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7 000 manuscrits inventoriés à Adrar

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  • 7 000 manuscrits inventoriés à Adrar

    La wilaya d’Adrar comptabilise 7 000 manuscrits inventoriés reflétant différents sujets socioculturels, scientifiques et religieux, a indiqué hier à Aïn Témouchent, M. Ahmed Nicloux, membre du commissariat du Festival culturel local des arts et de la culture populaire de cette wilaya du Grand Sud.

    Les plus anciens manuscrits de cet important patrimoine, a-t-il précisé en marge de la semaine culturelle de la wilaya d’Adrar, datent du 6ème siècle de l’hégire.

    Quant aux autres manuscrits, ils remontent entre le 9ème et le 11ème siècle de l’hégire. Ces manuscrits, a signalé M. Nicloux, membre également de l’association d’études et de recherche des manuscrits de la wilaya d’Adrar qui prend en charge ce patrimoine, «ont énormément souffert durant la période coloniale et des incendies qui les ont affectés à cette époque». Les zones les plus prolifiques en manuscrits sont celles de Touat, Gourara et Tidikelt qui renferment une grande partie de ces écrits répartis entre une trentaine de «khizanates» ou bibliothèques situées à l’intérieur de ksour de la région.

    Ceux-ci traitent, entre autres, des arts et sciences humaines, de sciences cultuelles ou fikh, de hadiths et leurs explications, d’astronomie, de philosophie, de médecine, d’histoire et du soufisme.

    L’intérêt porté par les pouvoirs publics à la sauvegarde de ces manuscrits a été concrétisé par la création et l’ouverture, en novembre 2006, du Centre national des manuscrits qui, depuis, prend en charge la protection, la réhabilitation et la sauvegarde de ce patrimoine, rappelle-t-on. Il est également mis à la disposition des chercheurs pour leurs études sur différents thèmes, indique-t-on.

    Le centre national a organisé plusieurs rencontres visant la restauration de ces manuscrits et des contacts avec les propriétaires des «khizanates» en vue de créer une banque de données pour identifier les propriétaires des manuscrits. Par ailleurs, une convention entre le conseil général de Gironde (France) et l’Assemblée populaire de la wilaya d’Adrar, signée le 6 novembre 2005, a concerné la sauvegarde et la protection de ces manuscrits à travers des échanges entre les deux parties.

    Ouverte en début de semaine, la semaine culturelle de la wilaya d’Adrar a permis aux Témouchentois de goûter au patrimoine culturel de cette région à travers différentes expositions organisées à la maison de la culture. Des œuvres de tissage, de céramique noire, de cuir, de tapis, notamment, se mêlent aux us et coutumes d’Adrar.

    La kheima, mise en place au niveau de l’espace vert y attenant, met en relief, pour sa part, les danses et chants folkloriques de cette wilaya admirablement interprétés par des troupes de l’Ahellil et autres folkloriques. Plusieurs soirées artistiques sont programmées au titre de cette manifestation au niveau des chefs-lieux de wilaya de Aïn Témouchent et des daïras de Beni Saf, Aïn Larbaa et El Malah notamment.

    Par La Tribune

  • #2
    je cederais un empire pour lire un extrait de ces manuscripts...

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    • #3
      c'est la base de nos connaissances religieuses en afrique du nord, mais pour le moment les algeriens preferent importer tout d'arabie saoudite, ils sont si beaux avec leurs abaya et leur keffier

      ton empire est deja aux mains des seoudiens l'ami !

      Dernière modification par absent, 22 août 2009, 11h02.

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      • #4
        La wilaya d’Adrar comptabilise 7 000 manuscrits inventoriés

        interessant...es tu entrain de dire que tout la genese de notre pensee est en train d'etre remplace par une importation saoudienne, mais si les manuscripts sont intactes et inchanges alors le commun des mortels, doue d'un peu de discernement saura rejeter "l'intru", ...non?
        Sais tu si ces manuscripts sont accessibles au public ?

        Merci d'avance pour m'eclairer.

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        • #5
          Il faut les numériser immédiatement et les rendre accessibles au public via le net, autrement les manuscrits vont se détériorer.

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          • #6
            dans un monde ideal oui ce serait la meilleure solution mais si deja ils pouvaient en mettre une copie dans chaque grande bibliotheque....plus d'un (y compris moi) sauterait au plafond...

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            • #7
              ils sont microfilmés , la BN le fait depuis des nnées, le centre pour la protection des manuscrits a des labos specialisés aptes a traitr le papier et le conserver mais sa capacité ses moyes , ce qu'il fait des microfilms .. faut se demander .
              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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              • #8
                @ Jamaloup
                Sais tu s'ils sont consultables a la BN ?

                Tu veux dire qu'ils sont deja microfilmes et gardes loin du public ???

                Derangeant de ne pas acceder a l'histoire de notre patrimoine...

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                • #9
                  ce type de manuscrits ancestraux sont egalements présents à tombouctou, et les pays environnants. il faut absoluement les préserver car actuellement toute la pensée religieuse est importé d'orient, via le net, les madias, les livres, le coran même est une version edulcoré !

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                  • #10
                    toute la pensée religieuse est importé d'orient

                    Plutot inquietant ce que tu avances la...que font les erudits de chez nous pour preserver la leg de nos ancetres, personne ne manifeste ou desapprouve ???

                    Ces manuscripts ne sont pas consultables par le public, auquel ils appartiennent du reste..!

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                    • #11
                      a indiqué hier à Aïn Témouchent, M. Ahmed Nicloux, membre du commissariat du Festival culturel local des arts et de la culture populaire de cette wilaya du Grand Sud.
                      Mais je le connais lui!
                      On a passé le service militaire ensemble à Abadla, dans les années 80. Un chic type. Et quand je lui posais des questions sur son nom, dont la consonnance et la typographie n'avait rien à voir avec un black d'Adrar, il me disait que son grand-père était d'origine grecque...

                      En tout cas, je suis content d'avoir de ses nouvelles par le biais de ce fil.

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