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Ces coupures d’électricité touchent certains quartiers d’Alger, qui souffrent d’un problème de défaut de câble souterrain. Il faut au minimum 4 heures pour détecter le câble défaillant”, a affirmé le P-DG de Sonelgaz, Nourredine Bouterfa. “Ce problème donc n’est pas national”, a-t-il ajouté.
S’exprimant, hier matin, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le P-DG de cette entreprise a indiqué que les raisons de ces coupures sont multiples.
Il s’agit notamment, selon le premier responsable du groupe Sonelgaz, de la consommation d’électricité par foyer qui s’est multipliée par quatre depuis l’Indépendance. “Un changement de mode de consommation qui se traduit, aujourd’hui, par l’introduction massive des climatiseurs dans les foyers. Cet élément de modernité a entraîné des conséquences sur les réseaux de distribution de l’énergie”, a expliqué M. Bouterfa. Il a tenu à assurer à ce sujet que “le système a été sécurisé et Sonelgaz a pris toutes les dispositions pour s’adapter au nouveau mode de consommation des Algériens”.
Outre cela, le groupe Sonelgaz a évoqué les incidents de fonctionnement à l’image de ce qui s’est passé le 25 juillet dernier, lors d’un déclenchement d’un groupe. “Cela s’est passé instantanément. Une centrale de 1 200 mégawatts a déclenché ; ce qui a provoqué son effacement pendant 24h avant qu’elle ne soit remise en service. Il faut dire que nous n’avons pas de parade à ce genre d’incident”, a fait savoir l’intervenant de la Radio nationale.
Dans ce sens, les raisons abordées par le P-DG du groupe Sonelgaz, sont essentiellement liées aux agressions. “Souvent, lors des travaux de chantier, les câbles sont endommagés et ne sont pas signalés à Sonelgaz. En période de surcharge, ces câbles lâchent systématiquement”, affirme l’orateur, tout en signalant que “ce problème n’est pas seulement, une affaire de gestion, mais une réalité de terrain”. Ainsi donc et devant l’absence de solution, tous les foyers alimentés par ce câble sont mis hors service. Cela peut prendre 7 à 10h, touchant au minimum 500 foyers. “Nous sommes l’un des rares pays dont le nombre de défauts sur câbles enterrés est supérieur à celui des lignes aériennes”, enchaîne-t-il. Toutefois, si le problème de la production ne se pose plus, la distribution en demeure un autre problème pour le groupe notamment pour certains quartiers qui sont dépourvus de tout poste de réparation. Pour illustrer ses propos, le P-DG de Sonelgaz parle du cas de Birkhadem, une localité où le groupe peine à planter un poste de réparation depuis près de cinq ans faute de foncier.
“Nous n’avons plus la possibilité de reprise entre les réseaux de distribution”, souligne le P-DG de Sonelgaz. Il a par ailleurs, lancé un appel aux collectivités locales.“Elles doivent s’impliquer davantage dans la qualité de service des réseaux de distribution, sinon les incidents vont continuer”, dira le patron de Sonelgaz. M. Bouterfa a, par la suite, cité le cas de Béjaïa et de l'ouest d'Algérie qui risquent de connaître de graves problèmes si des postes ne sont pas installés pour assurer une distribution régulière du courant électrique.Sur un autre chapitre, M. Bouterfa a déclaré que le groupe va exporter de l'énergie électrique vers l'Europe à partir de la fin 2009. D’après lui, “cette exportation réglera des problèmes techniques sur le réseau national et permettra d'améliorer la situation financière de l'entreprise”. En ajoutant : “Cette opération n'aura aucune incidence sur la production ou la consommation interne.
Sonelgaz produit actuellement 7 300 mégawatts, avec l'entrée en production des centrales de Hadjert Ennous (Tipasa), de Relizane et de Larbâa.”
Par la Dépêche de Kabylie
S’exprimant, hier matin, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le P-DG de cette entreprise a indiqué que les raisons de ces coupures sont multiples.
Il s’agit notamment, selon le premier responsable du groupe Sonelgaz, de la consommation d’électricité par foyer qui s’est multipliée par quatre depuis l’Indépendance. “Un changement de mode de consommation qui se traduit, aujourd’hui, par l’introduction massive des climatiseurs dans les foyers. Cet élément de modernité a entraîné des conséquences sur les réseaux de distribution de l’énergie”, a expliqué M. Bouterfa. Il a tenu à assurer à ce sujet que “le système a été sécurisé et Sonelgaz a pris toutes les dispositions pour s’adapter au nouveau mode de consommation des Algériens”.
Outre cela, le groupe Sonelgaz a évoqué les incidents de fonctionnement à l’image de ce qui s’est passé le 25 juillet dernier, lors d’un déclenchement d’un groupe. “Cela s’est passé instantanément. Une centrale de 1 200 mégawatts a déclenché ; ce qui a provoqué son effacement pendant 24h avant qu’elle ne soit remise en service. Il faut dire que nous n’avons pas de parade à ce genre d’incident”, a fait savoir l’intervenant de la Radio nationale.
Dans ce sens, les raisons abordées par le P-DG du groupe Sonelgaz, sont essentiellement liées aux agressions. “Souvent, lors des travaux de chantier, les câbles sont endommagés et ne sont pas signalés à Sonelgaz. En période de surcharge, ces câbles lâchent systématiquement”, affirme l’orateur, tout en signalant que “ce problème n’est pas seulement, une affaire de gestion, mais une réalité de terrain”. Ainsi donc et devant l’absence de solution, tous les foyers alimentés par ce câble sont mis hors service. Cela peut prendre 7 à 10h, touchant au minimum 500 foyers. “Nous sommes l’un des rares pays dont le nombre de défauts sur câbles enterrés est supérieur à celui des lignes aériennes”, enchaîne-t-il. Toutefois, si le problème de la production ne se pose plus, la distribution en demeure un autre problème pour le groupe notamment pour certains quartiers qui sont dépourvus de tout poste de réparation. Pour illustrer ses propos, le P-DG de Sonelgaz parle du cas de Birkhadem, une localité où le groupe peine à planter un poste de réparation depuis près de cinq ans faute de foncier.
“Nous n’avons plus la possibilité de reprise entre les réseaux de distribution”, souligne le P-DG de Sonelgaz. Il a par ailleurs, lancé un appel aux collectivités locales.“Elles doivent s’impliquer davantage dans la qualité de service des réseaux de distribution, sinon les incidents vont continuer”, dira le patron de Sonelgaz. M. Bouterfa a, par la suite, cité le cas de Béjaïa et de l'ouest d'Algérie qui risquent de connaître de graves problèmes si des postes ne sont pas installés pour assurer une distribution régulière du courant électrique.Sur un autre chapitre, M. Bouterfa a déclaré que le groupe va exporter de l'énergie électrique vers l'Europe à partir de la fin 2009. D’après lui, “cette exportation réglera des problèmes techniques sur le réseau national et permettra d'améliorer la situation financière de l'entreprise”. En ajoutant : “Cette opération n'aura aucune incidence sur la production ou la consommation interne.
Sonelgaz produit actuellement 7 300 mégawatts, avec l'entrée en production des centrales de Hadjert Ennous (Tipasa), de Relizane et de Larbâa.”
Par la Dépêche de Kabylie
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