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Les Fetes Familiales, Les Plages Et Le Ramadhan Ameutent Les Emigres

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  • Les Fetes Familiales, Les Plages Et Le Ramadhan Ameutent Les Emigres

    LES FETES FAMILIALES, LES PLAGES ET LE RAMADHAN AMEUTENT LES EMIGRES.
    RACINES !

    267 000 émigrés sont rentrés au pays en un mois. Cet engouement, s'il s'explique par l'impératif de répondre aux fêtes familiales l'attrait de la mer et l'avènement du Ramadhan, coïncidant cette année avec la période des vacances, n'en dénote pas moins de la nostalgie et l'attachement des Algériens à leur patrie. L’Algérie est reputée pour ses montagnes, et pour son soleil en permanence. D'une longueur de 1 200 km, son littoral avec ses plages au sable doré, fait rêver plus d'un. En cette période d'été notamment, un bon nombre de nos compatriotes résidant dans différentes villes du monde préfèrent passer leurs vacances dans leur pays d'origine. En plus, de tous les beaux paysages qui forment des décors charmant les vues, les fêtes familiales ont une place privilégiée dans le coeur de nos « émigrés ». Comme à l'accoutumée, ces Algériens vivant à l'étranger courent, bien avant l'été, derrière une réservation et envahissent les ports et les aéroports algériens pour des vacances dans leur pays durant la longue trêve estivale.
    Ils ont parcouru des milliers de kilomètres venant de partout et notamment d'Europe, où ils sont les plus nombreux, à la recherche du soleil de leur pays et de l'affection des proches qu'ils n'ont pas vu, pour certains, depuis bien longtemps.
    Par avion ou par bateau, tous les chemins mènent en Algérie. Selon la chargée de la communication d'Air Algérie, l'Aéroport international d'Alger à lui seul, a enregistré, dans la période allant du 28 juin au 31 juillet, 152 000 passagers algériens venus de France, de Turquie et même d'Espagne. Le Port d'Alger a aussi connu un dense mouvement. En effet, l'Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV) a embarqué sur ces ferries, du 1er juin au 26 juillet, près de 115 000 passagers et plus de 32 000 véhicules, dont la plupart représentaient la communauté algérienne établie à l'étranger, selon la direction commerciale.
    Ainsi, Keltoum, une ressortissante algérienne de 47 ans résidant dans la région parisienne, en France, depuis une trentaine d'années, rentre régulièrement en Algérie pour de longs séjours notamment pendant l'été. Selon elle, c'est une sorte de coutume qu'elle n'échangerait contre rien au monde.
    Assistante juridique en France, originaire de Sétif, cette dame dit aimer le soleil de son pays et qu'elle reste très attachée à ses origines, et les traditions de ses ancêtres. «Je suis partie en France à l'âge de 17 ans mais je ne peux me passer de mes coutumes, qui me sont chères », ajoute cette dame avec une fierté non dissimulée. Pour sa part, Fatma, 50 ans, rentre de Rome comme chaque année en compagnie de sa fille Samah, une étudiante de 18 ans. originaire de Sidi Aïssa, près de Bou Saâda, elle vient elle aussi se ressourcer auprès des Algériens et prendre un peu de chaleur familiale dans la valise du retour.
    « Tout me manque, mon pays, ma ville, mes parents, mes amis d'enfance, mon entourage et mes coutumes », dit-elle, les larmes aux yeux. Pourtant, vivant en Italie depuis 25 ans, elle affirme ne rater aucune opportunité pour rentrer au pays, même en hiver. Autre motivation, le Ramadhan, « Je m'organise pour visiter mon pays pendant la saison estivale mais je m'arrange aussi pour donner l'occasion à mes deux autres enfants, Mahdi âgé de 27 ans et Farah de 25 ans, de passer le mois de Ramadhan en Algérie, confie Fatma. Quant à Nabila, une Algérienne de 24 ans, elle dira : «Je viens en Algérie pour la première fois, afin de passer quelques semaines de vacances dans mon pays et surtout pour me ressourcer. » Originaire de Constantine, elle vit actuellement à Caen en France. Elle n'a pas manqué évidemment d'exprimer sa joie de découvrir son pays d'origine et profiter de ses multiples bienfaits. Elle le manifeste avec la satisfaction du but atteint.
    « J'ai toujours voulu connaître ma patrie d'origine, et profiter de la chaleur familiale et découvrir mes racines et ma culture, m'y voilà enfin » a-t-elle tenu à préciser. Elle souhaite, enfin, revenir chaque année sur la terre des ancêtres. Mohand débarqué de Suisse, de Genève précisément, accompagné de sa femme et de ses trois enfants, est tout simplement comblé de pouvoir passer quelques semaines de vacances en Algérie, après dix ans d'éloignement. « Je vis en France depuis dix-neuf ans, je venais chaque année durant la saison estivale, mais cette fois, je ne suis pas rentré depuis dix ans » a-t-il confié. Cet Algérien de 57 ans, natif de Tizi Ouzou, affirme parler fréquemment de l'Algérie à ses enfants et qu'il leur a appris leur langue maternelle et les traditions algériennes. Loin des yeux, loin du coeur, ce proverbe n'a pas droit de cité auprès de notre communauté établie à l'étranger.
    Le courrier d'Algérie
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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