreux : manque d’argent, peur de l’inconnu, de la perte de repères quotidiens, peur du regard des autres qui travaillent et qui ont de l’argent, le sentiment que les vacances sont réservées à ceux qui travaillent et surtout aux riches.

    Or, il devrait y avoir l’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive et aux loisirs. Pour les sociologues, ce droit permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté.

    La réalisation de cet objectif passe, également, par le développement de l’organisation du départ en vacances des personnes en situation d’exclusion.
    En conclusion, la psychologue dira que les vacances permettent, en effet, de se reposer mentalement et physiquement, d’«oublier ses soucis quotidiens , renouer des relations différentes entre les membres de la famille, pas toujours faciles quand les conditions de vie sont difficiles, se découvrir autrement, favoriser les relations parents-enfants, se sentir comme tout le monde, faire des choses qu’on ne fait pas habituellement, découvrir des capacités (je ne croyais pas pouvoir…et pourtant) chez soi et chez ses proches,découvrir des plaisirs nouveaux, un nouvel environnement, d’autres modes de vie, mieux les comprendre, se forger des souvenirs communs, familiaux, pouvoir les raconter comme les autres , se projeter dans l’avenir : choisir, épargner, imaginer ce que l’on va faire…

    Créer des relations : en individuel, avec les voisins du gîte, du village, du camping, et en collectif, avec les autres membres du groupe, pour les poursuivre ensuite dans le quartier.

    «Les effets d’une simple semaine de vacances (précédée, il est vrai, de six mois de préparation), sont considérables en termes de lien familial et social, d’autonomie, de vision positive de la vie.Fierté, capacités, assurance, estime de soi, tonus et projection dans l’avenir sont au rendez-vous des vacances réussies», a-t-elle conclu.

    Par la Nouvelle République

  • #2
    «On parle des mauvais résultats et que la wilaya n’a pas eu une bonne place au niveau national, mais les enfants doivent avoir de bonnes vacances pour qu’ils puissent suivre durant l’année»
    Oui c'est sûre , mais y'en a qui ne comprennent pas ça , qui se basent que sur les résultats scolaire alors que les enfants doivent passer des vacances de plaisir pour ensuite retourner au quotidiens des cours avec énérgie .

    Encore là , ya des enfants qui travaillent sur les routes pendant tout l'été ...

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