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Salon du bijou traditionnel à Ath Yenni

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  • Salon du bijou traditionnel à Ath Yenni

    Salon du bijou traditionnel à Ath Yenni 25-31 juillet 2009

    Les uns sont réconfortés dans leur métier artistique, les autres y trouvent des objets d’une grande diversité qui les satisfont pleinement. Tout d’abord, il y eut une inauguration digne de l’événement par les autorités locales et en présence d’un nombreux public intéressé.

    D’année en année, le nombre d’entrées connaît une croissance considérable.Ce qui signifie un attachement généralisé aux valeurs et métiers anciens.

    Les bijoutiers sont porteurs de marques d’une longue histoire de leur région dont les stigmates appellent à un décryptage sérieux, compte tenu du fait que les bijoutiers ont vécu en parfaite harmonie avec la population. Chacun des habitants a eu affaire, au moins une fois dans sa vie, à un artisan, soit pour une réparation, soit pour un achat. Les relations entre les deux parties ont été marquées, par de belles anecdotes, des malentendus injustifiés. Mais les uns et les autres font l’effort de se remettre en bons termes avec l’intention louable de garder intacte l’image qu’on a de la région.

    Bijoutiers courtois et patients


    Les bijoutiers d’aujourd’hui ont le mérite d’avoir su rester attachés à un métier en voie d’extinction. Quand on discute avec eux, on a le sentiment d’avoir en face de soi des interlocuteurs déçus, voire aigris étant donné les difficultés qu’ils rencontrent pour se procurer les matières premières indispensables et pour adapter les prix au pouvoir d’achat des plus humbles.
    On n’a qu’à comparer le nombre de boutiques en activité aujourd’hui à celui d’il y a quarante ans. C’est bien dommage qu’il y ait eu ces déperditions et le ralentissement dans la transmission du métier, autant de signes d’un avenir peu prometteux.

    Aussi, dans les discussions, il y a toujours ce problème récurrent du prix de la matière première qui rend impossible la vente des bijoux. C’est le cas de l’art et de tout ce qui sert à l’ornement des bijoux comme le corail et les émaux. Quant à l’or que nos artisans savent admirablement travailler, il est réservé aux plus nantis, son prix étant devenu exorbitant. Mais ça et là, on voit des bijoux en or pour répondre à une mentalité, celle qui fait croire qu’on ne peut faire un mariage parfait si on ne procure pas à la nouvelle épouse au moins des boucles d’oreille, un collier en or, un minimum pour embellir la mariée même si cela doit entraîner l’endettement ou la ruine des parents.

    Mais parmi les jeunes filles d’aujourd’hui candidates au mariage, il y en a qui savent être ingénieuses : elles travaillent, quand elles ont la chance d’avoir des diplômes ou des qualifications sinon des pistons devenus une maladie incurable. Celles-ci travaillent sérieusement pour donner satisfaction et se stabiliser. C’est leur seule planche de salut pour économiser et préparer le plus beau trousseau de mariage.

    Lorsqu’on a bien visité le salon, on finit par se rendre compte que la plupart des femmes et jeunes filles qui ont l’amour de la tenue traditionnelle, ont les yeux écarquillés devant une immense variété de pièces de musée. Elles auraient voulu de les procurer, mais hélas, il y a le problème des moyens. Laquelle ne voudrait pas porter un diadème, un collier, des bracelets en argent ? Ces bijoux et tous les autres qu’on n’a pas le temps de nommer, sont destinés aux femmes. L’expérience a montré que lorsqu’il y une différence de prix, il y a sûrement une différence dans la qualité du travail, de la matière et de l’ancienneté de la pièce. Plus le bijou est fignolé, mieux il est admiré et suscite l’envie de l’acquérir.

    Les bijoux, indicateurs d’un esprit inventif


    En réalité, chaque bracelet, collier, diadème, broche, pendentif, porte les marques d’une longue histoire du bijou. Depuis que la bijouterie a vu le jour à Ath Yanni, il y a eu, on ne peut compter, des générations de créateurs et de continuateurs. Cela doit remonter à des siècles en arrière.

    Un artisan c’est avant tout un artiste avec tout ce que ce terme laisse supposer comme qualités : patience, dextérité, sens des proportions ainsi que du mariage des couleurs et des formes, esprit créatif. Le connaisseur le plus habile reconnaît d’un simple regard l’origine d’un bijou parce qu’il ne se laisse pas tromper par le clinquant.

    Dans tous les corps de métiers, il existe des catégories de producteurs dont certaines ne méritent pas cette appellation, c’est lorsqu’on se contente de reproduire ce que les autres ont inventé. Certains osent même reproduire un modèle ancien sans juger utile d’apporter une touche de créativité personnelle.

    Profitez vite de ce salon traditionnel à Ath Yenni pour apporter un plus de réconfort par votre admiration et votre sens de la protection d’un patrimoine.

    Par la Nouvelle République

  • #2
    Mimik, je crois que ça sera pas pour cette années les belles gueules d'Ath Yenni !

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    • #3
      Bonsoir

      Je conseil réellement à ceux qui peuvent s'y rendre de ne pas hésiter une seconde. Je sais qu'on ce moment il fait Très chaud, mais ça vaut le détour.

      Sauf qu'il faut aussi prévoir la foule, et quelques désagréments ce n'est pas féerique féerique, mais ça reste très intéressant.





      ../..
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        ce n etais pas dans le programme mais demain matin ma yevgha rebi je serais la bas ....... ce ne seras que mon deuxieme passage......

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