Les lunettes de soleil, qui sont par définition un moyen de protéger les yeux de la lumière intense, en été notamment, et qui depuis longtemps sont devenues un accessoire de mode indispensable à ceux et celles qui entretiennent leur look, vont-elles finir par représenter un danger pour la santé en Algérie ?
Ces derniers temps, des personnes se sont plaintes auprès d’oculistes de sensations de brûlures et d’irritation aux yeux après avoir porté dans la journée une paire de lunettes de soleil :
«J’ai acheté mes lunettes de soleil, «Taïwan» c’est vrai, dans un kiosque, pas chez un opticien où elles sont trop chères. Le soir, à la maison, les pourtours de mes yeux ont gonflé, et j’ai ressenti, dans la journée, au moment où je les portais, des picotements », nous confie Nabila.
Certes, rien ne prouve encore que sa gène ait vraiment été provoqué par la qualité et l’origine indéterminée de ses lunettes de soleil, mais nombre de médecins et d’ophtalmologues ne cessent de mettre en garde contre ces lunettes de soleil dites «Taïwan».
C’est malheureusement trop souvent le cas ; les citoyens optent pour les produits les moins chers, en raison de leur modeste bourse. Mais ce seul souci économique les expose à tous les risques.Bien des produits peu onéreux, en provenance d’Asie, ne répondent pas aux normes et pas seulement dans le domaine ophtalmologique.
Lors de l’une de ses visites à Oran, le ministre de la Santé, découvrant les résultats d’une enquête épidémiologique sur le glaucome à Oran, dira à l’intention des médecins : «Approfondissez votre étude et vous constaterez que l’une des causes du glaucome vient du port de certaines lunettes de soleil.»
Il faut dire que la réaction du ministre intervenait alors qu’il apprenait que la prévalence du glaucome était en augmentation.
En effet, cette pathologie conduisant à la cécité a une prévalence de 5,8 %, et beaucoup de personnes ne se savent pas atteintes de cette maladie silencieuse. D’où l’importance des précautions à prendre, dont le dépistage à effectuer à partir de l’âge de 40 ans.
Avoir un look d’enfer ou cool ne mérite pas que l’on prenne le risque de perdre la vue.
Par le soir
Ces derniers temps, des personnes se sont plaintes auprès d’oculistes de sensations de brûlures et d’irritation aux yeux après avoir porté dans la journée une paire de lunettes de soleil :
«J’ai acheté mes lunettes de soleil, «Taïwan» c’est vrai, dans un kiosque, pas chez un opticien où elles sont trop chères. Le soir, à la maison, les pourtours de mes yeux ont gonflé, et j’ai ressenti, dans la journée, au moment où je les portais, des picotements », nous confie Nabila.
Certes, rien ne prouve encore que sa gène ait vraiment été provoqué par la qualité et l’origine indéterminée de ses lunettes de soleil, mais nombre de médecins et d’ophtalmologues ne cessent de mettre en garde contre ces lunettes de soleil dites «Taïwan».
C’est malheureusement trop souvent le cas ; les citoyens optent pour les produits les moins chers, en raison de leur modeste bourse. Mais ce seul souci économique les expose à tous les risques.Bien des produits peu onéreux, en provenance d’Asie, ne répondent pas aux normes et pas seulement dans le domaine ophtalmologique.
Lors de l’une de ses visites à Oran, le ministre de la Santé, découvrant les résultats d’une enquête épidémiologique sur le glaucome à Oran, dira à l’intention des médecins : «Approfondissez votre étude et vous constaterez que l’une des causes du glaucome vient du port de certaines lunettes de soleil.»
Il faut dire que la réaction du ministre intervenait alors qu’il apprenait que la prévalence du glaucome était en augmentation.
En effet, cette pathologie conduisant à la cécité a une prévalence de 5,8 %, et beaucoup de personnes ne se savent pas atteintes de cette maladie silencieuse. D’où l’importance des précautions à prendre, dont le dépistage à effectuer à partir de l’âge de 40 ans.
Avoir un look d’enfer ou cool ne mérite pas que l’on prenne le risque de perdre la vue.
Par le soir
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