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Aéroport Houari-Boumédiène
Depuis jeudi, l’aéroport international Houari- Boumédiène a été équipé en caméras thermiques et ce, dans le cadre du dispositif de prévention contre la grippe A/H1N1 mis en place par le ministère de la Santé.
Vendredi fin de matinée dans le hall n° 1 de l’aéroport international d’Alger une caméra thermique est installée à quelques mètres face à l’entrée des voyageurs en provenance de Pékin sur un vol d’Air France. Deux femmes médecins sont derrière la caméra. Les voyageurs un par un marquent un moment d’arrêt «le temps que sa température s’affiche sur la caméra», dira l’une des médecins. La caméra en question est un petit appareil numérique installé sur un trépied réglable en hauteur qui repère la température du corps qui dépasse le seuil de 38 à 39°. Ainsi, un élément de l’équipe de contrôle sanitaire aux frontières de l’aéroport demandera aux voyageurs de se mobiliser quelques instants, et éventuellement de retirer leurs lunettes. Pour en savoir en plus, les médecins chargés de la manipulation de l’appareil nous répondront que «le port de lunettes fausse la prise de température». Les voyageurs obéissent docilement sans que toutefois ils ne montrent des signes de surprise et de confusion car nombreux sont ceux qui ont pris ce dispositif pour une caméra cachée ! Ce qui dénote en tout cas que les voyageurs n’ont pas été mis au courant durant le vol sur le système installé. Hall n°2, vol en provenance de Marseille sur les lignes d’Air France, le même dispositif est dressé pour accueillir les voyageurs qui pour la plupart ont affiché une satisfaction et une assurance face à cette initiative. Une jeune femme rentrant d’un voyage d’affaires dira : «Il était temps qu’on installe ce genre d’équipement comme c’est le cas dans d’autres pays». Elle aussi ne semble pas avoir été informée dans l’avion quant à cette caméra. Un jeune homme, la quarantaine entamée, ne semble même pas y prêter attention. «Je passe mon temps dans les aéroports, je me présente machinalement sans faire attention aux détails». Il ajoutera: «Je suis quand même content qu’on ait installé ce genre d’appareil». Parmi les voyageurs figurait un médecin qui lui aussi se montrera satisfait de la nouvelle acquisition ; néanmoins, il lancera : «Il ne faut pas être alarmiste, une grippe saisonnière tue beaucoup plus que la grippe porcine». Ainsi, selon l’équipe médicale se trouvant sur les lieux, les 2 halls d’arrivée doivent comporter respectivement 4 caméras thermiques, dont le prix d’une seule d’après un responsable coûterait 18 000 euros. Les mêmes sources poursuivront pour dire que seront installés dans les halls aujourd’hui «des écrans géants d’affichages permettant aux voyageurs de constater par eux-mêmes leur température une fois affichée sur la caméra». A ce propos, les médecins affirmeront que «dès qu’un cas de température est relevé, il est immédiatement pris en charge par les brigades de contrôle sanitaire aux frontières qui le dirigeront vers l’hôpital de référence le plus près». S’agissant du personnel travaillant dans les quatre brigades de contrôle sanitaire aux frontières, leur nombre est en moyenne de 10 médecins par brigade, en plus de 2 techniciens de la santé et d’un autre technicien en assainissement. Les brigades travaillent en se relayant 24 H/24H, à raison d’un jour sur trois. Les médecins qui composent ces brigades sanitaires sont issus de plusieurs hôpitaux dont Bab El Oued, Dergana, Reghaia, Zéralda. Dans leur majorité, ils travaillent dans le domaine de la prévention à travers la médecine scolaire et universitaire. Concernant la manipulation de ces nouveaux équipements, un responsable affirmera que «quelques médecins manipulateurs ont été formés durant quelques jours, et ce sont eux qui expliqueront aux médecins la manière d’utiliser ces caméras». A souligner, aux dires d’un médecin, que la détection la plus efficace concernant d’éventuels suspects à la grippe A/HN1, reste le constat des symptômes et des signes cliniques du syndrome grippal. Une grippe s’annonce d’abord par un écoulement du nez, des courbatures visibles, des éternuements puis vient la fièvre. Le cas de malades qui sont passés en sont la preuve.
Par Hind Bensaid
LE JOUR D'ALGERIE
Depuis jeudi, l’aéroport international Houari- Boumédiène a été équipé en caméras thermiques et ce, dans le cadre du dispositif de prévention contre la grippe A/H1N1 mis en place par le ministère de la Santé.
Vendredi fin de matinée dans le hall n° 1 de l’aéroport international d’Alger une caméra thermique est installée à quelques mètres face à l’entrée des voyageurs en provenance de Pékin sur un vol d’Air France. Deux femmes médecins sont derrière la caméra. Les voyageurs un par un marquent un moment d’arrêt «le temps que sa température s’affiche sur la caméra», dira l’une des médecins. La caméra en question est un petit appareil numérique installé sur un trépied réglable en hauteur qui repère la température du corps qui dépasse le seuil de 38 à 39°. Ainsi, un élément de l’équipe de contrôle sanitaire aux frontières de l’aéroport demandera aux voyageurs de se mobiliser quelques instants, et éventuellement de retirer leurs lunettes. Pour en savoir en plus, les médecins chargés de la manipulation de l’appareil nous répondront que «le port de lunettes fausse la prise de température». Les voyageurs obéissent docilement sans que toutefois ils ne montrent des signes de surprise et de confusion car nombreux sont ceux qui ont pris ce dispositif pour une caméra cachée ! Ce qui dénote en tout cas que les voyageurs n’ont pas été mis au courant durant le vol sur le système installé. Hall n°2, vol en provenance de Marseille sur les lignes d’Air France, le même dispositif est dressé pour accueillir les voyageurs qui pour la plupart ont affiché une satisfaction et une assurance face à cette initiative. Une jeune femme rentrant d’un voyage d’affaires dira : «Il était temps qu’on installe ce genre d’équipement comme c’est le cas dans d’autres pays». Elle aussi ne semble pas avoir été informée dans l’avion quant à cette caméra. Un jeune homme, la quarantaine entamée, ne semble même pas y prêter attention. «Je passe mon temps dans les aéroports, je me présente machinalement sans faire attention aux détails». Il ajoutera: «Je suis quand même content qu’on ait installé ce genre d’appareil». Parmi les voyageurs figurait un médecin qui lui aussi se montrera satisfait de la nouvelle acquisition ; néanmoins, il lancera : «Il ne faut pas être alarmiste, une grippe saisonnière tue beaucoup plus que la grippe porcine». Ainsi, selon l’équipe médicale se trouvant sur les lieux, les 2 halls d’arrivée doivent comporter respectivement 4 caméras thermiques, dont le prix d’une seule d’après un responsable coûterait 18 000 euros. Les mêmes sources poursuivront pour dire que seront installés dans les halls aujourd’hui «des écrans géants d’affichages permettant aux voyageurs de constater par eux-mêmes leur température une fois affichée sur la caméra». A ce propos, les médecins affirmeront que «dès qu’un cas de température est relevé, il est immédiatement pris en charge par les brigades de contrôle sanitaire aux frontières qui le dirigeront vers l’hôpital de référence le plus près». S’agissant du personnel travaillant dans les quatre brigades de contrôle sanitaire aux frontières, leur nombre est en moyenne de 10 médecins par brigade, en plus de 2 techniciens de la santé et d’un autre technicien en assainissement. Les brigades travaillent en se relayant 24 H/24H, à raison d’un jour sur trois. Les médecins qui composent ces brigades sanitaires sont issus de plusieurs hôpitaux dont Bab El Oued, Dergana, Reghaia, Zéralda. Dans leur majorité, ils travaillent dans le domaine de la prévention à travers la médecine scolaire et universitaire. Concernant la manipulation de ces nouveaux équipements, un responsable affirmera que «quelques médecins manipulateurs ont été formés durant quelques jours, et ce sont eux qui expliqueront aux médecins la manière d’utiliser ces caméras». A souligner, aux dires d’un médecin, que la détection la plus efficace concernant d’éventuels suspects à la grippe A/HN1, reste le constat des symptômes et des signes cliniques du syndrome grippal. Une grippe s’annonce d’abord par un écoulement du nez, des courbatures visibles, des éternuements puis vient la fièvre. Le cas de malades qui sont passés en sont la preuve.
Par Hind Bensaid
LE JOUR D'ALGERIE
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