· Les montages financier et institutionnel sont toujours en cours
· Le théâtre devrait être prêt en 2014
· Il abritera des salles de spectacle, de répétition et des commerces
La métropole aurait de quoi être fière. En 2014, elle sera dotée du plus grand théâtre de l’Afrique et du monde arabe. Baptisé «CasArt», ce futur espace d’art et de culture nécessite, en effet, un budget colossal.
Le coût estimé par les experts est de plus d’un milliard de DH. «Les montages financier et institutionnel du projet sont toujours en cours», indique Taja Maad Dutrey, conseiller du président du Conseil de la ville de Casablanca, en charge de la stratégie et du développement. «L’Etat, la région, les secteurs public et privé, mais aussi des bailleurs de fonds internationaux seront sollicités pour la réalisation du futur théâtre», ajoute Maad Dutrey. Du côté du ministère de la Culture, l’on confirme la participation du département pour l’élaboration du projet. Cependant, les contributions de chaque organisme ne sont pas encore fixées.
S’agissant du planning adopté, le pilotage du projet par le Conseil de la ville avec l’appui de la Fondation des arts vivants, se base sur des standards internationaux, est-il indiqué. La programmation du projet et l’organisation du concours ont nécessité une année. Quant à la construction, elle devrait durer environ quatre ans. La phase dédiée à l’étude prendrait au moins 18 mois. A noter que l’approfondissement des études techniques sera effectué avec les architectes lauréats du concours (cf. www.leconomiste.com, 02/07/09). Il s’agit de Rachid Andaloussi (Maroc) et Christian Portzamparc (France). Pour rappel, un candidat et cinq binômes ont participé au concours et présenté récemment leurs maquettes. «Tous les projets étaient d’une grande qualité et la tâche du jury n’était pas facile, d’autant plus que l’ensemble des architectes ont tenu à présenter eux-mêmes leurs réalisations», souligne Maad Dutrey. Et d’ajouter, «le binôme gagnant a pris en considération tous les objectifs assignés au projet, tant sur le plan architectural que scénographique». Ainsi, le nouvel espace est présenté comme un lieu d’innovation culturelle et une plate forme d’apprentissage et d’expression au profit des artistes marocains et internationaux. A ce propos, «CasArt» dispensera un enseignement aux jeunes artistes débutants. «Cet effort de formation et de partage d’expériences a été fixé parmi les priorités», précise Maad Dutrey.
Dans sa localisation, il sera entouré de plusieurs monuments culturels: l’église du Sacré-Cœur, l’Ecole des beaux arts, le musée des bijoux… En effet, la centralité est un facteur fondamental pour offrir un plus grand rayonnement culturel à la ville de Casablanca. De ce fait, la place Mohammed V (construite en 1920) est le site idéal pour accueillir le futur théâtre. «Nous avons réalisé la conception d’un projet qui s’intègre parfaitement à l’environnement de la métropole», affirme Rachid Andaloussi, l’architecte sélectionné avec Christian Portzamparc pour la réalisation du CasArt. «L’implantation de ce projet à la place Mohammed V donnera au cœur de Casablanca un nouveau pouvoir et une nouvelle vocation», renchérit Andaloussi. Pour cet architecte natif de Casablanca, «la transformation de la place Mohammed V en une grande scène de spectacle confèrera à l’ensemble architectural de ce quartier une vocation culturelle et institutionnelle à la fois».
Dans le détail, «CasArt» est un centre multiculturel et multifonctionnel qui s’étendra sur une superficie totale de plus de 24.000 m2. Un espace attractif pour un large public et pour les artistes du monde entier. Aussi, il devrait abriter débats et réflexions à travers l’organisation d’ateliers, de conférences, de publications et de formations théoriques et pratiques. Il sera, ainsi, un lieu d’animation, de convivialité et de rencontres de référence en matière d’art et de culture. Le théâtre comportera trois grandes salles. L’une d’elles sera polyvalente et dédiée aux spectacles. Elle pourra accueillir 1.800 spectateurs et abritera concerts, music-halls, chorégraphies et ballets. Un black box, d’une capacité de 400 places connectées à un auditorium de 600 places, abritera le théâtre et toutes les activités expérimentales. S’ajoutent à cela des salles de répétition, des commerces et des services, tels que restaurants, cafés, «cyberspaces», espaces de lecture, librairie, salle d’exposition et «boutiques» d’art. La notion de «médina culturelle» a bien été respectée. Par conséquent, «les Casablancais découvriront bientôt un espace dans lequel ils pourront se laisser transporter, en voyageant dans la pénombre d’atmosphère en atmosphère», promet Andaloussi.
Bouchra SABIB
· Le théâtre devrait être prêt en 2014
· Il abritera des salles de spectacle, de répétition et des commerces
La métropole aurait de quoi être fière. En 2014, elle sera dotée du plus grand théâtre de l’Afrique et du monde arabe. Baptisé «CasArt», ce futur espace d’art et de culture nécessite, en effet, un budget colossal.
Le coût estimé par les experts est de plus d’un milliard de DH. «Les montages financier et institutionnel du projet sont toujours en cours», indique Taja Maad Dutrey, conseiller du président du Conseil de la ville de Casablanca, en charge de la stratégie et du développement. «L’Etat, la région, les secteurs public et privé, mais aussi des bailleurs de fonds internationaux seront sollicités pour la réalisation du futur théâtre», ajoute Maad Dutrey. Du côté du ministère de la Culture, l’on confirme la participation du département pour l’élaboration du projet. Cependant, les contributions de chaque organisme ne sont pas encore fixées.
S’agissant du planning adopté, le pilotage du projet par le Conseil de la ville avec l’appui de la Fondation des arts vivants, se base sur des standards internationaux, est-il indiqué. La programmation du projet et l’organisation du concours ont nécessité une année. Quant à la construction, elle devrait durer environ quatre ans. La phase dédiée à l’étude prendrait au moins 18 mois. A noter que l’approfondissement des études techniques sera effectué avec les architectes lauréats du concours (cf. www.leconomiste.com, 02/07/09). Il s’agit de Rachid Andaloussi (Maroc) et Christian Portzamparc (France). Pour rappel, un candidat et cinq binômes ont participé au concours et présenté récemment leurs maquettes. «Tous les projets étaient d’une grande qualité et la tâche du jury n’était pas facile, d’autant plus que l’ensemble des architectes ont tenu à présenter eux-mêmes leurs réalisations», souligne Maad Dutrey. Et d’ajouter, «le binôme gagnant a pris en considération tous les objectifs assignés au projet, tant sur le plan architectural que scénographique». Ainsi, le nouvel espace est présenté comme un lieu d’innovation culturelle et une plate forme d’apprentissage et d’expression au profit des artistes marocains et internationaux. A ce propos, «CasArt» dispensera un enseignement aux jeunes artistes débutants. «Cet effort de formation et de partage d’expériences a été fixé parmi les priorités», précise Maad Dutrey.
Dans sa localisation, il sera entouré de plusieurs monuments culturels: l’église du Sacré-Cœur, l’Ecole des beaux arts, le musée des bijoux… En effet, la centralité est un facteur fondamental pour offrir un plus grand rayonnement culturel à la ville de Casablanca. De ce fait, la place Mohammed V (construite en 1920) est le site idéal pour accueillir le futur théâtre. «Nous avons réalisé la conception d’un projet qui s’intègre parfaitement à l’environnement de la métropole», affirme Rachid Andaloussi, l’architecte sélectionné avec Christian Portzamparc pour la réalisation du CasArt. «L’implantation de ce projet à la place Mohammed V donnera au cœur de Casablanca un nouveau pouvoir et une nouvelle vocation», renchérit Andaloussi. Pour cet architecte natif de Casablanca, «la transformation de la place Mohammed V en une grande scène de spectacle confèrera à l’ensemble architectural de ce quartier une vocation culturelle et institutionnelle à la fois».
Dans le détail, «CasArt» est un centre multiculturel et multifonctionnel qui s’étendra sur une superficie totale de plus de 24.000 m2. Un espace attractif pour un large public et pour les artistes du monde entier. Aussi, il devrait abriter débats et réflexions à travers l’organisation d’ateliers, de conférences, de publications et de formations théoriques et pratiques. Il sera, ainsi, un lieu d’animation, de convivialité et de rencontres de référence en matière d’art et de culture. Le théâtre comportera trois grandes salles. L’une d’elles sera polyvalente et dédiée aux spectacles. Elle pourra accueillir 1.800 spectateurs et abritera concerts, music-halls, chorégraphies et ballets. Un black box, d’une capacité de 400 places connectées à un auditorium de 600 places, abritera le théâtre et toutes les activités expérimentales. S’ajoutent à cela des salles de répétition, des commerces et des services, tels que restaurants, cafés, «cyberspaces», espaces de lecture, librairie, salle d’exposition et «boutiques» d’art. La notion de «médina culturelle» a bien été respectée. Par conséquent, «les Casablancais découvriront bientôt un espace dans lequel ils pourront se laisser transporter, en voyageant dans la pénombre d’atmosphère en atmosphère», promet Andaloussi.
Bouchra SABIB
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