Mahmoud Abbas MENACE Israël de recourir à la lutte armée en cas d’échec du processus de paix, Or pour pouvoir organiser son congrès il a demandé d'abord l’autorisation à l’occupant.
BETHLEEM, Cisjordanie - Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a ouvert mardi à Bethléem le Congrès du Fatah, le premier depuis vingt ans, en disant son désir de paix mais sans renoncer au droit légitime à la "résistance".
"Même si nous avons fait le choix de la paix, nous nous réservons le droit à la résistance, qui est légitime en droit international", a-t-il dit.
Le terme de résistance, pour les Palestiniens, englobe autant l'idée de confrontation armée que celle de manifestations non violentes.
"Personne ne peut décider seul", a toutefois ajouté Mahmoud Abbas à l'adresse de ses rivaux du mouvement islamique Hamas, qui contrôlent depuis plus de deux ans la bande de Gaza.
"Personne n'a le droit de conduire le pays à la catastrophe. Personne n'a le droit de prendre la décision et de nous conduire là où nous ne voulons pas aller", a lancé le chef du Fatah, qui a critiqué par le passé les attentats-suicides commis par le Hamas, jugés néfastes à la cause palestinienne.
Mahmoud Abbas a cependant souligné que les Palestiniens ne renonceraient jamais à leur droit de répondre à la violence par la violence. "Nous ne resterons pas les bras croisés face aux incursions israéliennes", a-t-il averti.
Le projet d'actualisation du programme du Fatah, a-t-on appris de source autorisée, préconise de nouvelles formes de résistance, notamment la désobéissance civile contre les implantations juives en Cisjordanie occupée ou la barrière de sécurité érigée par Israël.
[B]Mais le texte n'exclut pas le recours à la "lutte armée" en cas d'échec des pourparlers de paix, ni l'éventualité d'une déclaration unilatérale de création de l'Etat palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.[/B]
PLUS DE DEUX MILLE DÉLÉGUÉS
Plus de 2.000 délégués sont réunis pour trois jours dans la ville cisjordanienne de Bethléem afin d'adopter un programme qui distingue le Fatah des islamistes du Hamas, auxquels les Occidentaux demandent en vain de renoncer à la violence et de reconnaître l'Etat juif.
Mais ce congrès destiné à rajeunir et restructurer le mouvement ne devrait pas enterrer la charte fondatrice qui appelle, comme celle du Hamas, à la destruction d'Israël.
Le texte fondateur du Fatah, créé en 1965 par Yasser Arafat, appelle à la lutte armée "jusqu'à ce que l'entité sioniste soit supprimée et la Palestine libérée".
Azzam al Ahmad, haut dirigeant du mouvement, a déclaré avant l'ouverture des travaux que la charte "restera(it) en l'état".
"Nous sommes dans la phase de libération nationale et nous avons le droit d'employer tous les moyens dans le combat pour faire cesser l'occupation, jusqu'à ce que nous ayons établi l'Etat", a-t-il dit.
Avi Dichter, ancien ministre israélien de la Sécurité publique et député du parti centriste Kadima, a déclaré que laisser la porte ouverte à la lutte armée "nous renverrait, eux et nous, des décennies en arrière".
Des analystes palestiniens soulignent qu'il serait difficile pour le Fatah de lutter avec le Hamas s'il amendait sa charte avant d'avoir trouvé un accord avec Israël sur l'établissement d'un Etat palestinien.
PREMIER CONGRÈS EN TERRE PALESTINIENNE
Ce congrès du Fatah intervient dans un contexte difficile pour la faction de Mahmoud Abbas, qui a vu le Hamas la dominer dans les urnes en 2006 avant de la chasser de la bande de Gaza par les armes un an plus tard.
Environ 400 délégués n'ont pas été autorisés par le Hamas à quitter la bande de Gaza pour se rendre à Bethléem, où une nouvelle génération est censée émerger à la tête du mouvement.
Pilier de l'Organisation de libération de Palestine (OLP), le Fatah doit théoriquement se réunir tous les cinq ans, selon ses statuts.
Mais Yasser Arafat, qui souhaitait s'épargner toute remise en cause de son autorité, n'a eu de cesse de reporter les congrès du mouvement pour diverses raisons jusqu'à sa mort en 2004. La précédente réunion avait eu lieu à Tunis en 1989.
Ce premier congrès tenu en territoire palestinien se déroule dans une école chrétienne près de la Basilique de la Nativité.
Le président de l'Autorité palestinienne s'est retiré des pourparlers de paix avec l'Etat juif après l'offensive des forces israéliennes en décembre et janvier derniers dans la bande de Gaza.
Les discussions ne reprendront que si le gouvernement de Benjamin Netanyahu accepte de geler les activités de colonisation, a déjà prévenu Mahmoud Abbas, soutenu en ce sens par les Etats-Unis et l'Europe.
"Nous espérons que nos voisins nous permettrons d'arriver à la paix pour construire l'avenir de notre Etat qui vivra aux côtés de leur Etat dans la paix et la sécurité", a dit Mahmoud Abbas à la veille du congrès.
"Même si nous avons fait le choix de la paix, nous nous réservons le droit à la résistance, qui est légitime en droit international", a-t-il dit.
Le terme de résistance, pour les Palestiniens, englobe autant l'idée de confrontation armée que celle de manifestations non violentes.
"Personne ne peut décider seul", a toutefois ajouté Mahmoud Abbas à l'adresse de ses rivaux du mouvement islamique Hamas, qui contrôlent depuis plus de deux ans la bande de Gaza.
"Personne n'a le droit de conduire le pays à la catastrophe. Personne n'a le droit de prendre la décision et de nous conduire là où nous ne voulons pas aller", a lancé le chef du Fatah, qui a critiqué par le passé les attentats-suicides commis par le Hamas, jugés néfastes à la cause palestinienne.
Mahmoud Abbas a cependant souligné que les Palestiniens ne renonceraient jamais à leur droit de répondre à la violence par la violence. "Nous ne resterons pas les bras croisés face aux incursions israéliennes", a-t-il averti.
Le projet d'actualisation du programme du Fatah, a-t-on appris de source autorisée, préconise de nouvelles formes de résistance, notamment la désobéissance civile contre les implantations juives en Cisjordanie occupée ou la barrière de sécurité érigée par Israël.
[B]Mais le texte n'exclut pas le recours à la "lutte armée" en cas d'échec des pourparlers de paix, ni l'éventualité d'une déclaration unilatérale de création de l'Etat palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.[/B]
PLUS DE DEUX MILLE DÉLÉGUÉS
Plus de 2.000 délégués sont réunis pour trois jours dans la ville cisjordanienne de Bethléem afin d'adopter un programme qui distingue le Fatah des islamistes du Hamas, auxquels les Occidentaux demandent en vain de renoncer à la violence et de reconnaître l'Etat juif.
Mais ce congrès destiné à rajeunir et restructurer le mouvement ne devrait pas enterrer la charte fondatrice qui appelle, comme celle du Hamas, à la destruction d'Israël.
Le texte fondateur du Fatah, créé en 1965 par Yasser Arafat, appelle à la lutte armée "jusqu'à ce que l'entité sioniste soit supprimée et la Palestine libérée".
Azzam al Ahmad, haut dirigeant du mouvement, a déclaré avant l'ouverture des travaux que la charte "restera(it) en l'état".
"Nous sommes dans la phase de libération nationale et nous avons le droit d'employer tous les moyens dans le combat pour faire cesser l'occupation, jusqu'à ce que nous ayons établi l'Etat", a-t-il dit.
Avi Dichter, ancien ministre israélien de la Sécurité publique et député du parti centriste Kadima, a déclaré que laisser la porte ouverte à la lutte armée "nous renverrait, eux et nous, des décennies en arrière".
Des analystes palestiniens soulignent qu'il serait difficile pour le Fatah de lutter avec le Hamas s'il amendait sa charte avant d'avoir trouvé un accord avec Israël sur l'établissement d'un Etat palestinien.
PREMIER CONGRÈS EN TERRE PALESTINIENNE
Ce congrès du Fatah intervient dans un contexte difficile pour la faction de Mahmoud Abbas, qui a vu le Hamas la dominer dans les urnes en 2006 avant de la chasser de la bande de Gaza par les armes un an plus tard.
Environ 400 délégués n'ont pas été autorisés par le Hamas à quitter la bande de Gaza pour se rendre à Bethléem, où une nouvelle génération est censée émerger à la tête du mouvement.
Pilier de l'Organisation de libération de Palestine (OLP), le Fatah doit théoriquement se réunir tous les cinq ans, selon ses statuts.
Mais Yasser Arafat, qui souhaitait s'épargner toute remise en cause de son autorité, n'a eu de cesse de reporter les congrès du mouvement pour diverses raisons jusqu'à sa mort en 2004. La précédente réunion avait eu lieu à Tunis en 1989.
Ce premier congrès tenu en territoire palestinien se déroule dans une école chrétienne près de la Basilique de la Nativité.
Le président de l'Autorité palestinienne s'est retiré des pourparlers de paix avec l'Etat juif après l'offensive des forces israéliennes en décembre et janvier derniers dans la bande de Gaza.
Les discussions ne reprendront que si le gouvernement de Benjamin Netanyahu accepte de geler les activités de colonisation, a déjà prévenu Mahmoud Abbas, soutenu en ce sens par les Etats-Unis et l'Europe.
"Nous espérons que nos voisins nous permettrons d'arriver à la paix pour construire l'avenir de notre Etat qui vivra aux côtés de leur Etat dans la paix et la sécurité", a dit Mahmoud Abbas à la veille du congrès.
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