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Le P-DG de Sonelgaz impute la responsabilité des coupures d’électricité enregistrées ces derniers temps aux services des collectivités locales. Pour Nourdine Bouterfa, ces derniers «n’ont pas mis à la disposition de son entreprise suffisamment de postes de distribution». Intervenant hier matin sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, le premier responsable de Sonelgaz, en a également sérié les causes. Il s’agit, primo, du volume de consommation de cette énergie qui s’est multipliée par quatre depuis l’indépendance. Pour ce responsable, les Algériens ont changé leurs modes de consommation, en introduisant plusieurs outils tels que les climatiseurs.
Secundo, il s’agit d’incidents de fonctionnement tels que celui enregistré le 25 juillet dernier lors du déclenchement d’un groupe. «Cela s’est passé instantanément. Une centrale de 1 200 mégawatts a déclenché, ce qui a provoqué son effacement pendant 24h avant qu’elle ne soit remise en service. Il faut dire que nous n’avons pas de parade à ce genre d’incident», précise le P-DG. Alors, comment expliquer que ces coupures interviennent au niveau de plusieurs régions du pays et d’une façon simultanée ? Niant du revers de la main que ce problème soit d’ordre national, M. Bouterfa a fait savoir que «ces coupures touchent notamment certains quartiers d’Alger qui souffrent d’un problème de défaut de câble souterrain. Il faut au minimum 7 heures pour détecter le câble défaillant». A la question de savoir si ces incidents sont les fruits d’une mauvaise gestion, le patron de Sonelgaz a eu cette réponse : «Souvent, lors des travaux de chantier, les câbles sont endommagés et ne sont pas signalés à la Sonelgaz. En période de surcharge, ces câbles lâchent systématiquement.» Ce n’est pas une affaire de gestion, mais une réalité de terrain, laisse-t-il entendre plus loin.
Par ailleurs, et afin de pallier toutes ces insuffisances, la même source a annoncé que Sonelgaz compte exporter cette énergie électrique vers l’Europe à partir de la fin 2009. «Cette exportation réglera des problèmes techniques sur le réseau national et permettra d’améliorer la situation financière de l’entreprise», a-t-il dit sans plus de détails. Ce choix commercial n’aura aucune incidence sur la production ou la consommation interne, selon M. Bouterfa. Car, justifie-t-il, Sonelgaz produit actuellement 7 300 mégawatts, avec l’entrée en production des centrales de Hadjert Ennos (Tipasa), de Relizane et de Larbaa. «Les centrales de Msila et de Batna seront opérationnelles à partir d’août prochain, et Sonelgaz prévoit de construire d’ici à 2014 deux autres centrales d’une capacité de 400 mégawatts chacune», ajoute-t-il.
source : La Tribune
Secundo, il s’agit d’incidents de fonctionnement tels que celui enregistré le 25 juillet dernier lors du déclenchement d’un groupe. «Cela s’est passé instantanément. Une centrale de 1 200 mégawatts a déclenché, ce qui a provoqué son effacement pendant 24h avant qu’elle ne soit remise en service. Il faut dire que nous n’avons pas de parade à ce genre d’incident», précise le P-DG. Alors, comment expliquer que ces coupures interviennent au niveau de plusieurs régions du pays et d’une façon simultanée ? Niant du revers de la main que ce problème soit d’ordre national, M. Bouterfa a fait savoir que «ces coupures touchent notamment certains quartiers d’Alger qui souffrent d’un problème de défaut de câble souterrain. Il faut au minimum 7 heures pour détecter le câble défaillant». A la question de savoir si ces incidents sont les fruits d’une mauvaise gestion, le patron de Sonelgaz a eu cette réponse : «Souvent, lors des travaux de chantier, les câbles sont endommagés et ne sont pas signalés à la Sonelgaz. En période de surcharge, ces câbles lâchent systématiquement.» Ce n’est pas une affaire de gestion, mais une réalité de terrain, laisse-t-il entendre plus loin.
Par ailleurs, et afin de pallier toutes ces insuffisances, la même source a annoncé que Sonelgaz compte exporter cette énergie électrique vers l’Europe à partir de la fin 2009. «Cette exportation réglera des problèmes techniques sur le réseau national et permettra d’améliorer la situation financière de l’entreprise», a-t-il dit sans plus de détails. Ce choix commercial n’aura aucune incidence sur la production ou la consommation interne, selon M. Bouterfa. Car, justifie-t-il, Sonelgaz produit actuellement 7 300 mégawatts, avec l’entrée en production des centrales de Hadjert Ennos (Tipasa), de Relizane et de Larbaa. «Les centrales de Msila et de Batna seront opérationnelles à partir d’août prochain, et Sonelgaz prévoit de construire d’ici à 2014 deux autres centrales d’une capacité de 400 mégawatts chacune», ajoute-t-il.
source : La Tribune
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