A partir du 14 août prochain, le repos hebdomadaire en Algérie aura lieu vendredi et samedi, au lieu de jeudi et vendredi comme en vigueur actuellement. Cette décision a été prise à l'issue du Conseil des ministres tenu mardi dernier, à la grande surprise de l’opinion publique en Algérie
Demandé depuis longtemps par les opérateurs économiques, cette décision semble obéir à des considérations purement économiques. D’ailleurs, plusieurs entreprises algériennes et étrangères activant en Algérie avaient anticipé en adoptant la formule du semi-week-end universel. A ce titre, on peut citer le géant ArcelorMittal de Annaba, Air Liquide, la Société des boissons (Nouvelles conserveries de Rouiba), Afia, entre autres. D'autres devaient suivre et adopter ce même choix.
En réalité, le week-end du vendredi-samedi est déjà en vigueur depuis des décennies au niveau du secteur bancaire et des assurances, qui n'auraient pu supporter, selon plusieurs sources, «une interruption de quatre jours sur sept dans leurs relations avec l'étranger». Mais pour faire face à cette situation, les pouvoirs publics avaient autorisé un repos hebdomadaire «spécial» au profit des intervenants dans le secteur des finances.
Néanmoins, à travers cette nouvelle donne, on s’interroge sur les dispositions techniques qui auront à encadrer cette décision. En effet, des indiscrétions laissent croire que plusieurs dispositions sont prévues dans le nouveau dispositif, notamment pour permettre aux entreprises de choisir leurs jours de repos hebdomadaire dans la sérénité.
Par ailleurs, la réglementation qui a arrêté la durée légale de travail hebdomadaire à 40 heures a également fixé «le repos hebdomadaire des agents des administrations publiques pour les journées des jeudi et vendredi». Il est utile de signaler que le week-end semi-universel est devenu depuis quelques années une revendication de plus en plus pressante de plusieurs entreprises et opérateurs privés. Selon les experts et même les patrons, l’Algérie perd des sommes considérables à cause du week-end actuel (jeudi-vendredi). En d’autres termes, actuellement, l'Algérie ne travaille que trois jours par semaine, cumulant week-ends algérien et universel. Ce travail à temps partiel provoquerait, selon plusieurs études et avis d’experts, un manque à gagner de près d’un 1 milliard de dollars, soit près de 710 millions d'euros par an.
A partir du 14 août, la semaine de travail en Algérie gagnera donc une petite journée. Mais de l’avis d’un grand nombre observateurs, il est reproché au gouvernement d'avoir manqué d'audace en refusant de revenir au week-end universel. En choisissant les journées du vendredi et du samedi pour le week-end, l’Algérie devient ainsi le treizième pays arabe à adopter ces jours comme repos hebdomadaire.
Bien avant l’Algérie, les Emirats arabes unis, la Syrie, le Soudan, la Mauritanie, le Qatar, Bahreïn, le Koweït, l’Irak, la Jordanie, la Libye et l’Egypte avaient adopté le week-end semi-universel (vendredi et samedi). L’Arabie Saoudite reste ainsi le dernier pays arabe à maintenir les jeudi et vendredi comme week-end hebdomadaire. Dans le monde arabe, seuls le Maroc et la Tunisie ont un week-end universel, à savoir samedi et dimanche.
Par le Soir
Demandé depuis longtemps par les opérateurs économiques, cette décision semble obéir à des considérations purement économiques. D’ailleurs, plusieurs entreprises algériennes et étrangères activant en Algérie avaient anticipé en adoptant la formule du semi-week-end universel. A ce titre, on peut citer le géant ArcelorMittal de Annaba, Air Liquide, la Société des boissons (Nouvelles conserveries de Rouiba), Afia, entre autres. D'autres devaient suivre et adopter ce même choix.
En réalité, le week-end du vendredi-samedi est déjà en vigueur depuis des décennies au niveau du secteur bancaire et des assurances, qui n'auraient pu supporter, selon plusieurs sources, «une interruption de quatre jours sur sept dans leurs relations avec l'étranger». Mais pour faire face à cette situation, les pouvoirs publics avaient autorisé un repos hebdomadaire «spécial» au profit des intervenants dans le secteur des finances.
Néanmoins, à travers cette nouvelle donne, on s’interroge sur les dispositions techniques qui auront à encadrer cette décision. En effet, des indiscrétions laissent croire que plusieurs dispositions sont prévues dans le nouveau dispositif, notamment pour permettre aux entreprises de choisir leurs jours de repos hebdomadaire dans la sérénité.
Par ailleurs, la réglementation qui a arrêté la durée légale de travail hebdomadaire à 40 heures a également fixé «le repos hebdomadaire des agents des administrations publiques pour les journées des jeudi et vendredi». Il est utile de signaler que le week-end semi-universel est devenu depuis quelques années une revendication de plus en plus pressante de plusieurs entreprises et opérateurs privés. Selon les experts et même les patrons, l’Algérie perd des sommes considérables à cause du week-end actuel (jeudi-vendredi). En d’autres termes, actuellement, l'Algérie ne travaille que trois jours par semaine, cumulant week-ends algérien et universel. Ce travail à temps partiel provoquerait, selon plusieurs études et avis d’experts, un manque à gagner de près d’un 1 milliard de dollars, soit près de 710 millions d'euros par an.
A partir du 14 août, la semaine de travail en Algérie gagnera donc une petite journée. Mais de l’avis d’un grand nombre observateurs, il est reproché au gouvernement d'avoir manqué d'audace en refusant de revenir au week-end universel. En choisissant les journées du vendredi et du samedi pour le week-end, l’Algérie devient ainsi le treizième pays arabe à adopter ces jours comme repos hebdomadaire.
Bien avant l’Algérie, les Emirats arabes unis, la Syrie, le Soudan, la Mauritanie, le Qatar, Bahreïn, le Koweït, l’Irak, la Jordanie, la Libye et l’Egypte avaient adopté le week-end semi-universel (vendredi et samedi). L’Arabie Saoudite reste ainsi le dernier pays arabe à maintenir les jeudi et vendredi comme week-end hebdomadaire. Dans le monde arabe, seuls le Maroc et la Tunisie ont un week-end universel, à savoir samedi et dimanche.
Par le Soir
Commentaire