Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Debby Purdy demande le droit de mourir en Grande-Bretagne

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Debby Purdy demande le droit de mourir en Grande-Bretagne

    En Grande-Bretagne, la Chambre des Lords doit déterminer jeudi si Debbie Purdy, 46 ans, atteinte d'une sclérose en plaques, a le droit de mettre fin à sa vie avec l'aide de son mari en Suisse, sans que celui ne soit ensuite poursuivi en justice.

    «Cette fois, je ne peux pas m'empêcher de me dire : on va y arriver». Debby Purdy, une Britannique atteinte d'une sclérose en plaque depuis 1995, veut encore y croire : elle espère que la justice lui donne l'autorisation de mettre fin à ses souffrances et à sa vie, avec l'aide de son mari, dans une clinique suisse. Jusqu'ici, en Grande-Bretagne, un «accompagnant» dans ce genre de procédure peut être condamné à 14 ans de prison pour «crime».

    C'est au Times que cette femme de 46 ans, aujourd'hui clouée sur un fauteuil roulant à cause de la maladie, a décidé de se confier quelques heures avant le verdict. Après avoir été déboutée par la Cour suprême et la Cour d'appel, elle garde encore espoir : «Quand nous avons perdu, ça a été un choc. (…) Mais aujourd'hui, nous sommes soutenus par plein de gens.»

    74% des Britanniques pour

    Pour preuve, avance-t-elle, un récent sondage du Times, où 74% des Britanniques interrogés se prononcent en faveur du suicide médical assisté pour les patients en phase terminale. «Il y a cinq ans, je ne pense pas qu'on aurait eu un tel pourcentage. (…) Les médias ont sensibilisé les gens à cette question en parlant notamment de mon cas». Pour autant, si Debby l'emporte, la victoire ne sera pas totale tant qu'une loi bien précise ne sera pas mise en application dans le pays, a-t-elle expliqué dans de nombreux médias.

    Debby Purdy, comme de nombreux patients dans son cas, aimerait se rendre dans une des nombreuses «Dignitas clinics» suisses, qui pratiquent, légalement selon la loi en vigueur dans le pays, le suicide médical assisté. Selon le quotidien anglais, plus de 800 personnes auraient mis fin à leurs jours dans ce genre d'établissement. Parmi eux, 115 Anglo-Saxons. Souvent aidés par des proches. Aucun, jusqu'à présent, n'a été poursuivi par la justice. Dernier cas en date : celui d'Edward et Joan Downes, un couple de Britanniques malade respectivement âgés de 85 et 74 ans, qui ont mis fin à leurs jours ensemble dans l'un de ces centres.

    Par L'Express

Chargement...
X