APA-Rabat (Maroc) L’Espagne a offert officiellement samedi sa médiation pour une normalisation entre le Maroc et l’Algérie afin d’esseoir « une entente » dans la région du Maghreb.
Madrid est « prêt à œuvrer pour encourager » la normalisation des relations entre Rabat et Alger, a assuré le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos, à l’issue d’un entretien avec son homologue marocain, Taib Fassi Fihri, à Tanger, au nord du pays, où se déroulent depuis jeudi les festivités de dix ans de règne de Mohammed VI.
« L’Espagne encourage les deux pays à se rapprocher davantage et est prête à agir pour favoriser un climat d’entente et d’amitié dans la région du Maghreb », a déclaré le responsable ibérique dont les propos ont été rapportés par les médias officiels marocains.
La réaction espagnole intervient deux jours seulement après le nouvel appel lancé par le Roi Mohammed VI à l’Algérie pour une normalisation entre les deux pays maghrébins.
S’adressant au peuple marocain à l’occasion de dix ans de son règne, le souverain alaouite avait souligné que le Maroc est « animé par une volonté sincère de contribuer à l’émergence des conditions nécessaires à la dynamisation de l’action maghrébine commune ».
« Aussi, réaffirmons-nous notre volonté sincère de normaliser les relations maroco-algériennes dans le cadre d’une vision prospective et constructive, qui tranche avec les positions anachroniques héritées d’une époque révolue », avait notamment fait valoir le Roi Mohammed VI.
La plus haute autorité marocaine avait fustigé au passage « l’obstination des autorités algériennes à maintenir la fermeture unilatérale des frontières terrestres », entre les deux pays, fermées par Alger depuis 1994.
« Cette attitude, regrettable et injustifiée, est contraire aux droits fondamentaux de deux peuples voisins et frères, notamment celui d’exercer leurs libertés individuelles et collectives en matière de circulation et d’échanges humains et économiques », s’était-il indigné.
La frontière terrestre entre le Maroc et l’Algérie, longue de près de 1700 km, avait été fermée sur décision d’Alger après des attentats terroristes commis en 1994 à Marrakech , au centre du Maroc, par des ressortissants algériens faisant deux morts parmi les touristes étrangers.
Rabat avait accusé les services secrets algériens d’être derrière les attentats, donnant lieu à une riposte par la fermeture des frontières est du côté algérien.
L’Algérie, qui appuie le front Polisario basé sur son sol, avance que la normalisation doit s’inscrire dans « une démarche globale » notamment la résolution de la question du Sahara, sous souveraineté marocaine depuis fin 1975.
Le Front Polisario, basé en Algérie depuis fin 1975, réclame un référendum d’autodétermination jugé « inapplicable » et « irréaliste » par Rabat et par une bonne partie de la communauté internationale.
Arrivés à leur quatrième round en mars 2008, les pourparlers de Manhasset, sur le sol américain, auxquels prennent part le Maroc et le Polisario en plus de la Mauritanie et de l’Algérie en tant qu’observateurs, bloquent sur les positions opposées des protagonistes.
Des pourparlers restreints et informels devraient avoir lieu en Autriche pour la relance des négociations entre le Maroc et le Polisario.
YB/od/APA 01-08-2009
Madrid est « prêt à œuvrer pour encourager » la normalisation des relations entre Rabat et Alger, a assuré le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos, à l’issue d’un entretien avec son homologue marocain, Taib Fassi Fihri, à Tanger, au nord du pays, où se déroulent depuis jeudi les festivités de dix ans de règne de Mohammed VI.
« L’Espagne encourage les deux pays à se rapprocher davantage et est prête à agir pour favoriser un climat d’entente et d’amitié dans la région du Maghreb », a déclaré le responsable ibérique dont les propos ont été rapportés par les médias officiels marocains.
La réaction espagnole intervient deux jours seulement après le nouvel appel lancé par le Roi Mohammed VI à l’Algérie pour une normalisation entre les deux pays maghrébins.
S’adressant au peuple marocain à l’occasion de dix ans de son règne, le souverain alaouite avait souligné que le Maroc est « animé par une volonté sincère de contribuer à l’émergence des conditions nécessaires à la dynamisation de l’action maghrébine commune ».
« Aussi, réaffirmons-nous notre volonté sincère de normaliser les relations maroco-algériennes dans le cadre d’une vision prospective et constructive, qui tranche avec les positions anachroniques héritées d’une époque révolue », avait notamment fait valoir le Roi Mohammed VI.
La plus haute autorité marocaine avait fustigé au passage « l’obstination des autorités algériennes à maintenir la fermeture unilatérale des frontières terrestres », entre les deux pays, fermées par Alger depuis 1994.
« Cette attitude, regrettable et injustifiée, est contraire aux droits fondamentaux de deux peuples voisins et frères, notamment celui d’exercer leurs libertés individuelles et collectives en matière de circulation et d’échanges humains et économiques », s’était-il indigné.
La frontière terrestre entre le Maroc et l’Algérie, longue de près de 1700 km, avait été fermée sur décision d’Alger après des attentats terroristes commis en 1994 à Marrakech , au centre du Maroc, par des ressortissants algériens faisant deux morts parmi les touristes étrangers.
Rabat avait accusé les services secrets algériens d’être derrière les attentats, donnant lieu à une riposte par la fermeture des frontières est du côté algérien.
L’Algérie, qui appuie le front Polisario basé sur son sol, avance que la normalisation doit s’inscrire dans « une démarche globale » notamment la résolution de la question du Sahara, sous souveraineté marocaine depuis fin 1975.
Le Front Polisario, basé en Algérie depuis fin 1975, réclame un référendum d’autodétermination jugé « inapplicable » et « irréaliste » par Rabat et par une bonne partie de la communauté internationale.
Arrivés à leur quatrième round en mars 2008, les pourparlers de Manhasset, sur le sol américain, auxquels prennent part le Maroc et le Polisario en plus de la Mauritanie et de l’Algérie en tant qu’observateurs, bloquent sur les positions opposées des protagonistes.
Des pourparlers restreints et informels devraient avoir lieu en Autriche pour la relance des négociations entre le Maroc et le Polisario.
YB/od/APA 01-08-2009
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