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Grippe aviaire: L’ENV d’El Harrach monte au créneau

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  • Grippe aviaire: L’ENV d’El Harrach monte au créneau

    Grippe aviaire

    L’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alger (El Harrach) vient de donner une autre dimension aux débats d’actualité sur le problème de la grippe aviaire, et ce dans le cadre des troisièmes Journées vétérinaires ou en même temps d’autres questions ont été abordées et notamment celles relatives à l’élevage et aux pathologies, voire les avicoles et cunicoles.
    Par rapport aux différents points de vues ayant émané du secteur de la santé et celui de l’agriculture, il s’agit selon le Dr Meriem Benmahdi, du comité d’organisation, “d’une mise au point sur la question”, car, “il faudrait désormais nous attaquer aux sources de cette maladie et donc à ses supports, notamment le milieu animal, car la coordination des moyens de lutte doit impliquer toutes les autorités sanitaires, avec la nécessité vitale d’informer et de collaborer avec les éleveurs”.
    D’importants spécialistes et universitaires nationaux ont animé ces journées auxquelles ont participé d’importantes personnalités et cadres, notamment du ministère de l’Agriculture et de la Pêche.
    Au menu de ces Journées, l’on a enregistré l’intervention du Pr. Arlette Laval (ENV de France) qui considère que la grippe aviaire est une maladie infectieuse très contagieuse et très grave. Ses virus sont pathogènes pour de nombreuses espèces animales domestiques et sauvages, ainsi que pour l’homme.
    Elle représente une menace très sérieuse à la fois pour la santé humaine et pour les productions avicoles.
    Les 3es Journées des sciences vétérinaires ont permis par ailleurs la mise en valeur d’un certain nombre de recherches scientifiques en la matière notamment celles de A. Aimeur, O. Bouaziz, F. Smatti, (université Mentouri - Constantine) et du Pr. J.L Cheval - (Nantes) sur les mycoplasmoses, de M. Berchiche, N. Zerrouki (Université de Tizi Ouzou) et G. Bolet (Toulouse) sur le lapin, de A. Ayaâchi, A.Kassah, N. Alloui, E.H Ghennam et D. Zerghina (Université de Batna) sur un élevage de reproducteurs-chair dans la région de Batna, Djellai (Alger) sur l’élevage de l’autruche en Algérie, et d’un groupe de chercheurs à l’INA sur la pathologie du petit gibier à plume (cas de la perdrix).
    En somme, ces Journées d’étude et de sensibilisation sont telles que leur contenu scientifique et leur apport au plan empirique sont actuellement d’une utilité vitale pour l’élaboration de stratégies de lutte et de prévention contre toutes formes de maladies et d’épidémies liées au milieu animal.
    Notre pays avec 2400000 m2 abrite une faune très riche et diversifiée. De par leur situation géographique l’Algérie, la Tunisie et le Maroc occupent une position charnière dans les systèmes de migrations dans l’Ouest paléarctique. Ils constituent une grande zone d’hibernation pour de nombreuses espèces nichant en Eurasice et aussi un lieu de halte pour les oiseaux d’Algérie au nombre de 406 espèces.


    Source: El Moudjahid du 15/12/05

  • #2
    Il est plaisant de constater que les professionnels et les politiques mesurent l'ampleur de la menace sur le long terme et s'unissent ensemble.

    Merci Tin-Hinan pour l'info.

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