La troisième édition du Festival international du film arabe a débuté ce soir à Oran. Elle va se poursuivre jusqu'au 30 juillet. Le festival a commencé par une demande inédite de son commissaire, Hamraoui Habib Chawki. Selon nos informations, l'ancien DG de l'ENTV démis de ses fonctions en 2008 pour des raisons encore obscures, a exigé et obtenu du wali d'Oran, de doubler les effectifs de la police nationale autour des hôtels Sheraton et Royal ainsi que du Théâtre régional qui vont abriter le festival.
Résultat : les habitants d'Oran ont été contraints de rester chez eux, jeudi soir, malgré la canicule. Les déplacements à Oran étaient tellement difficiles que même des invités algériens du festival n'ont pas pu rejoindre en voiture les lieux des festivités à cause de la circulation et des mesures de sécurité déployées par la police. Ils dû abandonner leurs véhicules et marcher à pied jusqu'au théâtre régional.
TSA
Certes, sécuriser des lieux publics fait partie des missions de la police nationale surtout dans un contexte sécuritaire difficile. Mais une question se pose : à quel titre, Hamraoui Habib Chawki peut-il demander au wali d'Oran, un haut fonctionnaire de l'Etat algérien, de doubler les renforts de police? A-t-il les prérogatives du ministre de l'Intérieur ou du DGSN? Dans un pays au fonctionnement normal, c'est au wali d'évaluer la situation et de mettre en place les effectifs nécessaires à la sécurisation des lieux, en tenant compte d'autres contraintes comme la disponibilité des policiers et le confort des citoyens.
Cette maladresse de l'ancien DG de l'ENTV intervient alors que son festival est de plus en plus critiqué. Coûteux - plusieurs millions d'euros-, il fait la part belle aux productions des autres pays au détriment du cinéma algérien qui en a pourtant grandement besoin. Dans les milieux culturels algériens, le Festival international du film arabe d'Oran est critiqué. Certains s'interrogent sur les critères retenus par les organisateurs dans le choix des invités et des films sélectionnés.
Les milieux artistiques sont d'autant plus amers que le festival de Habib Chawki intervient après le fiasco du Panaf : plus de 80 millions d'euros pour un bilan mitigé : peu de visibilité pour l'image de l'Algérie, le scandale de la fausse Lucy révélé par nos confrères d'El Watan, des sommes dépensées dans l'opacité la plus totale...
Ces sommes faramineuses sont dépensées dans des festivals sans intérêt alors que l'Algérien continue de souffrir de la malvie. Notre système de santé est dans un état désastreux, l'Ecole est sinistrée, le chômage atteint des niveaux inacceptables...Il est sans doute temps de mettre fin au gaspillage de l'argent des Algériens dans des festivals qu'aucun pays ne veut accueillir. L'Algérie ne peut plus se permettre de telles folies financières dans un contexte où on demande aux Algériens et aux entreprises de faire des efforts.
Résultat : les habitants d'Oran ont été contraints de rester chez eux, jeudi soir, malgré la canicule. Les déplacements à Oran étaient tellement difficiles que même des invités algériens du festival n'ont pas pu rejoindre en voiture les lieux des festivités à cause de la circulation et des mesures de sécurité déployées par la police. Ils dû abandonner leurs véhicules et marcher à pied jusqu'au théâtre régional.
TSA
Certes, sécuriser des lieux publics fait partie des missions de la police nationale surtout dans un contexte sécuritaire difficile. Mais une question se pose : à quel titre, Hamraoui Habib Chawki peut-il demander au wali d'Oran, un haut fonctionnaire de l'Etat algérien, de doubler les renforts de police? A-t-il les prérogatives du ministre de l'Intérieur ou du DGSN? Dans un pays au fonctionnement normal, c'est au wali d'évaluer la situation et de mettre en place les effectifs nécessaires à la sécurisation des lieux, en tenant compte d'autres contraintes comme la disponibilité des policiers et le confort des citoyens.
Cette maladresse de l'ancien DG de l'ENTV intervient alors que son festival est de plus en plus critiqué. Coûteux - plusieurs millions d'euros-, il fait la part belle aux productions des autres pays au détriment du cinéma algérien qui en a pourtant grandement besoin. Dans les milieux culturels algériens, le Festival international du film arabe d'Oran est critiqué. Certains s'interrogent sur les critères retenus par les organisateurs dans le choix des invités et des films sélectionnés.
Les milieux artistiques sont d'autant plus amers que le festival de Habib Chawki intervient après le fiasco du Panaf : plus de 80 millions d'euros pour un bilan mitigé : peu de visibilité pour l'image de l'Algérie, le scandale de la fausse Lucy révélé par nos confrères d'El Watan, des sommes dépensées dans l'opacité la plus totale...
Ces sommes faramineuses sont dépensées dans des festivals sans intérêt alors que l'Algérien continue de souffrir de la malvie. Notre système de santé est dans un état désastreux, l'Ecole est sinistrée, le chômage atteint des niveaux inacceptables...Il est sans doute temps de mettre fin au gaspillage de l'argent des Algériens dans des festivals qu'aucun pays ne veut accueillir. L'Algérie ne peut plus se permettre de telles folies financières dans un contexte où on demande aux Algériens et aux entreprises de faire des efforts.
Commentaire