Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La Corée du Nord gracie les deux journalistes américaines

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La Corée du Nord gracie les deux journalistes américaines

    Bill Clinton avait rencontré mardi le leader nord-coréen Kim Jong-Il afin de plaider la cause des reporters condamnées aux travaux forcés, pour avoir franchi illégalement la frontière nord-coréenne.

    Une mission éclair couronnée de succès. Quelques heures après son arrivée en Corée du Nord pour plaider la libération des deux journalistes américaines, Laura Ling et Euna Lee, Bill Clinton a obtenu de Kim Jong-il leur «grâce spéciale». On ignore encore quand les deux femmes seront effectivement remises en liberté. Selon la chaîne américaine ABC, elles pourraient regagner les Etats-Unis dans la nuit de mardi à mercredi, dans l'avion de l'ancien président américain, qu'elles avaient rencontré peu auparavant. «La mesure prise pour libérer les journalistes américaines est une manifestation de la politique humanitaire et éprise de paix de la République populaire démocratique de Corée», a souligné la Corée du Nord.

    Les deux journalistes avaient été arrêtées le 17 mars alors qu'elles venaient d'entrer - illégalement - en territoire nord-coréen depuis la Chine. Travaillant pour la chaîne Current TV, elles avaient été condamnées en juin à 12 ans de travaux forcés pour avoir franchi la frontière sans autorisation, pour «dénigrement» du régime et pour un «crime grave» dont les juges nord-coréens n'avaient pas précisé la teneur.

    Pour nombre d'experts, le fait que Kim Jong-il ait accepté de recevoir et d'accéder à la demande Bill Clinton constitue un signe d'apaisement. Cette entrevue a été l'occasion d'un «large échange de vues» entre les deux hommes, a déclaré KCNA. Selon l'agence officielle du régime, l'époux d'Hillary Clinton, l'actuelle chef de la diplomatie américaine, aurait même «courtoisement» transmis à Kim Jong Il un message verbal de Barack Obama. Une allégation immédiatement démentie par Washington. «Ce n'est pas vrai», a insisté Robert Gibbs. Le porte-parole de la Maison-Blanche a rappelé que la déplacement du démocrate à Pyongyang était une «mission privée». «Nous ne voulons pas risquer de compromettre son succès», avait-il déclaré.

    Pyongyang aurait réclamé la venue de Bill Clinton

    Cependant le site d'analyse politique Politico.com, qui cite une source non identifiée, affirme que l'administration Obama avait avalisé la mission, planifiée secrètement depuis des semaines. Bill Clinton aurait décollé pour la Corée du Nord à la demande des familles de Laura Ling et Euna Lee pour une bonne raison : le gouvernement nord-coréen aurait en effet fait savoir aux proches des jeunes femmes qu'il libèrerait les captives, si l'ancien président américain venait sur place.

    La visite surprise de Bill Clinton, - un fin connaisseur du dossier qui avait fait de la question nord-coréenne une des priorités de sa politique étrangère - est la première d'une telle envergure depuis celle de Madeleine Albright en 2000. Elle intervient dans un climat d'extrême tension entre les deux pays, après l'essai nucléaire nord-coréen du 25 mai, puis le tir de deux nouveaux missiles à courte portée, le 4 juillet, jour de la fête de l'Indépendance américaine, dans un geste apparent de défi envers les sanctions internationales.

    Par le passé, Washington avait obtenu par la voie diplomatique la libération de deux de ses ressortissants. En 1996, le député Bill Richardson avait négocié le retour de Evan Hunziker, détenu pendant trois mois et soupçonné d'espionnage après avoir traversé à la nage le fleuve Yalu, qui délimite la frontière entre la Chine et la Corée du Nord. Bill Richardson, désormais gouverneur de l'Etat du Nouveau-Mexique, avait également négocié la libération en 1994 d'un pilote d'hélicoptère américain.

    source : Le Figaro

  • #2
    La visite surprise de Bill Clinton, - un fin connaisseur du dossier qui avait fait de la question nord-coréenne une des priorités de sa politique étrangère - est la première d'une telle envergure depuis celle de Madeleine Albright en 2000. Elle intervient dans un climat d'extrême tension entre les deux pays, après l'essai nucléaire nord-coréen du 25 mai, puis le tir de deux nouveaux missiles à courte portée, le 4 juillet, jour de la fête de l'Indépendance américaine, dans un geste apparent de défi envers les sanctions internationales.

    Malgré que la maison blanche ayant démenti que Bill Clinton fût porteur d’une missive du président Obama à l’homme fort de Pyongyang Kim Jong-il, ça sent les prémices d'un accord sur le nucléaire nord-coréen, qui ne cesse de défier la communauté internationale.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

    Commentaire

    Chargement...
    X