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Le 2e trimestre a vu l'apparition de bons signes sur le marché du Moyen-Orient : les entreprises du pays ont en effet signé plusieurs conventions pour le recrutement de milliers de travailleurs.
Selon les experts, le Moyen-Orient demeure actuellement l'unique marché de main-d'œuvre à n'avoir pas été paralysé par la crise mondiale, les besoins en recrutement de personnel n'ayant aucunement diminué. En outre, les employeurs ont tendance à augmenter le salaire de leurs employés.
Nguyên Xuân Vui, président du conseil d'administration et directeur général de la Compagnie de services et de commerce aériens (Airseco), un des leaders dans l'envoi de la main-d'œuvre au Moyen-Orient, affirme que les besoins en personnel recrutés à l'étranger restent importants. Et il cite pour exemple la récente signature par Airseco avec les provinces de Thanh Hóa, Nghê An et Hà Tinh (Centre) d'une convention de recrutement de 3.000 ouvriers du bâtiment pour la sociéte China State basée à Dubai (Émirats arabes unis) : 350 menuisiers, 350 ferronniers, 250 maçons, 50 contremaîtres... Un signe révélateur d'une nouvelle croissance de ce marché de l'emploi.
"Il est stable et très prometteur alors que nous sommes toujours dans une période de crise", souligne Dào Công Hai, chef adjoint du Département de gestion des travailleurs à l'étranger (ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales).
Des revenus élevés
La Compagnie de développement des ressources humaines et d'exportation de la main-d'oeuvre (Lylico) souligne qu'elle a reçu plusieurs demande de recrutement pour les Émirats arabes unis (EAU), le Qatar et la Libye, dont une demande de maraîchers dans le troisième pour un salaire de 245 à 300 dollars par mois.
La compagnie Sovilaco vient de signer une convention d'embauche de 100 techniciens pour Coca-Cola Arabie saoudite. Cette joint-venture pourrait offrir des salaires mensuels de 5,7 millions à 42,6 millions de dôngs par mois. En particulier, la compagnie Tiên Bô Quôc Tê a emporté un contrat de 4.000 gardes pour les palais des Émirats arabes unis, avec un salaire mensuel de 500 à 600 dollars, sans compter les autres avantages.
Outre des besoins en travailleurs qualifiés tels qu'ingénieur, contremaître et chefs de chantier, les EAU ont également besoin de maîtres queux pour les hôtels de luxe et dont le salaire mensuel va jusqu'à 5.000 dollars. Airseco embauche pour l'heure du personnel de service de table, de chambre et de cuisine pour des hôtels 5-7 étoiles. Il a envoyé et enverra des employés aux hôtels de luxe des EAU, tels Sheraton, Shangrila, Jebelali, Kenpinski, Airport Hotel...
Le marché du Moyen-Orient est ouvert aux Vietnamiens. Il suffit qu'ils disposent d'une qualification. Entraînés, les militaires restitués à la vie civile sont très recherchés par les entreprises d'exportation de la main-d'oeuvre. Récemment, la Compagnie des équipements industriels de la défense (GAET) a envoyé 120 personnes en Libye, essentiellement des soldats démobilisés ou retraités, le plus âgé ayant 58 ans. Ce sont tous en effet des techniciens de haut niveau dans le secteur de la réparation et de l'assemblage d'équipements et de véhicules utilitaires. Ils travaillent dans une usine de Tripoli dans le cadre d'un contrat de 2 ans pour un salaire de 560 dollars par mois, sans compter la nourriture et des billets d'avion aller-retour.
Le Département général de l'économie (ministère de la Défense) a coopéré avec la Société de développement international Viêt Thang pour envoyer cette catégorie de personnel travailler à l'étranger.
Le pays compte annuellement environ 150.000-160.000 soldats qui sont rendus à la vie civile. "C'est une ressource potentielle pour l'exportation de la main-d'œuvre, mais aussi pour le marché de l'emploi domestique", selon le colonel Dô Trong, chef adjoint du Département général de l'économie.
Le Vietnam entretient de belles relations avec le Moyen-Orient et pour que ces relations soient plus resserrées, il règle toutes les difficultés dès qu'elles apparaissent. Le 1er contrat d'envoi de Vietnamiens aux Emirats arabes unis a été signé en 1995 et, aujourd'hui, près de 9.000 travaillent dans des centaines d'entreprises de ce pays.
Huong Giang
Courrier du Vietnam
Selon les experts, le Moyen-Orient demeure actuellement l'unique marché de main-d'œuvre à n'avoir pas été paralysé par la crise mondiale, les besoins en recrutement de personnel n'ayant aucunement diminué. En outre, les employeurs ont tendance à augmenter le salaire de leurs employés.
Nguyên Xuân Vui, président du conseil d'administration et directeur général de la Compagnie de services et de commerce aériens (Airseco), un des leaders dans l'envoi de la main-d'œuvre au Moyen-Orient, affirme que les besoins en personnel recrutés à l'étranger restent importants. Et il cite pour exemple la récente signature par Airseco avec les provinces de Thanh Hóa, Nghê An et Hà Tinh (Centre) d'une convention de recrutement de 3.000 ouvriers du bâtiment pour la sociéte China State basée à Dubai (Émirats arabes unis) : 350 menuisiers, 350 ferronniers, 250 maçons, 50 contremaîtres... Un signe révélateur d'une nouvelle croissance de ce marché de l'emploi.
"Il est stable et très prometteur alors que nous sommes toujours dans une période de crise", souligne Dào Công Hai, chef adjoint du Département de gestion des travailleurs à l'étranger (ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales).
Des revenus élevés
La Compagnie de développement des ressources humaines et d'exportation de la main-d'oeuvre (Lylico) souligne qu'elle a reçu plusieurs demande de recrutement pour les Émirats arabes unis (EAU), le Qatar et la Libye, dont une demande de maraîchers dans le troisième pour un salaire de 245 à 300 dollars par mois.
La compagnie Sovilaco vient de signer une convention d'embauche de 100 techniciens pour Coca-Cola Arabie saoudite. Cette joint-venture pourrait offrir des salaires mensuels de 5,7 millions à 42,6 millions de dôngs par mois. En particulier, la compagnie Tiên Bô Quôc Tê a emporté un contrat de 4.000 gardes pour les palais des Émirats arabes unis, avec un salaire mensuel de 500 à 600 dollars, sans compter les autres avantages.
Outre des besoins en travailleurs qualifiés tels qu'ingénieur, contremaître et chefs de chantier, les EAU ont également besoin de maîtres queux pour les hôtels de luxe et dont le salaire mensuel va jusqu'à 5.000 dollars. Airseco embauche pour l'heure du personnel de service de table, de chambre et de cuisine pour des hôtels 5-7 étoiles. Il a envoyé et enverra des employés aux hôtels de luxe des EAU, tels Sheraton, Shangrila, Jebelali, Kenpinski, Airport Hotel...
Le marché du Moyen-Orient est ouvert aux Vietnamiens. Il suffit qu'ils disposent d'une qualification. Entraînés, les militaires restitués à la vie civile sont très recherchés par les entreprises d'exportation de la main-d'oeuvre. Récemment, la Compagnie des équipements industriels de la défense (GAET) a envoyé 120 personnes en Libye, essentiellement des soldats démobilisés ou retraités, le plus âgé ayant 58 ans. Ce sont tous en effet des techniciens de haut niveau dans le secteur de la réparation et de l'assemblage d'équipements et de véhicules utilitaires. Ils travaillent dans une usine de Tripoli dans le cadre d'un contrat de 2 ans pour un salaire de 560 dollars par mois, sans compter la nourriture et des billets d'avion aller-retour.
Le Département général de l'économie (ministère de la Défense) a coopéré avec la Société de développement international Viêt Thang pour envoyer cette catégorie de personnel travailler à l'étranger.
Le pays compte annuellement environ 150.000-160.000 soldats qui sont rendus à la vie civile. "C'est une ressource potentielle pour l'exportation de la main-d'œuvre, mais aussi pour le marché de l'emploi domestique", selon le colonel Dô Trong, chef adjoint du Département général de l'économie.
Le Vietnam entretient de belles relations avec le Moyen-Orient et pour que ces relations soient plus resserrées, il règle toutes les difficultés dès qu'elles apparaissent. Le 1er contrat d'envoi de Vietnamiens aux Emirats arabes unis a été signé en 1995 et, aujourd'hui, près de 9.000 travaillent dans des centaines d'entreprises de ce pays.
Huong Giang
Courrier du Vietnam