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L’interdiction de hadj aux personnes âgées jugée discriminatoire

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  • L’interdiction de hadj aux personnes âgées jugée discriminatoire

    Les Algériens seront-ils plus jeunes cette année à accomplir le cinquième pilier de l’islam qu’est le hadj ? A priori, tout porte à le croire. A en juger : les personnes âgées de plus de 65 ans sont interdites de hadj, suite à la réunion extraordinaire des pays du Moyen-Orient de l’Organisation mondiale de la santé et des ministres arabes de la Santé.

    Mais, c’est compter sans la détermination de l’office en charge du dossier. Le directeur de l’Office national du hadj et de la omra, Cheikh Barbara, juge non seulement la décision non obligatoire, mais surtout «discriminatoire» à l’égard des Algériens.

    En affirmant attendre les décisions de l’Organisation de la conférence islamique, «l’Algérie ne fera pas de concessions au sujet de son quota de 36 000 hadjis», affirme Cheikh Barbara. Les résultats de la réunion extraordinaire des pays du Moyen-Orient de l’Organisation mondiale de la santé et des ministres arabes de la Santé, d’interdire l’accomplissement du hadj et de la omra à certaines catégories, notamment les personnes âgées de plus de 65 ans, des enfants de moins de 12 ans, et des personnes atteintes de maladies chroniques, «sont de simples recommandations, n’ayant pas de caractère obligatoire».

    En conséquence, «l’Algérie n’est pas tenue de suivre à la lettre ces recommandations, mais reste en attente des décisions de l’Organisation de la conférence islamique», a affirmé en outre Cheikh Barbara à notre confrère de Sawt El Ahrar.

    Il soulignera en outre que «l’Algérie demeure convaincue des décisions des pays arabes et islamiques, contrairement à la décision du ministre de la Santé yéménite qui a appelé la semaine dernière à une réunion au Caire», en précisant que notre pays «a pris toutes les mesures de prévention à même d’assurer la protection à nos hadjis». Il a considéré les recommandations des ministres arabes de la Santé «discriminatoires à l’égard du hadji algérien», arguant que «le critère de l’âge n’est pas suffisant à lui seul pour interdire l’accomplissement du hadj, et n’est prévu ni par la loi ni par les préceptes de la religion», estimant qu’«il y a des septuagénaires qui sont dans un bon état de santé.

    De quel droit les empêcherait-on, alors ?» s’est-il interrogé. M. Barbara a rappelé que l’Algérie a été la première à prendre des mesures de prévention lors de la saison du hadj de cette année, relative aux personnes atteintes de maladies chroniques, notamment les cardiopathies, l’insuffisance rénale, et aux femmes enceintes avant l’apparition de la grippe porcine.

    Et de révéler que d’autres mesures complémentaires ont été prises par le gouvernement le 16 juin dernier pour que les hadjis algériens soient à l’abri de ces pandémies.

    Ce faisant, il a indiqué qu’une réunion conjointe entre le ministère de la Santé et celui des Affaires religieuses se tiendra sous peu en vue d’étudier la manière idoine de résoudre cette problématique, en estimant que cela dépendra de la décision de l’Organisation de la conférence islamique dont l’Algérie est un membre actif, en plus des résultats des consultations qu’entamera l’Arabie saoudite avec des pays arabes et islamiques au sujet des modalités d’organisation du hadj cette année qui intervient dans un contexte de propagation du virus A-N1H1. Tout en se gardant de livrer le nombre de hadjis concernés par l’interdiction, Chekih Barbara a souligné que l’Algérie ne fera pas de concessions au sujet de son quota de
    36 000 hadjis et ce, quelles qu’en soient les conditions, tout en appelant à appréhender la question de la grippe porcine loin de toute peur excessive. D’autre part, le directeur de l’Office national du hadj a indiqué également que des instructions fermes ont été données aux 32 agences de tourisme afin de respecter les mesures préventives à l’égard de la grippe porcine, qu’il s’agisse du hadj ou de la omra, en révélant qu’une large campagne de sensibilisation se poursuivra à travers les médias pour la réussite de ces mêmes mesures de protection des hadjis algériens.

    Par La Tribune

  • #2
    Les plus vieux et les plus jeunes n'ont pas/plus le systeme immunitaire suffisant qui les protègera de la grippe porcine. C'est pour le bien de la societé ni plus ni moins qeu cette decisions a ete prise. Ils iront l'année prochaine.

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    • #3
      interdire?
      on fait avec..........

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