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FLN:«Le dossier des harkis a été tranché le 19 mars 1962»

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  • FLN:«Le dossier des harkis a été tranché le 19 mars 1962»

    Le FLN répond à Rebaïne :
    «Le dossier des harkis a été tranché le 19 mars 1962»


    Comme il fallait s’y attendre, la dernière sortie médiatique du président de AHD 54, M. Ali Faouzi Rebaïne, appelant à pardonner aux harkis a suscité des réactions chez la classe politique et la famille révolutionnaire.
    S’exprimant dans les colonnes du l’hebdomadaire arabophone, El-Khabar Hebdo, M. Rébaïne a déclaré sans ambages qu’«il est temps de pardonner aux harkis qui n’ont pas commis de crime contre le peuple algérien», signifiant la nécessité de «clore ce dossier qui ne doit pas faire l’objet d’une commercialisation jusqu’à l’éternité».
    En dépit de son appartenance à la famille révolutionnaire, M. Rebaïne, (fils de chahid et de moudjahida), a estimé en outre que «le Front de libération national (FLN) aurait du mettre un terme à ce dossier dès le lendemain de l’indépendance de l’Algérie en 1962. Et d’asséner : «Il était nécessaire pour le FLN de régler définitivement ce dossier d’autant plus qu’il se considère comme le parti qui a joué un rôle dans le mouvement national !» Dans sa réaction à cette sortie pour le moins,inattendue du malheureux candidat à la dernière élection présidentielle, la direction du FLN se demande pourquoi cette question a refait surface aujourd’hui, tant que, souligne-t-on, ce dossier est clos dès lors que le GPRA a prononcé l’amnistie générale le 19 mars 1962. «Pourquoi le pardon?» s’interroge M. Saïd Bouhadja, chargé de la communication du plus vieux parti, contacté hier par téléphone, avant de qualifier cette histoire (pardon aux harkis), de «blague». Et d’expliquer : «Cette question ne nous concerne ni de près ni de loin tant que les harkis sont tous de nationalité française». Pis, enchaîne-t-il, «il ne reste plus de harkis. Le dossier a été tranché dès le 19 mars 1962 lorsque le GPRA avait prononcé l’amnistie générale ». Par ailleurs, M. Bouhadja a indiqué qu’«au contraire, aujourd’hui, nous revendiquons encore le pardon et la repentances de la France pour ses crimes commis durant la guerre de libération. Désormais, la balle est dans le camp de la France non pas de l’Algérie.
    Le FLN appelle la France à reconnaître ses actes négatifs !» Abondant dans le même sens, le chargé de communication du Mouvement pour la paix et la société (MSP) a dit, pour sa part, qu(il «ne partage pas du tout l’idée de pardonner aux harkis». Sans vouloir commenter les propos du président de AHD 54, M. Mohamed Djoumaâ a déclaré que sa formation «ne partage pas cette opinion», tout en soulignant que «le MSP demande toujours à la France de présenter ses excuses au peuple algérien comme il demande la réparation autant matérielle que morale des crimes commis par la France».
    Le jeune indépendant
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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