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A Aomar, la population du chef-lieu de la commune connait un déficit en ressource hydrique en matière d’alimentation en eau potable ; depuis près de deux mois, l’eau n’a pas coulé dans les robinets.
Les citoyens s’alimentent selon les moyens dont ils disposent. Les uns, jerricans à la main, font le parcours du combattant pour s’approvisionner en eau potable à partir de la source la plus proche se trouvant à quelque 1600 mètres, les autres s’organisent et louent une citerne à 800 DA qu’ils se la partagent ; d’autres attendent qu’un propriétaire de citerne, ayant l’âme charitable, leur remplisse un bidon ou deux.
Le problème du manque d’eau est causé par le faible débit d’eau de la nappe phréatique, où le niveau a beaucoup baissé, la quantité réservée demeure très minime pour que le château d’eau soit rempli. Cependant, les services de l’ADE devront procéder à l’alimentation des foyers en acheminant cette denrée vitale au moyen d’un camion-citerne en vue d’apaiser le mécontentement des centaines de citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Il est à signaler que certaines habitations de la ville reçoivent ce liquide mais en quantité très insuffisante. Un habitant de la cité Bouri Kaci nous dira : “Nous arrivons à remplir, au maximum, un fut de 100 litres”.
A cela, s’ajoute le problème des interruptions fréquentes et intermittentes du courant électrique. Cette situation touche presque la totalité des autres communes et daïrate de Kadiria et de Lakhdaria. Nous nous sommes rendus au siège de la Sonelgaz de Lakhdaria pour en savoir plus sur les causes exactes de ces coupures d’électricité et là, nous avons assisté à plusieurs appels téléphoniques parvenus de toutes les localités.
Ce phénomène est généralisé dans l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira. Mais la situation est très différente. A Aomar, ces coupures de courant ont causé des désagréments chez la population de la commune qui souffre le martyre depuis quelques temps. Le pain est en manque flagrant.
Cette matière est inexistante sur les étals des boulangers et des magasins dépositaires de pain. Les boulangers ne préparent pas suffisamment la quantité habituelle. Ils craignent toujours une coupure de l’électricité qui pourrait se produire à tout moment. Les citoyens se déplacent vers d’autres localités pour acheter du pain.
Néanmoins, les boulangers devront s’équiper d’un générateur électrique. A vrai dire, les boulangers ont une part de responsabilité sur la crise de pain qui sévit depuis près d’une semaine. Aussi, les services de Sonelgaz devront procéder au changement des transformateurs défaillants.
Il est vrai que les agents de Sonelgaz font de leur mieux pour répondre aux besoins de sa clientèle et les satisfaire mais des insuffisances sont toutefois enregistrées.
Par la Dépêche de Kabylie
Les citoyens s’alimentent selon les moyens dont ils disposent. Les uns, jerricans à la main, font le parcours du combattant pour s’approvisionner en eau potable à partir de la source la plus proche se trouvant à quelque 1600 mètres, les autres s’organisent et louent une citerne à 800 DA qu’ils se la partagent ; d’autres attendent qu’un propriétaire de citerne, ayant l’âme charitable, leur remplisse un bidon ou deux.
Le problème du manque d’eau est causé par le faible débit d’eau de la nappe phréatique, où le niveau a beaucoup baissé, la quantité réservée demeure très minime pour que le château d’eau soit rempli. Cependant, les services de l’ADE devront procéder à l’alimentation des foyers en acheminant cette denrée vitale au moyen d’un camion-citerne en vue d’apaiser le mécontentement des centaines de citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Il est à signaler que certaines habitations de la ville reçoivent ce liquide mais en quantité très insuffisante. Un habitant de la cité Bouri Kaci nous dira : “Nous arrivons à remplir, au maximum, un fut de 100 litres”.
A cela, s’ajoute le problème des interruptions fréquentes et intermittentes du courant électrique. Cette situation touche presque la totalité des autres communes et daïrate de Kadiria et de Lakhdaria. Nous nous sommes rendus au siège de la Sonelgaz de Lakhdaria pour en savoir plus sur les causes exactes de ces coupures d’électricité et là, nous avons assisté à plusieurs appels téléphoniques parvenus de toutes les localités.
Ce phénomène est généralisé dans l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira. Mais la situation est très différente. A Aomar, ces coupures de courant ont causé des désagréments chez la population de la commune qui souffre le martyre depuis quelques temps. Le pain est en manque flagrant.
Cette matière est inexistante sur les étals des boulangers et des magasins dépositaires de pain. Les boulangers ne préparent pas suffisamment la quantité habituelle. Ils craignent toujours une coupure de l’électricité qui pourrait se produire à tout moment. Les citoyens se déplacent vers d’autres localités pour acheter du pain.
Néanmoins, les boulangers devront s’équiper d’un générateur électrique. A vrai dire, les boulangers ont une part de responsabilité sur la crise de pain qui sévit depuis près d’une semaine. Aussi, les services de Sonelgaz devront procéder au changement des transformateurs défaillants.
Il est vrai que les agents de Sonelgaz font de leur mieux pour répondre aux besoins de sa clientèle et les satisfaire mais des insuffisances sont toutefois enregistrées.
Par la Dépêche de Kabylie