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Les agressions, toutes formes confondues, sont plus fréquentes sur les mineurs et les femmes, selon le bilan effectué par la Sûreté de wilaya, s’étalant de 2006 au premier semestre 2009.
Le 1er semestre 2009 a vu les agressions contre les mineurs augmenter pour atteindre 217 cas, englobant viol, attentat à la pudeur et autres maltraitances, dont le kidnapping. Concernant les mineurs en danger, de 92 cas en 2008, l’on atteindra 152 au 1er semestre 2009, où il a été signalé des adolescents (garçons et filles) en état de fugue ou de perdition. Certains d’entre eux, au nombre de 95, auront la chance de se faire réintégrer dans leurs foyers, alors que d’autres (57) seront remis à la DAS. Combien sont-ils encore à courir les rues, représentant de véritables proies pour les prédateurs de tout acabit ? Quant aux femmes, elles subissent, chaque jour que Dieu fait, toutes les violences.
Cependant, trois seulement auront le courage de dénoncer le harcèlement sexuel dont elles ont fait les frais en milieu professionnel, et c’était en 2006. Les années suivantes,plus aucune femme n’osera se plaindre. La case indiquant zéro cas n’est hélas pas l’indicateur de la récession du phénomène, mais plutôt d’un retour forcé aux tabous. Parmi cette pléthore de brutalités, le choix est grand. Entre coups et blessures volontaires, maltraitances en tout genre, vol sous la menace d’arme, etc. l’on relève 193 cas en 2008, chutant à 79 au 1er semestre 2009, faisant croire que les agresseurs ont compris la leçon, et de ce fait se font plus rares. Taratata !
C’est toujours le cercle vicieux, la victime graciant son bourreau, sous peine de faire l’objet d’un implacable anathème. C’est terrible ! Combien sont-elles à être battues devant le regard terrifié de leurs enfants, à être spoliées de ce qu’elles gagnent à la sueur de leur front, à subir diverses humiliations ? L’on a tous assisté au spectacle navrant de femmes se faisant passer à tabac par des inconnus, mais parfois aussi par leurs propres conjoints. Etant la plus vulnérable, cette frange de la société demeure la plus ciblée, faisant l’objet de toutes les maltraitances, entre viol, inceste, attentat à la pudeur, agressions physiques, violence préméditée, maltraitance, harcèlement (moral et sexuel) etc.
Toutefois, l’année 2008 aura été celle de toutes les dérives arrivant tristement en tête avec 193 cas enregistrés à l’encontre des femmes et 164 à l’encontre des mineurs des deux sexes. Les chiffres donnés ne peuvent en aucun cas être exhaustifs, sachant que la plupart des victimes, principalement les femmes, répugnent par-dessus tout à révéler leur supplice, préférant souffrir en silence, de peur de représailles, ou pire encore, du regard condamnateur de la société. Bien d’autres cas sont ainsi occultés car susceptibles d’être source de déshonneur et de honte pour la famille. Le viol, le harcèlement sexuel, l’inceste sont des sujets tabous dans lesquels ce sont les victimes qui sont pointées du doigt, donnant toute latitude à l’agresseur, qui non seulement ne l’ignore pas, mais, est, le plus souvent, assuré de l’impunité totale. La plupart des personnes ayant assisté à des scènes de violence pratiquent la politique de l’autruche. Ils n’iront jamais témoigner du délit devant la justice. Ne savent-ils pas que « ça n’arrive pas qu’aux autres ?
Constantine info
Par Farida Hamadou
Le 1er semestre 2009 a vu les agressions contre les mineurs augmenter pour atteindre 217 cas, englobant viol, attentat à la pudeur et autres maltraitances, dont le kidnapping. Concernant les mineurs en danger, de 92 cas en 2008, l’on atteindra 152 au 1er semestre 2009, où il a été signalé des adolescents (garçons et filles) en état de fugue ou de perdition. Certains d’entre eux, au nombre de 95, auront la chance de se faire réintégrer dans leurs foyers, alors que d’autres (57) seront remis à la DAS. Combien sont-ils encore à courir les rues, représentant de véritables proies pour les prédateurs de tout acabit ? Quant aux femmes, elles subissent, chaque jour que Dieu fait, toutes les violences.
Cependant, trois seulement auront le courage de dénoncer le harcèlement sexuel dont elles ont fait les frais en milieu professionnel, et c’était en 2006. Les années suivantes,plus aucune femme n’osera se plaindre. La case indiquant zéro cas n’est hélas pas l’indicateur de la récession du phénomène, mais plutôt d’un retour forcé aux tabous. Parmi cette pléthore de brutalités, le choix est grand. Entre coups et blessures volontaires, maltraitances en tout genre, vol sous la menace d’arme, etc. l’on relève 193 cas en 2008, chutant à 79 au 1er semestre 2009, faisant croire que les agresseurs ont compris la leçon, et de ce fait se font plus rares. Taratata !
C’est toujours le cercle vicieux, la victime graciant son bourreau, sous peine de faire l’objet d’un implacable anathème. C’est terrible ! Combien sont-elles à être battues devant le regard terrifié de leurs enfants, à être spoliées de ce qu’elles gagnent à la sueur de leur front, à subir diverses humiliations ? L’on a tous assisté au spectacle navrant de femmes se faisant passer à tabac par des inconnus, mais parfois aussi par leurs propres conjoints. Etant la plus vulnérable, cette frange de la société demeure la plus ciblée, faisant l’objet de toutes les maltraitances, entre viol, inceste, attentat à la pudeur, agressions physiques, violence préméditée, maltraitance, harcèlement (moral et sexuel) etc.
Toutefois, l’année 2008 aura été celle de toutes les dérives arrivant tristement en tête avec 193 cas enregistrés à l’encontre des femmes et 164 à l’encontre des mineurs des deux sexes. Les chiffres donnés ne peuvent en aucun cas être exhaustifs, sachant que la plupart des victimes, principalement les femmes, répugnent par-dessus tout à révéler leur supplice, préférant souffrir en silence, de peur de représailles, ou pire encore, du regard condamnateur de la société. Bien d’autres cas sont ainsi occultés car susceptibles d’être source de déshonneur et de honte pour la famille. Le viol, le harcèlement sexuel, l’inceste sont des sujets tabous dans lesquels ce sont les victimes qui sont pointées du doigt, donnant toute latitude à l’agresseur, qui non seulement ne l’ignore pas, mais, est, le plus souvent, assuré de l’impunité totale. La plupart des personnes ayant assisté à des scènes de violence pratiquent la politique de l’autruche. Ils n’iront jamais témoigner du délit devant la justice. Ne savent-ils pas que « ça n’arrive pas qu’aux autres ?
Constantine info
Par Farida Hamadou
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