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Situation Sécuritaire, Grogne Sociale, Instabilité Du Marché

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    SITUATION SÉCURITAIRE, GROGNE SOCIALE, INSTABILITÉ DU MARCHÉ
    Le silence radio des partis de l’opposition


    En dépit des événements importants, rien ne semble les tirer de leur léthargie.

    C’est l’été du congé politique. Alors que le pays vit au rythme d’événements de haute importance, les partis politiques se confinent dans un silence des plus intrigants. Loi de finances complémentaire (LFC), situation sécuritaire, recul du taux de réussite au Bac, instabilité du marché de produits agricoles de large consommation, la disposition prises pour faire face à la grippe porcine, statuts particuliers qui tardent à voir le jour pour des pans entiers de travailleurs du secteur public, week-end porté à vendredi et samedi, retard constaté dans l’achèvement des travaux de l’autoroute Est-Ouest. Autant de sujets qui ne sont pas arrivés à faire sortir les partis politiques de leur léthargie. Hormis les manifestations de soutien apporté, à répétition, par les «partis de la coalition présidentielle», les autres formations politiques dites de l’opposition affichent une incapacité criante à cerner le contexte politique dans lequel évolue le pays, actuellement.
    Pis encore, ces partis ne semblent pas en mesure de présenter «l’alternative» dont ils se sont fait les chantres.
    A titre d’exemple, que pensent les partis politiques qui se revendiquent de l’opposition de la LFC? Rien ou presque, du moins, leur silence permet de formuler des doutes sur leurs capacités à établir, ne serait-ce qu’une lecture critique du texte de loi. Adoptées par l’ordonnance 09-01 du 22 juillet dernier, les dispositions de la loi de finances complémentaire n’ont suscité aucune réaction significative de la part des partis politiques de «l’opposition». Ni le FFS, ni le RCD, ni le PT et encore moins le MNA, pour ne citer que ceux-là, ne se sont exprimés sur la question.
    Pourtant le texte de loi en question comporte des dispositions qui marquent une réorientation profonde de la politique budgétaire du pays. Ainsi il est stipulé que «les investissements étrangers ne peuvent être réalisés que dans le cadre d’un partenariat dont l’actionnariat national résident représente 51% au moins du capital social». Le même texte prévoit des restrictions sur les opérations d’importation. Désormais, ces dernières ne peuvent plus être effectuées par la seule présentation d’une procuration.
    En effet, la présence du titulaire du registre du commerce est obligatoire. Aussi, «il est institué une taxe de domiciliation bancaire sur les opérations d’importation de biens ou services». Pour l’importation de biens ou de la marchandise, la taxe de la demande d’ouverture d’un dossier de domiciliation est fixée à 10.000DA.
    Concernant la domiciliation pour les importations de service, le tarif de la taxe est relevé à raison de 3% du montant de cette opération. Tenant son conseil national deux jours seulement après l’adoption de la LFC, le FFS n’a point formulé de lecture concernant les enjeux entourant ce texte ainsi que les répercussions sur la vie économique nationale.
    Dans sa «contribution» aux travaux du conseil, Karim Tabbou, premier secrétaire national du parti, s’est contenté de dresser un constat général de la scène politique du pays sur fond de nihilisme tranchant avec le discours, habituellement, véhiculé par le plus vieux parti d’opposition. Ainsi, le parti d’Aït Ahmed se trouve dans l’incapacité d’anticiper sur les événements et leur implication politique directe sur le pays.
    De son côté, le RCD connaît un «processus d’assainissement» dont nombre de militants, des cadres, voire de hauts responsables ont fait les frais. Pour le Parti des travailleurs, les sorties publiques de sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, lui ont offert l’occasion de développer son discours habituel sous de multiples formes. Pour ainsi dire, les revendications de Louisa Hanoune tournent autour d’une seule qui semble invariable.
    Il s’agit, bien sûr, d’organiser des élections législatives anticipées. De son côté, le MNA observe le silence radio en attendant les prochains rendez-vous électoraux. Sur un autre plan, le parti Liberté et Justice de Mohamed Saïd et l’Union pour la democratie et la république (UDR) de Amara Benyounès demeurent en attente de leur agrément, l’un promettant «le changement» et l’autre «la politique autrement».
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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