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La Klépierre sous la porte avant la faillite.
Klepierre, une grosse filiale de la BNP qui gère des centres commerciaux, a annoncé "la cession de 186 millions d'euros d'actifs, dont 154 millions de centres commerciaux et 32 millions de bureaux, et être aussi en négociations pour près de 300 millions d'euros supplémentaires.
Klepierre s'est fixé un objectif d'un milliard d'euros de cessions d'actifs d'ici mi-2010 pour contribuer à réduire son endettement". Et savez-vous pourquoi ce désintérêt soudain pour les centres commerciaux ?
Parce que le mot d'ordre est de se débarrasser au plus vite de tout ce qui est commercial, avant que cela ne s'écroule, il restera des centres commerciaux vides où seuls les fantômes feront du lèche vitrine.
En effet, les banques ont plus de 300 milliards (165 aux US) a récupérer de leurs emprunts commerciaux selon Bloomberg cette année, et le problème c'est que bien des commerçants ne peuvent pas ou plus payer, et ce sera pire en 2010... Donc la BNP dégraisse avant la catastrophe.
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Klépierre annonce la cession de 186 millions d'euros d'actifs, dont 154 millions de centres commerciaux et 32 millions de bureaux et être aussi en négociations pour près de 300 millions d'euros supplémentaires.
La foncière spécialisée dans les centres commerciaux en Europe s'est fixé un objectif d'un milliard d'euros de cessions d'actifs d'ici mi-2010 pour contribuer à réduire son endettement.
La filiale à 52% de BNP Paribas précise dans un communiqué qu'elle a réalisé un cash flow net courant par action stable au premier semestre, à 1,05 euro, tandis que son actif net réévalué (ANR) au 30 juin est en baisse de 14,1% sur un an, à 28,60 euros.
Pour l'ensemble de l'année 2009, Klépierre prévoit des loyers en hausse "significative" à périmètre constant et un cash flow net courant par action en légère baisse, du fait de la dilution provenant de son augmentation de capital réalisée de 2008. La foncière confirme ainsi ses prévisions antérieures.
Le grand concurrent d'Unibail-Rodamco, qui menaçait de rompre ses clauses de prêts bancaires ("covenants") à la suite du rachat de la foncière scandinave Steem & Strom en 2008, a annoncé il y a quelques semaines le refinancement de sa dette de 7,3 milliards d'euros.
Cette opération lui a permis de reporter ses échéances et d'assouplir ses contraintes en matière de ratios de dette, tout en relevant le coût de sa dette de 4% à 4,25-4,29%.
La foncière a été fragilisée par le rachat de la foncière scandinave Steem & Strom, avec le fonds de pension néerlandais ABP, pour un montant de 2,7 milliards d'euros mi-2008, juste avant la tempête financière.
Le titre Klépierre a terminé en hausse de 0,23% à 19,705 euros lundi en Bourse de Paris, après avoir perdu 49% sur l'ensemble de 2008 et repris 12,3% depuis le début de l'année.
Le patrimoine de Klépierre, qui représente plus de 14,6 milliards d'euros, est composé à 93% de centres commerciaux.
Juliette Rouillon, édité par Cyril Altmeyer
Reuters
Klepierre, une grosse filiale de la BNP qui gère des centres commerciaux, a annoncé "la cession de 186 millions d'euros d'actifs, dont 154 millions de centres commerciaux et 32 millions de bureaux, et être aussi en négociations pour près de 300 millions d'euros supplémentaires.
Klepierre s'est fixé un objectif d'un milliard d'euros de cessions d'actifs d'ici mi-2010 pour contribuer à réduire son endettement". Et savez-vous pourquoi ce désintérêt soudain pour les centres commerciaux ?
Parce que le mot d'ordre est de se débarrasser au plus vite de tout ce qui est commercial, avant que cela ne s'écroule, il restera des centres commerciaux vides où seuls les fantômes feront du lèche vitrine.
En effet, les banques ont plus de 300 milliards (165 aux US) a récupérer de leurs emprunts commerciaux selon Bloomberg cette année, et le problème c'est que bien des commerçants ne peuvent pas ou plus payer, et ce sera pire en 2010... Donc la BNP dégraisse avant la catastrophe.
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Klépierre annonce la cession de 186 millions d'euros d'actifs, dont 154 millions de centres commerciaux et 32 millions de bureaux et être aussi en négociations pour près de 300 millions d'euros supplémentaires.
La foncière spécialisée dans les centres commerciaux en Europe s'est fixé un objectif d'un milliard d'euros de cessions d'actifs d'ici mi-2010 pour contribuer à réduire son endettement.
La filiale à 52% de BNP Paribas précise dans un communiqué qu'elle a réalisé un cash flow net courant par action stable au premier semestre, à 1,05 euro, tandis que son actif net réévalué (ANR) au 30 juin est en baisse de 14,1% sur un an, à 28,60 euros.
Pour l'ensemble de l'année 2009, Klépierre prévoit des loyers en hausse "significative" à périmètre constant et un cash flow net courant par action en légère baisse, du fait de la dilution provenant de son augmentation de capital réalisée de 2008. La foncière confirme ainsi ses prévisions antérieures.
Le grand concurrent d'Unibail-Rodamco, qui menaçait de rompre ses clauses de prêts bancaires ("covenants") à la suite du rachat de la foncière scandinave Steem & Strom en 2008, a annoncé il y a quelques semaines le refinancement de sa dette de 7,3 milliards d'euros.
Cette opération lui a permis de reporter ses échéances et d'assouplir ses contraintes en matière de ratios de dette, tout en relevant le coût de sa dette de 4% à 4,25-4,29%.
La foncière a été fragilisée par le rachat de la foncière scandinave Steem & Strom, avec le fonds de pension néerlandais ABP, pour un montant de 2,7 milliards d'euros mi-2008, juste avant la tempête financière.
Le titre Klépierre a terminé en hausse de 0,23% à 19,705 euros lundi en Bourse de Paris, après avoir perdu 49% sur l'ensemble de 2008 et repris 12,3% depuis le début de l'année.
Le patrimoine de Klépierre, qui représente plus de 14,6 milliards d'euros, est composé à 93% de centres commerciaux.
Juliette Rouillon, édité par Cyril Altmeyer
Reuters
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