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Une semaine sans Panaf: Ce silence qui succède à la fête

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  • Une semaine sans Panaf: Ce silence qui succède à la fête

    Personne ne pourra oublier les mega-concerts à Riadh El Feth et sur d’autres scènes de la capitale, donnés par Cesaria Evora «la diva aux pieds nus», de Youssou N’dour, Moré Kanté, Salif Keita, Ismaël Lo, le toujours Cheb (jeune) Khaled ou encore Manu Dibango, dont Michael Jackson a repris un passage de «makossa», pour la fin de la chanson «thriller».

    Il y a le silence qui précède la tempête. Mais tout aussi inquiétant, et l’ennui est le silence qui vient juste après une grande fiesta populaire (chez nous, on dit «fieshta»). C’est triste de passer devant «les vestiges» du Panaf dans des lieux qui, il y a quelques jours grouillaient de monde. La place près du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, est vide. La porte de l’ex-opéra d’Alger est fermée. Seuls souvenirs du Festival du théâtre africain, le grande banderole flottant au vent et les deux masques africains de grande dimension, encore accrochés sur la façade du bâtiment. L’esprit vagabonde est nous revoyons la foule bigarrée assise sur les marches du Tna, ou debout tout autour. Un peu plus bas, ça joue de la musique et ça danse sans arrêt. Vers huit heures du soir, tout ce beau monde rentre au théâtre, pour voir une pièce théâtrale algérienne ou d’un autre pays africain. L’Africain noir à «le cœur blanc», c’est- à dire sans haine et sans rancune et cela se voit à sa bonhomie naturelle, lors des spectacles de théâtre. Hier, une certaine mélancolie entourait le Tna et il faudrait, peut- être, attendre la prochaine édition du Festival national du théâtre du Sud pour qu’il retrouve sa vitalité et son animation. A la Grande-Poste (Alger-Centre) et à El Kettani (Bab El Oued), on est en train de démonter lentement les scènes et de charger dans des véhicules, les équipements installés ici durant une quinzaine de jours (tentes, baffles, projecteurs…). Là aussi, le contraste est frappant entre les joyeuses nuits africaines et celles écrasées d’ennui et de chaleur caniculaire du premier week-end sans Panaf. Personne ne pourra oublier les mega-concerts à Riadh El Feth et sur d’autres scènes de la capitale, donnés par Cesaria Evora «la diva aux pieds nus», de Youssou N’dour, Moré Kanté, Salif Keita, Ismaël Lo, le toujours Cheb (jeune) Khaled ou encore Manu Dibango, dont Michael Jackson a repris un passage de «makossa», pour la fin de la chanson «thriller». Le public est à chaque fois venu très nombreux et ceci démontre que les Algérois, pour peu que le programme soit de qualité, n’hésitent pas à sortir le soir (et à veiller). Le Festival culturel panafricain 2009, désormais, fait partie des (bons) souvenirs tout comme son «grand frère», de l’année 1969.

    Côté animation, le Panaf, c’est comme les soirées du ramadhan, avec l’avantage que des spectacles se sont déroulés en plein jour. L’Idéal serait de maintenir une cadence d’animation culturelle et artistique proche du Panaf ou du mois de ramadhan, pour toute l’année. Pour faire taire ceux qui, à chaque événement international, parlent de «gaspillage d’argent», ne faudrait-il pas s’inspirer des méthodes appliquées ailleurs ? Dans le domaine sportif, les Jeux olympiques d’Atlanta, n’ont pas coûté un dollar à l’Etat américain et les firmes privées qui se sont chargées de l’organisation ont gagné du fric, pas perdu.

    Pourquoi pas, un prochain Panaf, qui fait rentrer de l’argent dans les caisses publiques et qui rapporte des bénéfices à ses organisateurs ?

    Le Jour d'Algérie

  • #2
    Ca ressemble à un deuil plutôt, ça prouve que nous les algériens sont en manque de divertissements et de culture. On prévoit d'autres festivals tel que celui d'Oran et de Timgad entre autres. Faut maintenant penser à produire des œuvres inspirées du Panaf afin de perpétuer ce grand événement. Non, le Panaf ce n'est pas fini.
    Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

    J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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