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Un quartier des affaires, pour alger

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  • Un quartier des affaires, pour alger

    Entrant dans le cadre des grands projets structurants de la capitale

    Par : ALI FARÈS liberté 28/7

    Situé à dix minutes de l’aéroport Houari-Boumediène et à 15 km à l’est d’Alger, le projet du quartier des affaires de Bab Ezzouar s’étend sur une surface de 70 ha et occupe en utilités une surface globale de 1,5 million de mètres carrés. Ce site majeur de la capitale, qui a coûté jusque-là une enveloppe de 10 milliards de DA pour son lancement, est censé comprendre une trentaine de projets d’investissement et générera 30 000 emplois dont 15 000 permanents. Jusque-là, 11 investisseurs sont sur place pour un montant global de 50 milliards de DA et la création de 8 000 emplois, un chiffre appelé à atteindre 15 000 emplois directs et indirects. Parmi ces investissements, on peut citer l’hôtel Ibis dont l’effectif actuel de 1 680 employés atteindra 2 700 à la fin de l’année en cours et prévoit en vitesse de croisière plus de 3 900 employés.

    C’est ce qu’a déclaré dimanche dernier le wali d’Alger, Addou Mohamed Kebir, lors d’une tournée d’inspection qui l’a conduit dans une quinzaine de projets implantés à travers la capitale. Pourquoi le choix de ce site et pourquoi un quartier d’affaires ? Posons-nous la question. À l’origine, ce site abritait un cimetière de bus de l’Etusa bordé d’un bidonville de 1 500 familles. Une piètre image et un avant-goût pour un touriste venant tout juste de quitter l’aéroport. Le wali explique que l’opportunité d’une aussi grande assiette foncière ne s’offre pas aisément, sachant que les autorités d’Alger vivent depuis quelque temps avec l’angoisse de la pénurie du foncier urbanisable et que chaque poche récupérée vaut son pesant d’or. Mais il faut savoir aussi que ce mégaprojet entre dans la politique des pouvoirs publics de trouver d’autres créneaux de développement en dehors de la rente pétrolière. De même que cela s’inscrit dans le cadre d’une suite logique de la wilaya dont l’objectif final est de donner à Alger la place d’une grande ville dans le bassin méditerranéen. La création de ce pôle important qui permettra d’abord de desserrer l’étau sur le centre de la capitale, contribuera à l’amélioration urbanistique, d’une part, et au développement économique et social, d’autre part. C’est le cas de plusieurs autres projets structurants, à l’image de la faculté de médecine, du lycée international ou encore de la faculté de droit, qui une fois opérationnels favoriseront la création de pôles d’activité. Le quartier des affaires sera doté des équipements autres que les services. Des boutiques Lacoste, Boss et autres marques de renom ont déjà leur sigle accroché sur les locaux en travaux. En somme, les investisseurs se bousculent au portillon même si pour le moment une trentaine seulement a été retenue. L’on saura qu’il s’agit là d’une sélection car ne seront acceptés que les méritants. “Il y a beaucoup de demandes et plusieurs dossiers ont été rejetés”, commente le wali.
    5 800 logements à livrer
    avant la fin de l’année
    S’il est vrai que le wali d’Alger a pour cheval de bataille l’amélioration urbaine de la métropole, il n’en demeure pas moins que l’habitat, la qualité en prime, reste une de ses préoccupations majeures. Le vaste programme de logements réalisé par la structure compétente depuis 2004 est assez éloquent comme preuve. Au cours de sa visite de dimanche dernier, le premier responsable de la wilaya a pu s’enquérir avec satisfaction de l’avancement des chantiers. À AÏn Bénian, sur un global de 1 600 logements, 1 203 seront livrés vers la fin de l’année en cours et 120 au premier trimestre 2010. À quelques encablures de ce projet, le wali a inauguré le dédoublement de la RN11 avec deux giratoires : le premier est l’intersection qui mène vers Chéraga et le deuxième constitue l’intersection qui mène vers le port d’El Djamila (la Madrague). Ce dédoublement a été rendu nécessaire car il assure la fluidité de la circulation. Le taux d’avancement des travaux est à 50%. Le montant du budget alloué est de
    29 milliards de centimes.


  • #2
    À Draria, 300 familles issues de six communes de la capitale ont fait leurs cartons en vue d’occuper leurs logements. Une liesse en cette matinée de dimanche. Une dizaine de représentants des familles à qui les actes d’acquisition ont été remis n’ont pas caché leur joie. Il faut dire que la qualité des logements a étonné tous les présents. Jusque-là rien d’égal. Un constat qui n’a pas laissé indifférents les bénéficiaires. “Je peux vous assurer que je n’ai jamais vu d’aussi parfait, logement social s’entend”, s’exclame un père de famille. Il faut dire que la qualité des logements dont la réalisation a été confiée à l’Opgi de Hussein Dey est impeccable. Dalle de sol, marbre, boiserie en hêtre sont autant de matériaux nobles mis à contribution dans ces logements. Le temps de la médiocrité est-il révolu ? Possible si l’on se réfère aux déclarations du wali qui explique que “certains comportements des citoyens ont fini par nous convaincre de la nécessité d’améliorer la qualité des matériaux de construction. Le résultat est aujourd’hui plus que probant. Tout le monde ici présent témoigne sa satisfaction. Pour nous, c’est la plus grande satisfaction, d’abord de savoir que les acquéreurs n’auront pas à faire de travaux supplémentaires générant des frais difficiles à couvrir et puis rompre avec la fâcheuse habitude des gravats laissés des mois durant aux coins des rues”. En revanche et considérant que l’habitat collectif risque de se détériorer très vite si l’on n’en prend pas soin, le wali a recommandé aux bénéficiaires de s’organiser en syndic. Une bien meilleure façon de pouvoir faire face à d’éventuels problèmes. Un autre constat et non des moindres est de voir les cités livrées avec des espaces verts et des aires de jeux. C’est le cas du site 1600-Logements de Draria verdoyante à souhait. Le chef de l’entreprise Sotrale que nous avons rencontré sur les lieux est fier de nous montrer son œuvre. À noter que 600 logements de ce site ont été livrés il y a quelques semaines, 400 autres seront livrés le mois prochain alors que les 600 restants seront livrés à la fin de cette année. À la cité Jolie Vue de Kouba, le wali, qui a présidé la cérémonie de baptisation de la cité des 1 216 logements du nom de Khalil Charef, a soulevé avec les citoyens de ce quartier le sujet de l’amélioration urbaine citant l’exemple de cette cité populaire dont les travaux de requalification ont coûté la bagatelle de plus de 10 milliards de centimes. “Il faut planter à outrance”, dira le wali à ses proches collaborateurs. Abordant la question des antennes paraboliques, il instruit ces derniers pour les retirer des façades et de prévoir une installation collective à l’exemple du centre de la capitale où l’opération est entamée depuis deux mois. Au niveau de la même commune, il a inauguré le projet de liaison CW130-cité Coopemad. Aussi minime soit-il, ce tronçon permet de désengorger ladite cité et la cité des Annassers. Une véritable voie de détournement. À Hussein Dey, le wali a procédé à la mise en service de la trémie Fernane-Hanafi, l’inauguration d’une annexe administrative de l’APC et d’une agence postale. À la question de savoir qu’en est-il des occupants des locaux désaffectés attenant aux abattoirs du Ruisseau, le wali s’est montré catégorique : “L’affaire est en justice et les récalcitrants vont devoir quitter les lieux par la force de la loi. Il s’agit d’un projet d’utilité publique (tramway) et nous ne transigerons pas.”
    Le Sierra Maestra et le jardin
    Si El-Bachir
    Une bonne nouvelle pour les cinéphiles et autres amateurs de la bobine 35 mm. Le Sierra Maestra, cette salle de cinéma dans le quartier Ferhat-Boussaad (ex-Meissonnier) fermée depuis plusieurs années, rouvre ses portes au public. Rien à voir avoir avec la lugubre salle qu’elle était avant sa fermeture décidée par l’APC de Sidi M’hamed en raison de son état dégradé et insalubre. En présence du maire, Mokhtar Bourouina, le wali d’Alger a coupé le ruban et assisté à une projection symbolique. Le Sierra Maestra est plus beau que jamais. Encore plus beau qu’il ne l’était du temps de la belle époque.
    Du bleu turquoise des fauteuils au grand rideau qui vous invite à le lever en passant par les murs et les machines flambant neuf, tout a été confectionné avec goût et subtilité. Le new-look a coûté 10 milliards de centimes. Le Sierra Maestra le mérite et ses nostalgiques aussi. En attendant la restauration de l’Afrique, du Français, du Musset et du Caméra, un grand bravo à l’équipe de la municipalité de Sidi M’hamed. Dans l’après-midi, le wali s’est rendu dans la commune d’Alger-centre où le maire Tayeb Zitouni lui a présenté le projet d’aménagement de l’oued Valentin. Il s’agit d’un aménagement en impasse où la voie mécanique s’achève en parcours assurant la liaison place Audin-Krim Belkacem. Des équipements de proximité jalonnent le parcours et offrent des raccourcis pour piétons à travers des escaliers ou ascenseur public.
    L’objectif de ce projet est d’offrir une alternative aux désœuvrés du quartier sans augmenter la densité d’un centre-ville engorgé. La restructuration du quartier Si El Bachir s’articule autour de trois axes : élargir la rue Ouaguenoun en rapport avec sa nouvelle vocation, redonner au jardin sa vocation d’élément structurant du quartier, continuer une logique urbaine inachevée. Il faut noter toutefois que le wali, compte tenu de la situation de ce projet au niveau de l’oued, a recommandé à l’APC de revoir l’étude en consultant des experts dans le domaine. Un autre projet, le Sport Center, a été présenté. Ce projet vient amorcer ou terminer la restructuration ambitieuse du quartier Si El Bachir. “Il apporte une plus-value de programme et d’écriture architecturale et doit par ailleurs permettre l’articulation avec la cité des Fonctionnaires en amont. Le wali a présidé au niveau du petit complexe de proximité de Aïn Zeboudja une cérémonie de remise d’actes d’acquisition de locaux à une dizaine de bénéficiaires sur
    38 dans le cadre de la création de micro-entreprises. À noter enfin que ces projets constituent une complémentarité avec les grands projets structurants tels la révision du plan directeur d’aménagement urbain(PDAU) et du POS des 57 communes de la capitale, de l’aménagement de la baie d’Alger dont le taux d’avancement des travaux a atteint un taux appréciable, du plan lumière en phase préparatoire. C’est à partir de ces projets que l’on pourra parler d’Alger grande capitale dans le bassin méditerranéen. Avec l’espoir que la culture citadine l’emporte.

    A. F.

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