En Algérie, la ville d' Hassi Messaoud est entre les mains des Expatriés
Présents hier aux côtés de Yassine Zaïd, Ali Nouar et Amar Merzoud ont rapporté les conditions dans lesquelles survivent une grande partie des travailleurs algériens employés par les compagnies étrangères. «J’ai découvert l’esclavage à Hassi Messaoud», révèle Amar Merzoud, ancien chef cuisinier chez Eurest. «J’ai travaillé durant des années en plein désert, sur des stations de forage.
Les employés des compagnies pétrolières disposaient de tout le confort nécessaire, tandis que nous, membres de l’équipe d’Eurest, étions obligés de vivre sous des tentes. Nous n’avions même pas les moyens de contacter nos familles. Une fois, mon épouse a été hospitalisée durant mon absence.
Ce n’est qu’à mon retour chez moi que j’ai appris ce qu’il lui était arrivé», explique Amar Merzoud. Lui aussi a été licencié pour avoir participé à la création du syndicat d’entreprise d’Eurest. «La justice a tranché définitivement en ma faveur, à l’instar d’ailleurs d’une quinzaine de mes collègues. Mais la direction de l’entreprise refuse catégoriquement d’appliquer cette décision», précise-t-il.
Cadre comptable dans une entreprise de service pétrolier, Ali Nouar a, lui aussi, été licencié pour avoir tenté de créer une section syndicale. «Le patron de l’entreprise, un expatrié de nationalité égyptienne, m’a créé des problèmes car j’ai révélé un vaste trafic de bentonite.
Ce responsable importait cette substance d’Egypte alors qu’elle est disponible en quantité importante en Algérie. Par la suite, j’ai été mis à la porte avec le lancement de la procédure de création du syndicat d’entreprise», explique-t-il.
Ali Nouar dénonce, lui aussi, l’absence de l’UGTA de Sidi-Saïd ainsi que le «lâchage» du Parti des travailleurs :«Louisa Hanoune s’est juste contentée d’évoquer notre cas lors du Forum de la télévision. Puis plus rien.»
Par le soir
Présents hier aux côtés de Yassine Zaïd, Ali Nouar et Amar Merzoud ont rapporté les conditions dans lesquelles survivent une grande partie des travailleurs algériens employés par les compagnies étrangères. «J’ai découvert l’esclavage à Hassi Messaoud», révèle Amar Merzoud, ancien chef cuisinier chez Eurest. «J’ai travaillé durant des années en plein désert, sur des stations de forage.
Les employés des compagnies pétrolières disposaient de tout le confort nécessaire, tandis que nous, membres de l’équipe d’Eurest, étions obligés de vivre sous des tentes. Nous n’avions même pas les moyens de contacter nos familles. Une fois, mon épouse a été hospitalisée durant mon absence.
Ce n’est qu’à mon retour chez moi que j’ai appris ce qu’il lui était arrivé», explique Amar Merzoud. Lui aussi a été licencié pour avoir participé à la création du syndicat d’entreprise d’Eurest. «La justice a tranché définitivement en ma faveur, à l’instar d’ailleurs d’une quinzaine de mes collègues. Mais la direction de l’entreprise refuse catégoriquement d’appliquer cette décision», précise-t-il.
Cadre comptable dans une entreprise de service pétrolier, Ali Nouar a, lui aussi, été licencié pour avoir tenté de créer une section syndicale. «Le patron de l’entreprise, un expatrié de nationalité égyptienne, m’a créé des problèmes car j’ai révélé un vaste trafic de bentonite.
Ce responsable importait cette substance d’Egypte alors qu’elle est disponible en quantité importante en Algérie. Par la suite, j’ai été mis à la porte avec le lancement de la procédure de création du syndicat d’entreprise», explique-t-il.
Ali Nouar dénonce, lui aussi, l’absence de l’UGTA de Sidi-Saïd ainsi que le «lâchage» du Parti des travailleurs :«Louisa Hanoune s’est juste contentée d’évoquer notre cas lors du Forum de la télévision. Puis plus rien.»
Par le soir
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