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Les pièces de rechange automobile bientôt fabriquées en Algérie

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  • Les pièces de rechange automobile bientôt fabriquées en Algérie

    En attendant que la concertation engagée depuis aboutisse au courant de cette semaine à une action commune, les 22 membres de l’Association des concessionnaires se préparent déjà à la possibilité de fabriquer localement les pièces de rechange.

    Le porte-parole de l’association a annoncé hier le dépôt du dossier portant demande d’agrément.

    L’association, qui compte parmi ses membres, les concessionnaires des marques les plus vendues en Algérie, dont Renault Algérie qui a écoulé au courant de l’année en cours 20 886 véhicules, suivie par Hyundai (17 000 unité vendues, et Peugeot (13 657 véhicules vendus), accusant difficilement le coup porté par les dispositions contenues dans la loi de finances complémentaire, décide de se redéployer en s’investissant dans la fabrication de la pièce de rechange.

    Une solution qui pourrait rapporter gros, d’autant que le marché national de la pièce détachée est évalué, par les soins de l’association même, à près de un demi-milliard de dollars.

    Le gouvernement gagnera à avoir des fabricants locaux de pièces détachées et en finir avec le fléau de la contrefaçon sur ce produit largement demandé avec tous les risques que cela engendre tant en termes de préjudice économique qu’en insécurité des utilisateurs.

    A travers donc la décision du gouvernement de suspendre les crédits pour l’acquisition des véhicules neufs, la reconversion de l’activité des concessionnaires se présente comme la solution idoine pour réorganiser le marché national de l’automobile qui donne bien des soucis aux pouvoirs publics, et dont la dernière tentative a été la convention passée entre le ministère du Commerce et les concessionnaires afin d’établir une liste des fabricants de cette pièce afin d’en faire une référence pour les Douanes en charge de traquer les importateurs indélicats. Peine perdue, puisque la mesure a fait long feu et le problème est resté en l’état.

    Selon les chiffres avancés par le ministère concerné, 991 tonnes de pièces de rechange automobile sont encore bloquées au niveau des différents ports du pays.

    Le marché national compte 60 concessionnaires et absorbe près de 200 000 véhicules neufs. Une aubaine pour les concessionnaires à qui on reproche le manque d’entrain quant à la professionnalisation du métier.
    Le gouvernement a dû, également, intervenir sur ce chapitre pour rappeler aux concessionnaires que le financement des véhicules mis sur le marché est financé par les crédits bancaires octroyés aux demandeurs particuliers, d’où l’obligation qui leur a été faite, au terme du décret promulgué à l’occasion de livrer le véhicule dans les 30 jours, à partir de la date de commande. La mesure n’a pas été satisfaite pour autant par l’ensemble des concessionnaires aujourd’hui privés de crédits.

    Quelque temps à peine avant la promulgation de la loi de finances complémentaire pour 2009, le président de l’association expliquait que le marché ne pourrait pas supporter une hausse de la taxe sur les véhicules, réitérant le besoin d’être associée en tant qu’association aux décisions qui sont prises. «Nous demeurons toujours une force de proposition, c’est pour cela que nous œuvrons pour le dialogue et la concertation.
    Aujourd’hui, chaque responsable décide à propos du secteur de l’automobile, sans prendre en considération la réalité du terrain et encore moins l’avis du professionnel de l’automobile.»

    La loi de finances complémentaire coupe la poire en deux : en supprimant le crédit pour l’acquisition du véhicule neuf, elle permettra au moins aux concessionnaires de prospecter d’autres horizons afin d’affiner les parts de marché de tout un chacun et de façon pérenne.

    La nouvelle république

  • #2
    Les pièces de rechange automobile bientôt fabriquées en Algérie
    et tout de suite apres les Appels d'offre à l'echelle Asiatique pour recruter la Main d'oeuvre pour cette Usine :22: :22:

    à quoi ca sert donc des investissements du genre ?

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    • #3
      je parlais dernièrement avec un industriel Algerien qui a fermé son usine qui employer 200 personnes , pour investir dans l'import import, alors quand je lui avait demandé pourquoi il a opté pour ce choix, il m'avait répondu, <<pourquoi je me casserai la tête , avec tous les problemes d'une usine de 200 personnes , alors que je peux gagner autant dans l'import import >>, je pense que le cas de cet industriel est la réponse pour savoir pourquoi il n'y a pas d'investissement dans ce pays.
      Faute de grives , nous mangeons des Merles

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      • #4
        Il faut répandre la culture du "consommer algérien". Il faut que les consommateurs deviennent trés regadant sur le tux d'intégration mais un nchangement culturel ne se fait malheureusemet pas en cliquant les doigts.

        Pourquoi cette mesure protectionniste qui ne dit pas son nom? A mon avis, c'st la seule qui puisse ête adoptée sans que l'Algérie soit accusée de protectionnisme du moment où notre pays est lié à des conventions internationales de libre échange, d'égalité de traitement ( et je vous dis pas comment sera l'Algérie aprés l'adhésion à l'OMC).

        L'autre question est de savoir si cette mesure est réalisable? oui, à condition de convaincre les barons de l'import/import qui ne sont que des entrepreneurs sponsorisés par les généraux et les ministres quand ce n'est pas des membres de leurs familles.

        A vous d'en juger. L'Algérie va mal et elle s'en sortira pas sans la contribution de ses enfants.

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