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Un label Algérie pour les produits agricoles en Algérie

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  • Un label Algérie pour les produits agricoles en Algérie

    Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural en Algérie développe actuellement un programme de labellisation des produits agricoles. Ce programme, qui nécessite l’élaboration d’un arsenal juridique, vise à protéger les produits du terroir algérien.

    Abricot de Ngaous, datte deglet nour de Tolga, artichaut de Relizane, agneau Hamra de Nâama, ail d’El-Harrouch…, l’Algérie foisonne de produits agricoles de grande qualité. Cependant, ces produits du terroir ne bénéficient d’aucune protection et ne peuvent donc être différenciés des autres produits. Une situation qui occasionne des pertes considérables sur le plan économique. A ce titre, on peut citer le cas de la datte deglet nour algérienne qui traverse illégalement les frontières pour être vendue sur le marché mondial sous le label d’un pays voisin.

    Pour parer à ce grave déficit, le département de Rachid Benaïssa a mis en œuvre un ambitieux programme de labellisation. «Ce programme a pour objectif de valoriser les produits issus de l’agriculture. L’Algérie étant constituée d’une mosaïque de territoires, les potentialités en terme de valorisation des produits du terroir sont très importantes», explique Mohamed-Fouad Rachedi, directeur de la formation, de la recherche et de la vulgarisation au ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Le programme de labellisation comprend plusieurs phases.

    La première est éminemment scientifique. «Le ministère de l’Agriculture, à travers son réseau d’instituts et de centres de recherche, travaille depuis les années 1980 sur les caractéristiques des produits agricoles. «A travers ces travaux, nous connaissons les propriétés physiques, chimiques et même gustatives de ces produits. Il faut savoir que les qualités d’un produit agricole sont intimement liées au territoire dans lequel il est cultivé. A titre d’exemple, la qualité des fruits de l’abricotier de Ngaous pourrait totalement changer s’il est cultivé dans une autre région. En fait, il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu tels le climat, la terre ou encore l’eau. Donc le label est avant tout une question de territoire», note Mohamed-Fouad Rachedi.

    Le programme de labellisation concerne également les produits qui ont subi une transformation. Les huiles d’olive pressées dans des huileries traditionnelles ou encore les vins pourront bénéficier du label Algérie.

    A l’heure actuelle, les services du ministère de l’Agriculture travaillent sur l’aspect législatif de ce dossier. «Nous devons mettre en place un arsenal législatif afin d’encadrer les procédures de délivrance et de reconnaissance des labels. Cette réglementation nous permettra d’identifier et de classifier les variétés aux qualités reconnues. Ces opérations devront se dérouler selon des normes reconnues sur le plan international», assure le directeur de la formation, de la recherche et de la vulgarisation auprès du ministère. A terme, le consommateur aura la possibilité de reconnaître un produit de qualité grâce un étiquetage spécifique.

    Par le soir

  • #2
    J'étais content jusqu'à ce passage là:

    Les huiles d’olive pressées dans des huileries traditionnelles ou encore les vins pourront bénéficier du label Algérie.

    Commentaire

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