Tweet
A l'occasion du 10e anniversaire du règne de Mohammed VI, Roi du Maroc, la représentation diplomatique du royaume chérifien au Gabon a organisé le 30 juillet à Libreville une cérémonie de commémoration. Cet événement a permis de mettre en exergue les fruits de la riche coopération qu'entretiennent les deux pays dans les domaines politiques, commerciaux, infrastructurels, financiers ou encore sanitaires.
Profitant du bilan du Roi Mohammed VI à la tête du Royaume du Maroc, la coopération maroco-gabonaise a fait le point sur les nombreux fruits des échanges bilatéraux multisectoriels qu'ils entretiennent depuis de nombreuses années.
L'axe Rabat-Libreville est né sur l'amitié entre le défunt Roi du Maroc Hassan II et le défunt président Bongo Ondimba. Aussi, sur le plan politique, les autorités marocaines ont salué le soutien répété du président gabonais à la question de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
Sur le volet commercial, l'intérêt croissant des opérateurs économiques marocains pour le marché gabonais a permis au Gabon de se hisser à la 2e place des fournisseurs du royaume chérifien en Afrique subsaharienne, et au 10e rang des clients du Maroc.
Les exportations gabonaises au Maroc sont constituées essentiellement du bois et de produits divers d'origine animale et végétale. Le Maroc exporte principalement vers le Gabon des produits alimentaires, de demi-produits divers, des équipements industriels, des fils et câbles électriques, ou encore des textiles.
Dans le secteur forestier, les deux pays avaient signé à la fin de l'année 2008 la convention d'exploitation et de développement des plantations d'eucalyptus de Ndouaniang, dans l'Estuaire, qui avait notamment permis la plantation de 20 000 hectares d'eucalyptus.
Concernant l'industrie, les rencontres initiées par le défunt président Bongo Ondimba au Maroc avec ANK International avaient permis en novembre dernier la pose de la première pierre de l'unité industrielle de 23 000 hectares destinée à extraire l'amidon du manioc.
La visite ce mois de juillet 2009 du ministre gabonais des Transports au Maroc a permis le renouvellement de l'accord aérien entre les deux pays et la signature d'une convention de coopération technique bilatérale. En mai dernier, une mission d'experts marocains étaient venus à Libreville poser les bases d'un partenariat dans le secteur des transports aérien, routier, de la navigation et de la sûreté aérienne.
Un protocole de coopération agricole et de développement a été signé depuis 2006 à Rabat, qui avait permis en juin de la même année la venue au Gabon d'une délégation marocaine pour identifier des projets dans le secteur de la production végétale et animale.
Un des grands axes de la coopération entre les deux pays est certainement aussi les télécommunications, avec le rachat en 2007 par Maroc Télécom de 51% du capital de Gabon Télécom et sa filiale mobile Libertis, avec un plan d'investissement de 100 milliards de francs CFA sur 5 ans.
Le chapitre des finances n'est pas en reste avec l'acquisition en novembre 2008 de 59% du capital de l'Union gabonaise de banque (UGB), la 2e banque du Gabon, par l'Attijariwafa Bank (AWB).
Cette coopération a également touché le secteur minier avec des permis d'exploration aurifère accordés à un groupe marocain dans deux régions du Gabon, dont certaines sont déjà arrivées à terme.
L'éducation et la formation tiennent également une bonne place dans ces relations avec 40 places pédagogiques dotées de bourses marocaines réservées chaque année à des Gabonais, alors que le royaume chérifien compte environ 300 étudiants gabonais dans ses universités et écoles supérieures.
Dans le secteur de la Santé enfin, la clinique El Rapha et l'Hôpital militaire d'instruction des armées Omar Bongo Ondimba accueillent de nombreux coopérants marocains, alors que la signature de la convention de partenariat sur la formation des personnels de santé à l'Institut national de formation d'action sanitaire et sociale (INFASS) est imminente.
Ces nombreuses concrétisations tracent un bel avenir aux relations maroco-gabonaises et il est certain que le Gabon a trouvé dans le Maroc un partenaire stratégique pour relever les défis de diversification de l'économie nationale, de lutte contre la pauvreté, d'amélioration des infrastructures, dans le cadre d'un partenariat Sud-Sud, et gagnant-gagnant.
gaboneco
Profitant du bilan du Roi Mohammed VI à la tête du Royaume du Maroc, la coopération maroco-gabonaise a fait le point sur les nombreux fruits des échanges bilatéraux multisectoriels qu'ils entretiennent depuis de nombreuses années.
L'axe Rabat-Libreville est né sur l'amitié entre le défunt Roi du Maroc Hassan II et le défunt président Bongo Ondimba. Aussi, sur le plan politique, les autorités marocaines ont salué le soutien répété du président gabonais à la question de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
Sur le volet commercial, l'intérêt croissant des opérateurs économiques marocains pour le marché gabonais a permis au Gabon de se hisser à la 2e place des fournisseurs du royaume chérifien en Afrique subsaharienne, et au 10e rang des clients du Maroc.
Les exportations gabonaises au Maroc sont constituées essentiellement du bois et de produits divers d'origine animale et végétale. Le Maroc exporte principalement vers le Gabon des produits alimentaires, de demi-produits divers, des équipements industriels, des fils et câbles électriques, ou encore des textiles.
Dans le secteur forestier, les deux pays avaient signé à la fin de l'année 2008 la convention d'exploitation et de développement des plantations d'eucalyptus de Ndouaniang, dans l'Estuaire, qui avait notamment permis la plantation de 20 000 hectares d'eucalyptus.
Concernant l'industrie, les rencontres initiées par le défunt président Bongo Ondimba au Maroc avec ANK International avaient permis en novembre dernier la pose de la première pierre de l'unité industrielle de 23 000 hectares destinée à extraire l'amidon du manioc.
La visite ce mois de juillet 2009 du ministre gabonais des Transports au Maroc a permis le renouvellement de l'accord aérien entre les deux pays et la signature d'une convention de coopération technique bilatérale. En mai dernier, une mission d'experts marocains étaient venus à Libreville poser les bases d'un partenariat dans le secteur des transports aérien, routier, de la navigation et de la sûreté aérienne.
Un protocole de coopération agricole et de développement a été signé depuis 2006 à Rabat, qui avait permis en juin de la même année la venue au Gabon d'une délégation marocaine pour identifier des projets dans le secteur de la production végétale et animale.
Un des grands axes de la coopération entre les deux pays est certainement aussi les télécommunications, avec le rachat en 2007 par Maroc Télécom de 51% du capital de Gabon Télécom et sa filiale mobile Libertis, avec un plan d'investissement de 100 milliards de francs CFA sur 5 ans.
Le chapitre des finances n'est pas en reste avec l'acquisition en novembre 2008 de 59% du capital de l'Union gabonaise de banque (UGB), la 2e banque du Gabon, par l'Attijariwafa Bank (AWB).
Cette coopération a également touché le secteur minier avec des permis d'exploration aurifère accordés à un groupe marocain dans deux régions du Gabon, dont certaines sont déjà arrivées à terme.
L'éducation et la formation tiennent également une bonne place dans ces relations avec 40 places pédagogiques dotées de bourses marocaines réservées chaque année à des Gabonais, alors que le royaume chérifien compte environ 300 étudiants gabonais dans ses universités et écoles supérieures.
Dans le secteur de la Santé enfin, la clinique El Rapha et l'Hôpital militaire d'instruction des armées Omar Bongo Ondimba accueillent de nombreux coopérants marocains, alors que la signature de la convention de partenariat sur la formation des personnels de santé à l'Institut national de formation d'action sanitaire et sociale (INFASS) est imminente.
Ces nombreuses concrétisations tracent un bel avenir aux relations maroco-gabonaises et il est certain que le Gabon a trouvé dans le Maroc un partenaire stratégique pour relever les défis de diversification de l'économie nationale, de lutte contre la pauvreté, d'amélioration des infrastructures, dans le cadre d'un partenariat Sud-Sud, et gagnant-gagnant.
gaboneco
Commentaire