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Vingt-quatre agents de sécurité sous contrat avec l’ASS (Aurès sécurité et services) depuis l’an 2000 puis avec l’ERCE (Entreprise nationale de ciment et dérivés), ex- SNMC de Bordj-Bou-Arréridj, depuis 2005, voyant leurs contrats expirer vendredi 31 juillet 2009, après la liquidation de la cimenterie et le départ des travailleurs, ont tenté de se suicider, en se mettant sur le sommet d’un silo de l’entreprise haut d’environ une trentaine de mètres, mercredi dernier. Il est à signaler qu’une tentative du genre a eu samedi dernier.
Le pire a été évité grâce l’intervention des autorités locales, à leur tête le chef du cabinet de la wilaya. Ce dernier est parvenu à les raisonner, en leur promettant une indemnisation pour fin de leurs contrats.
Non convaincus, deux de ces agents, pères de famille, ont retenté de mettre fin à leur vie. F. Harzallah et R. Mahfoud ont brisé la vitre du laboratoire d’amiante et avalé chacun presque 2 kg d'amiante bleue, ce qui a nécessité leur transfert au CHU de Sétif puis dans une clinique de la même localité.
L’un d’eux a dû subir un double lavage stomaco-anal.«Le médecin m’a conseillé de me rendre d’urgence dans une structure sanitaire spécialisée en Angleterre, en France ou en Iran», dira-t-il.
Quoi qu’il en soit, il faudra retenir, selon les propos des syndicalistes, qu’«il est strictement interdit d’exposer des ouvriers contractuels à un contact direct avec l’amiante (art. 13)», selon le Journal officiel du 31 février 2004. Ces agents de sécurité revendiquent une indemnité conséquente (5,5 millions de centimes par mois sur 10 ans d’exercice) et une réintégration en cas de transfert du site vers une autre activité industrielle. Les retraités de l’ERCE soutiennent les protestataires et promettent d’être présents lors du prochain sit-in devant les représentants du ministère de tutelle.
Par le soir
Le pire a été évité grâce l’intervention des autorités locales, à leur tête le chef du cabinet de la wilaya. Ce dernier est parvenu à les raisonner, en leur promettant une indemnisation pour fin de leurs contrats.
Non convaincus, deux de ces agents, pères de famille, ont retenté de mettre fin à leur vie. F. Harzallah et R. Mahfoud ont brisé la vitre du laboratoire d’amiante et avalé chacun presque 2 kg d'amiante bleue, ce qui a nécessité leur transfert au CHU de Sétif puis dans une clinique de la même localité.
L’un d’eux a dû subir un double lavage stomaco-anal.«Le médecin m’a conseillé de me rendre d’urgence dans une structure sanitaire spécialisée en Angleterre, en France ou en Iran», dira-t-il.
Quoi qu’il en soit, il faudra retenir, selon les propos des syndicalistes, qu’«il est strictement interdit d’exposer des ouvriers contractuels à un contact direct avec l’amiante (art. 13)», selon le Journal officiel du 31 février 2004. Ces agents de sécurité revendiquent une indemnité conséquente (5,5 millions de centimes par mois sur 10 ans d’exercice) et une réintégration en cas de transfert du site vers une autre activité industrielle. Les retraités de l’ERCE soutiennent les protestataires et promettent d’être présents lors du prochain sit-in devant les représentants du ministère de tutelle.
Par le soir