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En dépit de la crise économique mondiale, l'Algérie est l'un des pays qui reste attractif pour les investissements étrangers. Le niveau est certes modeste mais des signes de reprise sont réels. Outre les grands projets structurants lancés ces dernières années et qui ont attiré de nombreuses sociétés étrangères, l'intérêt est croissant pour de nouveaux créneaux.
L'industrie en fait partie comme le tout récent protocole d'accord signé samedi dernier à Alger entre un "groupement d'opérateurs économiques algériens, émiratis et allemands". Ce protocole d'accord porte notamment sur la création de "trois sociétés mixtes qui auront à charge de conduire et d'exploiter des projets industriels au niveau des pôles mécaniques de Ain Smara, Oued Hamimine et Tiaret", selon le communiqué du premier ministère.
L'accord prévoit également un partenariat dans le domaine "commercial et technologique". La partie émiratie de ce groupement se compose du groupe Aabar investments tandis que celle d'Allemagne comprend les sociétés Man Ferrostaale, Daimler, Deutz MTU et Reinmettal. Néanmoins, le communiqué ne précise pas le montant de ces investissements.
Abbar investments, mondialement connu, a diversifié ses investissements et, depuis mars dernier, il est actionnaire à hauteur de 10% de Daimler du groupe automobile allemand. Les deux nouveaux partenaires des Algériens dans l'accord précité. Les Emiratis comme les Allemands, renforcent par là leur présence dans le paysage économique national. En effet, plusieurs entreprises allemandes ont réussi à établir des partenariats dans les secteurs du BTP, des transports et de la logistique avec des sociétés algériennes, à l'exemple de Dywidag qui a conclu un partenariat avec l'entreprise publique Cosider pour la réalisation du dernier tronçon de la ligne principale du métro d'Alger et qui vient de lancer le chantier de l'extension Est (Haï El Badr-El Harrach).
Autre grand projet, la prise de participation dans le capital de l'usine de plâtre de Hassiane El Toual (ex-Fleurus dans la banlieue Est d'Oran), à hauteur de 50% par la société Knauf, leader mondial dans ce domaine qui désire acquérir 100% du capital de l'entreprise publique. Henkel est l'autre partenariat algéro-allemand édifiant dans le domaine des détergents domestiques. Les Emiratis, qui occupent la 4e place des investisseurs en Algérie, comptent, grâce à la présence du fonds Aarba Investments consolider davantage leur position. Entre 2002 et 2007, les Emiratis ont inscrit des projets d'une valeur de 1,1 milliard de dollars au niveau de l'ANDI.
Abdelghani M / Le Maghreb
L'industrie en fait partie comme le tout récent protocole d'accord signé samedi dernier à Alger entre un "groupement d'opérateurs économiques algériens, émiratis et allemands". Ce protocole d'accord porte notamment sur la création de "trois sociétés mixtes qui auront à charge de conduire et d'exploiter des projets industriels au niveau des pôles mécaniques de Ain Smara, Oued Hamimine et Tiaret", selon le communiqué du premier ministère.
L'accord prévoit également un partenariat dans le domaine "commercial et technologique". La partie émiratie de ce groupement se compose du groupe Aabar investments tandis que celle d'Allemagne comprend les sociétés Man Ferrostaale, Daimler, Deutz MTU et Reinmettal. Néanmoins, le communiqué ne précise pas le montant de ces investissements.
Abbar investments, mondialement connu, a diversifié ses investissements et, depuis mars dernier, il est actionnaire à hauteur de 10% de Daimler du groupe automobile allemand. Les deux nouveaux partenaires des Algériens dans l'accord précité. Les Emiratis comme les Allemands, renforcent par là leur présence dans le paysage économique national. En effet, plusieurs entreprises allemandes ont réussi à établir des partenariats dans les secteurs du BTP, des transports et de la logistique avec des sociétés algériennes, à l'exemple de Dywidag qui a conclu un partenariat avec l'entreprise publique Cosider pour la réalisation du dernier tronçon de la ligne principale du métro d'Alger et qui vient de lancer le chantier de l'extension Est (Haï El Badr-El Harrach).
Autre grand projet, la prise de participation dans le capital de l'usine de plâtre de Hassiane El Toual (ex-Fleurus dans la banlieue Est d'Oran), à hauteur de 50% par la société Knauf, leader mondial dans ce domaine qui désire acquérir 100% du capital de l'entreprise publique. Henkel est l'autre partenariat algéro-allemand édifiant dans le domaine des détergents domestiques. Les Emiratis, qui occupent la 4e place des investisseurs en Algérie, comptent, grâce à la présence du fonds Aarba Investments consolider davantage leur position. Entre 2002 et 2007, les Emiratis ont inscrit des projets d'une valeur de 1,1 milliard de dollars au niveau de l'ANDI.
Abdelghani M / Le Maghreb