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Cancer : Mieux manger pour mieux se protéger

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  • Cancer : Mieux manger pour mieux se protéger

    Viande rouge, graisses, sel : cela ne fait plus aucun doute, ce que nous mangeons joue un rôle crucial dans l’apparition des cancers. Mais il est possible de minimiser les risques en adoptant une meilleure hygiène alimentaire.



    On y va mollo sur la viande rouge et les abats
    Selon l’Institut français du cancer (Inca), le risque de cancer colorectal augmenterait de 29% par portion de 100 g de viande rouge par jour. Les mécanismes à l’origine du lien entre risque de cancer colorectal et consommation de viande rouge et abats ne sont pas encore complètement compris. Plusieurs pistes sont évoquées. Les viandes contiennent beaucoup de fer. Celui-ci se transforme dans le système gastro-intestinal en composés dits « nitrosés », qui sont des composés cancérogènes (c’est-à-dire qui augmentent le risque de cancer). Il faudrait donc limiter notre consommation de bœuf, mouton, agneau… à 500 g par semaine et forcer sur l’ail et les aliments à base de fibres (légumes, agrumes et céréales), protecteurs contre le cancer du côlon. Et pratiquer une activité sportive régulière (30 minutes de marche rapide par jour suffisent), car il est aussi démontré que le risque de maladie diminue de 18 à 29% selon l’activité sportive. Se bouger abaisserait les taux d’hormones dans le sang telles que l’insuline.
    On table sur cinq fruits et légumes par jour
    Les pays européens communiquent beaucoup sur le sujet et pour cause : 400 g de légumes et de fruits par jour qu’ils soient crus ou cuits, surgelés ou en conserve, couplés à 25g de céréales ou de légumes secs nous protègeraient efficacement contre les cancers de la bouche, du larynx et du pharynx, de l’œsophage, du poumon, de la prostate (en particulier les aliments riches en caroténoïdes comme la carotte, le chou, les épinards, la laitue, les abricots), ou du pancréas (en particulier les aliments riches en acide folique comme l’avocat, les fraises). Les molécules soufrées, les antioxydants, fibres et autres flavonoïdes déjoueraient la formation de cellules délétères. Que penser des résidus de pesticides que l’on croquerait avec ? Les études démontrant l’effet protecteur des végétaux sont menées sur les aliments que nous utilisons, donc avec les éventuels résidus de pesticides et jusqu’à présent, les consommer n’a pas été associé à une hausse du risque de cancer. Il suffit de les laver, voire de les peler.
    On remplace le sel par les herbes et les épices
    Une étude publiée dans l’American Journal of Epidemiology conclut que la consommation d’acides gras insaturés (trans), ces graisses hydrogénées présentes notamment dans les viennoiseries, doublerait le risque de cancer du sein. Toujours pareil, le mieux est de réduire les graisses animales et de privilégier d’autres modes de cuisson, en particulier à la vapeur. Et tant qu’on y est, on surveille sa consommation de sel. Même si la relation sel-cancer de l’estomac n’est pas fermement établie, des études scientifiques indiquent que la consommation d’aliments très riches en sel est associée au risque de cancer. Et on limite les « frites-omelette-harissa-mayo » et tous les aliments hypercaloriques, trop riches en graisses dont l’apport énergétique est supérieur ou égal à 250 kcal/jour. Le surpoids est un facteur de risque avéré pour le cancer de l’œsophage, du pancréas, du côlon, du sein, de l’utérus et du rein.
    On se méfie plus que jamais de l’alcool
    Selon l’Inca, la consommation d’alcool exacerbe de 168% le cancer de la bouche, du pharynx et du larynx, de 28% celui de l’œsophage, de 10% celui du sein et de 9% celui du côlon rectum, et ce, dès le premier verre.




    Par Mélanie Matarese
    ELWATAN
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