Le parcours Souad (20 ans) avec les pensionnats est très périlleux. Arrivant à Alger, elle loue un studio, à 10 000 DA. Jusque-là tout était normal, car Souad travaillait dans une pizzeria, elle rentrait le soir, sombrait dans le sommeil, après une journée fatigante. Au bout de quelques jours, elle découvre que la propriétaire de la maison fouillait dans ses affaires, lui volait même de l’argent. Quand elle réclamait son argent volé, elle recevait des insultes et des menaces de la propriétaire,car elle n’avait guère le choix. Ainsi, la propriétaire ne restait pas dans le vol, elle accusait Souad d’avoir mis l’œil sur son mari.
"Cette femme n’est pas normale, elle me volait, fouillait mes affaires. Elle m’avait même imposé un prix tout autre que celui que je payais. Je devais payer ainsi 15 000 DA, sinon, je retrouverai mes affaires dehors. Je décidai de parler avec son mari lui expliquant que je ne pouvais pas payer cette somme? J’ai pu le convaincre de me laisser au moins le temps de chercher où aller. Je commençais mes petites recherches. Hélas, en rentrant le soir, j’ai trouvé toutes mes affaires devant la porte. Elle me lança aussitôt au nez, : tu n’as signé aucun papier et ce n’est pas a cause de toi que je perdrai mon mari. Tôt, je suis partie en quête d’un toit, obligée de m’installer dans un pensionnat, qui n’a de pensionnat que le nom. Un grand désordre, une anarchie totale, la propriétaire commença à me réciter les règlements intérieurs. Elle m’accompagnait dans ma chambre que je devais partager avec d’autres filles, tout était sale, c’était horrible. Après trois mois, je quittai cet enfer, pour un autre pensionnat qui n’était pas trop différent des autres…”
Souad vit toujours dans un pensionnat, son travail comme serveuse dans une pizzeria lui rapporte des misères. Elle tente de mettre de côté un peu de sous, elle nous confie que son seul rêve aujourd’hui, est de partir, loin, très loin, de l’Algérie.
source : la Dépêche de Kabylie
"Cette femme n’est pas normale, elle me volait, fouillait mes affaires. Elle m’avait même imposé un prix tout autre que celui que je payais. Je devais payer ainsi 15 000 DA, sinon, je retrouverai mes affaires dehors. Je décidai de parler avec son mari lui expliquant que je ne pouvais pas payer cette somme? J’ai pu le convaincre de me laisser au moins le temps de chercher où aller. Je commençais mes petites recherches. Hélas, en rentrant le soir, j’ai trouvé toutes mes affaires devant la porte. Elle me lança aussitôt au nez, : tu n’as signé aucun papier et ce n’est pas a cause de toi que je perdrai mon mari. Tôt, je suis partie en quête d’un toit, obligée de m’installer dans un pensionnat, qui n’a de pensionnat que le nom. Un grand désordre, une anarchie totale, la propriétaire commença à me réciter les règlements intérieurs. Elle m’accompagnait dans ma chambre que je devais partager avec d’autres filles, tout était sale, c’était horrible. Après trois mois, je quittai cet enfer, pour un autre pensionnat qui n’était pas trop différent des autres…”
Souad vit toujours dans un pensionnat, son travail comme serveuse dans une pizzeria lui rapporte des misères. Elle tente de mettre de côté un peu de sous, elle nous confie que son seul rêve aujourd’hui, est de partir, loin, très loin, de l’Algérie.
source : la Dépêche de Kabylie
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