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C’est un grand jour pour l’agglomération oranaise. D’ici une quinzaine de jours, la ville d’Oran et ses 1,6 million d’habitants, sera mieux alimentée en eau potable traitée. Idem pour la ville de Mostaganem, la capitale du Dahra, dont les 750 000 habitants verront leurs robinets couler à flots, dès lundi prochain.
C’est ce que le ministre des Ressources en eaux, Abdelmalek Sellal, a déclaré hier à Mostaganem, tant à partir de la nouvelle station de traitement de l’eau de Sidi Lahdjel, qu’au siège de la wilaya de Sidi Lakhdar Benkhlouf.
Grâce à la mise en service partielle, hier, du grand système de transfert d’eau Mostaganem- Arzew-Oran (MAO), dont le projet a été lancé depuis la fin 2005 et en cours de finalisation, les deux agglomérations auront une fourniture améliorée de 600 000 m3/j, soit une dotation quotidienne de 180 litres par habitant. Ce qui permettra de satisfaire progressivement les besoins en AEP de la ville d’Oran, estimés à 350 000 m3/j dont seulement 270 000 m3/jour sont couverts actuellement. Il en sera de même pour la ville de Mostaganem dont les besoins seront également couverts, avec une offre supplémentaire de 120 000 m3/jour.
En d’autres termes, la capitale de l’Ouest du pays sera davantage sécurisée en AEP, en attendant l’achèvement des travaux de la grande station de dessalement de l’eau de mer de Magtaâ (500 000 m3/j). A charge cependant d’améliorer le réseau de canalisations d’AEP d’El-Bahia, un réseau qui reste encore «vétuste » malgré des travaux de réfection déjà engagés. Une mission qui relève de la responsabilité de la société espagnole Agbar à laquelle la gestion déléguée en matière d’AEP et assainissement a été confiée depuis 2007.
En rappelant que le projet MAO, conçu voilà une trentaine d’années selon Abdelmalek Sellal, et censé être définitivement «opérationnel» dès le mois de novembre 2009, vise, à partir du barrage de Cheliff, à fournir quelque 155 millions de m3 par an dont 110 millions de m3/an pour la seule région oranaise. Avançant entre 82% et 99%, les travaux de réalisation, confiés à des entreprises et groupements algériens et européens, pour un coût global de l’ordre de 50 milliards de dinars, sont «dans les délais contractuels», selon le ministre des Ressources en eaux.
Ainsi, les grands projets structurants de transferts d’eau, lancés sous la férule du ministère des Ressources en eaux, dont celui du MAO et même celui de Koudiat Acerdoune, mis également en service voilà quelques mois, sont déjà opérationnels ou en voie de l’être.
En attendant le lancement, dès 2010, de deux autres grands projets de transfert dans la région sud-Tlemcen (Chott el gharbi) et entre le Sud du pays et les Hauts- Plateaux pour lesquels des appels d’offres sont lancés.
Par Le soir
C’est ce que le ministre des Ressources en eaux, Abdelmalek Sellal, a déclaré hier à Mostaganem, tant à partir de la nouvelle station de traitement de l’eau de Sidi Lahdjel, qu’au siège de la wilaya de Sidi Lakhdar Benkhlouf.
Grâce à la mise en service partielle, hier, du grand système de transfert d’eau Mostaganem- Arzew-Oran (MAO), dont le projet a été lancé depuis la fin 2005 et en cours de finalisation, les deux agglomérations auront une fourniture améliorée de 600 000 m3/j, soit une dotation quotidienne de 180 litres par habitant. Ce qui permettra de satisfaire progressivement les besoins en AEP de la ville d’Oran, estimés à 350 000 m3/j dont seulement 270 000 m3/jour sont couverts actuellement. Il en sera de même pour la ville de Mostaganem dont les besoins seront également couverts, avec une offre supplémentaire de 120 000 m3/jour.
En d’autres termes, la capitale de l’Ouest du pays sera davantage sécurisée en AEP, en attendant l’achèvement des travaux de la grande station de dessalement de l’eau de mer de Magtaâ (500 000 m3/j). A charge cependant d’améliorer le réseau de canalisations d’AEP d’El-Bahia, un réseau qui reste encore «vétuste » malgré des travaux de réfection déjà engagés. Une mission qui relève de la responsabilité de la société espagnole Agbar à laquelle la gestion déléguée en matière d’AEP et assainissement a été confiée depuis 2007.
En rappelant que le projet MAO, conçu voilà une trentaine d’années selon Abdelmalek Sellal, et censé être définitivement «opérationnel» dès le mois de novembre 2009, vise, à partir du barrage de Cheliff, à fournir quelque 155 millions de m3 par an dont 110 millions de m3/an pour la seule région oranaise. Avançant entre 82% et 99%, les travaux de réalisation, confiés à des entreprises et groupements algériens et européens, pour un coût global de l’ordre de 50 milliards de dinars, sont «dans les délais contractuels», selon le ministre des Ressources en eaux.
Ainsi, les grands projets structurants de transferts d’eau, lancés sous la férule du ministère des Ressources en eaux, dont celui du MAO et même celui de Koudiat Acerdoune, mis également en service voilà quelques mois, sont déjà opérationnels ou en voie de l’être.
En attendant le lancement, dès 2010, de deux autres grands projets de transfert dans la région sud-Tlemcen (Chott el gharbi) et entre le Sud du pays et les Hauts- Plateaux pour lesquels des appels d’offres sont lancés.
Par Le soir
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