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En Algérie, les services de la DGF (Direction générale des forêts) étaient préparés à une telle situation. Ils savaient que les grandes quantités de pluies qui sont tombées cette année ont entraîné le développement d’une végétation spontanée, vulnérable au feu, qui constitue, en période sèche et à fortiori durant une canicule, un point de départ d’incendie. Ils savent également que le fléau principal des forêts est constitué par les incendies, 25 000 ha ont été parcourus par les feux en 2008.
La forêt algérienne a le même destin que la forêt de la région méditerranéenne. Entre 2000 et 2008, 150 000 ha de forêts ont été parcourus par le feu.
La DGF n’a pas attendu les premières alertes pour mettre en place son dispositif qui comprend des moyens humains et matériels et de transmission pour la communication et l’alerte rapide.
Mais elle ne compte pas seulement sur ce dispositif, l’effort de prévention à travers la sensibilisation et d’autres actions spécifiques est primordial, d’autant plus que les moyens matériels sont jugés insuffisants.
Au plan de la prévention, citons, notamment, l’aménagement et l’entretien de tranchées pare-feu, l’entretien des accotements des routes, traversant les massifs forestiers, l’entretien et le nettoiement par la Sonelgaz, des tranchées sous lignes électriques, l’entretien et le nettoiement par la SNTF des accotements des voies ferrées traversant les massifs forestiers, ainsi que l’ouverture nouvelle de tranchées pare-feu et de pistes forestières et la construction de points d’eau, enfin, les actions d’assainissement et de débroussaillement.
Concernant les moyens d’intervention, la DGF a mis en place des postes de vigie chargés de la surveillance et l’alerte, et a constitué des brigades mobiles chargés de la première intervention, dotés de camions citernes «feux de forêt» équipés de kits de première intervention. La préparation de points d’eau situés en forêts ou à proximité, facilite l’approvisionnement en eau des moyens d’intervention. Des camions ravitailleurs en eau et des camions-citernes sont mobilisés.
Ce dispositif ne comprend pas, pour le moment, les moyens aériens.
Le dispositif s’appuie sur des comités opérationnels mis en place au niveau des wilayas, des daïras et des communes concernées par les incendies de forêts ainsi que des comités de riverains qui jouent un rôle décisif dans la prévention et l’intervention contre les feux de forêts.
Les forestiers et les gestionnaires du Parc national de Chréa ont passé un mauvais moment entre dimanche 26 et lundi 27 juillet avec une forte menace sur la cédraie exposée aux flammes après l’incendie qui s’est déclaré au cœur même du parc.
Heureusement, l’intervention de la Protection civile a permis de circonscrire le feu, dans cet espace forestier plein d’espèces florales locales rares comme le pin noir ou le cèdre de l'Atlas, le chêne vert, le chêne liège, le thuya, le pin d'Alep, le houx et l’if. Le Parc national de Chréa n’est pas n’importe quel lieu. Ensemble exceptionnel d’habitats écologiques - une riche collection patrimoniale constituée de quelques 1 210 espèces, dont 816 végétales et 394 animales - le parc national de Chréa, qui s’étend sur
27 000 hectares et enjambe trois wilayas (Blida, Médéa et Aïn Defla), a été classé, en décembre 2002, comme réserve mondiale de la biosphère par le Conseil international de coordination du programme sur l'homme et la biosphère (MAB), une organisation de l'Unesco.
Les réserves de biosphère rassemblent des écosystèmes reconnus par le MAB. Elles sont destinées à remplir trois fonctions : conservation des écosystèmes et de la biodiversité ; développement économique et humain durable ; appui logistique pour la recherche, la surveillance continue, l’éducation et l’échange d’informations.
Sur la même liste, on trouve aussi le Parc du Tassili N'ajjer (également patrimoine mondial de l’Humanité), classé en 1986, le Parc d’El Kala, classé en 1990, et celui du Djurdjura, en 1997.
Par la Nouvelle République
La forêt algérienne a le même destin que la forêt de la région méditerranéenne. Entre 2000 et 2008, 150 000 ha de forêts ont été parcourus par le feu.
La DGF n’a pas attendu les premières alertes pour mettre en place son dispositif qui comprend des moyens humains et matériels et de transmission pour la communication et l’alerte rapide.
Mais elle ne compte pas seulement sur ce dispositif, l’effort de prévention à travers la sensibilisation et d’autres actions spécifiques est primordial, d’autant plus que les moyens matériels sont jugés insuffisants.
Au plan de la prévention, citons, notamment, l’aménagement et l’entretien de tranchées pare-feu, l’entretien des accotements des routes, traversant les massifs forestiers, l’entretien et le nettoiement par la Sonelgaz, des tranchées sous lignes électriques, l’entretien et le nettoiement par la SNTF des accotements des voies ferrées traversant les massifs forestiers, ainsi que l’ouverture nouvelle de tranchées pare-feu et de pistes forestières et la construction de points d’eau, enfin, les actions d’assainissement et de débroussaillement.
Concernant les moyens d’intervention, la DGF a mis en place des postes de vigie chargés de la surveillance et l’alerte, et a constitué des brigades mobiles chargés de la première intervention, dotés de camions citernes «feux de forêt» équipés de kits de première intervention. La préparation de points d’eau situés en forêts ou à proximité, facilite l’approvisionnement en eau des moyens d’intervention. Des camions ravitailleurs en eau et des camions-citernes sont mobilisés.
Ce dispositif ne comprend pas, pour le moment, les moyens aériens.
Le dispositif s’appuie sur des comités opérationnels mis en place au niveau des wilayas, des daïras et des communes concernées par les incendies de forêts ainsi que des comités de riverains qui jouent un rôle décisif dans la prévention et l’intervention contre les feux de forêts.
Les forestiers et les gestionnaires du Parc national de Chréa ont passé un mauvais moment entre dimanche 26 et lundi 27 juillet avec une forte menace sur la cédraie exposée aux flammes après l’incendie qui s’est déclaré au cœur même du parc.
Heureusement, l’intervention de la Protection civile a permis de circonscrire le feu, dans cet espace forestier plein d’espèces florales locales rares comme le pin noir ou le cèdre de l'Atlas, le chêne vert, le chêne liège, le thuya, le pin d'Alep, le houx et l’if. Le Parc national de Chréa n’est pas n’importe quel lieu. Ensemble exceptionnel d’habitats écologiques - une riche collection patrimoniale constituée de quelques 1 210 espèces, dont 816 végétales et 394 animales - le parc national de Chréa, qui s’étend sur
27 000 hectares et enjambe trois wilayas (Blida, Médéa et Aïn Defla), a été classé, en décembre 2002, comme réserve mondiale de la biosphère par le Conseil international de coordination du programme sur l'homme et la biosphère (MAB), une organisation de l'Unesco.
Les réserves de biosphère rassemblent des écosystèmes reconnus par le MAB. Elles sont destinées à remplir trois fonctions : conservation des écosystèmes et de la biodiversité ; développement économique et humain durable ; appui logistique pour la recherche, la surveillance continue, l’éducation et l’échange d’informations.
Sur la même liste, on trouve aussi le Parc du Tassili N'ajjer (également patrimoine mondial de l’Humanité), classé en 1986, le Parc d’El Kala, classé en 1990, et celui du Djurdjura, en 1997.
Par la Nouvelle République