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L'effroyable épopée des tueurs sanguinaires de Dnepropetrovsk

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  • L'effroyable épopée des tueurs sanguinaires de Dnepropetrovsk

    Il était une fois l'histoire de trois amis d'enfance : Viktor, Igor, et Alexander.
    Agés de 16 ans, ils habitent une province ukrainienne particulièrement pauvre et s'ennuient à mourir.

    Socialement, les trois garçons sont très timides, mais toujours présents quand il s'agit de se battre ou de jeter des pierres contre les trains.

    Alexander est le plus fragile : il craint le sang au point de ne pas réussir à donner un bain à son chaton par peur d'être griffé.

    Mais il y a une phobie qui unit les garçons : la peur du vide. Un jour, ils décident de prendre le mal à la racine et passent de longues heures attachés à la balustrade d'un balcon situé au 14ème étage d'un immeuble. Ils constatent alors que leur crainte pathologique du vertige s'atténue.

    Du coup, il leur vient à l'idée de faire la même chose pour leur phobie des humains : il commencent alors à s'en prendre à des chiens qu'ils attachent à des arbres avant de les éviscérer.

    Des méfaits qui, dans cette province reculée, auraient pu passer inaperçus si nos charmants teenagers ne s'amusaient pas à pendre les cadavres en les affublant de moustaches à la Hitler :
    On découvre d'ores et déjà ce qui sera la signature des "Dnepropetrovsk Maniacs" : un besoin compulsif de conserver des traces de leurs crimes.

    Agés maintenant de 19 ans, nos trois compères ont terminé de piètres études, trop occupés qu'ils sont par la torture d'animaux domestiques.

    Enchaînant petits boulots et périodes de chômage, ils ont comme nouveau hobby d'utiliser le taxi offert par les parents de Viktor pour dérober des passagers. Alexander se retire de l'histoire dès la première attaque.

    Viktor et Igor, eux, n'en ont jamais assez.

    C'est le 25 juin 2007 qu'ils sombrent définitivement dans l'horreur : tard dans la nuit, ils marchent dans la ville et rencontrent une jeune femme rentrant chez elle. Elle est tuée d'un coup de marteau, premier objet tombé sous la main des garçons.

    Les deux amis ne sont pas encore fatigués : une heure plus tard, ils s'attaquent à un SDF qui dort sur un banc à quelques mètres de là. Il faudra plusieurs semaines aux autorités pour l'identifier tellement le visage de l'homme est tuméfié par les coups.

    Le marteau devient dès lors l'objet culte d'Igor et Viktor :
    Le 1er juillet, ils tuent à nouveau deux personnes dans un village voisin.

    Rebelote le 5 juillet : ce sont trois habitants de Dnepropetrovsk qui sont sauvagement assassinés.

    Le lendemain, deux adolescents de 14 ans sont attaqués d'une manière similaire alors qu'ils partaient pêcher : l'un parvient à s'échapper, l'autre, Andrei Sidyuck, n'en sortira pas vivant.



    Malheureusement, le miraculé va subir de plein fouet l'incroyable incompétence des forces de l'ordre ukrainiennes dans cette affaire : il est immédiatement considéré comme suspect, interrogé sans avocat, et va même être victime de violences physiques !

    Les policiers finissent par abandonner la piste devant l'ampleur des meurtres qui continue de toucher la région.

    Igor et Viktor, eux, marquent alors une pause de quelques jours.

    Dans leur quête morbide, les garçons n'ont plus aucune limite : il vont jusqu'à se rendre aux enterrements de leurs victimes, et n'oublient jamais de conserver des souvenirs de leur deuil :



    Retour aux meurtres le 12 juillet : cette fois, c'est Sergei Yatzenko la victime. Agé de 48 ans, il est atteint d'un cancer et ne peut plus parler. Souvenez-vous de lui, on y reviendra.



    Treize autres meurtres s'ensuivent les jours suivants.

    Les victimes sont apparemment choisies au hasard, avec une nette préférence pour les personnes physiquement plus fragiles : enfants, femmes, SDF, alcooliques et handicapés.
    La plupart des corps, systématiquement attaqués au visage, sont méconnaissables.

    Les autorités relèvent par ailleurs que les meurtres sont toujours accompagnés d'actes de barbarie : une femme enceinte a ainsi été retrouvée avec son foetus extrait du ventre, tandis qu'une victime a eu les yeux arrachés des orbites alors qu'elle était encore en vie.

    En revanche, aucun abus sexuel n'a été constaté.

    Un mois après le début des meurtres, plus de 2000 policiers travaillent sur l'affaire qui n'a alors toujours pas été révélée au public : l'enquête piétine malgré des dizaines de témoinagnes visuels (Igor et Viktor n'ont jamais vraiment eu à coeur d'opérer discrètement).

    C'est à force de revendre les objets dérobés aux victimes que le trio va tomber : le 23 juillet, Igor est arrêté alors qu'il tente de refourguer un téléphone portable tracé par la police. Ses complices sont appréhendés dans la foulée.

    Igor et Viktor sont accusés de 21 meurtres, et passent aux aveux.

    Alexander, qui a toujours regardé ailleurs, s'en sort avec une accusation de vol à main armée.
    Au moment du procès, fin 2008, Igor revient sur ses aveux.

    Son avocat, qui n'est autre que son père, tente tant bien que mal de faire reconnaitre des erreurs de procédures futiles, et de faire accuser une tierce personne prétenduement protégée par le pouvoir.

    La feinte n'a pas vraiment pris sur la Cour qui dispose par ailleurs de 300 photos et deux vidéos des meurtres.



    Le plus compliqué dans l'instruction du procès a sans doute été de trouver un mobile à cette folie meurtrière : Viktor et Igor auraient agi sans but, sinon celui de vendre leurs vidéos comme des snuff movies sur internet.

    Des rumeurs disent qu'ils avaient des contacts avec un opérateur étranger qui aurait commandé 40 vidéos. Une histoire digne du film Hostel 2 qui n'a pas convaincu grand monde.

    Finalement, la Cour a rendu son verdict en février dernier : Viktor et Igor ont été condamnés à la prison à perpétuité (la peine de mort a été abolie en 2000 en Ukraine).

    Alexander, qui n'a directement participé à aucun meurtre, a quant à lui écopé de 9 ans de prison.

    Les trois amis ont fait appel de la décision.
    On aurait pu croire que cette histoire d'une violence inimaginable s'arrêterait là, mais c'était oublier un peu vite la magie d'internet : des spams intitulés 3guys1hammer (hommage à la vidéo scato-pornographique 2girls1cup) se sont mis à circuler quand l'affaire a été rendue publique.

    Pire que tout : l'une des deux vidéos présentée comme pièce à conviction pendant le procès a été mise en ligne sur internet par un proche des meurtriers.

    Les images sont absolument ignobles, irregardables : on y voit Sergei Yatzenko, l'homme au cancer (souvenez-vous), torturé puis massacré au marteau et au tournevis pendant sept interminables minutes.



    Leur forfait accompli, Viktor et Igor partent tranquillement se laver les mains en riant de leur exploit : ils trouvent apparemment hilarant que leur victime puisse être restée en vie aussi longtemps alors que le marteau avait heurté son cerveau.

    La vidéo est toujours disponible dans les égouts du web, bon courage et bonne nuit si vous comptez la chercher.
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