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Premier impact de l'accord d'association avec l'U.E.

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  • Premier impact de l'accord d'association avec l'U.E.

    Les résultats de l'accord d'association conclu entre l'Algérie et l'Union Européenne fait apparaitre un manque à gagner de 2,9 milliards de Dinars pour les recettes douanières . C'est moins que ce qui était envisagé.

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    Comme cela était attendu, la première évaluation de l’impact de l’accord d’association conclu entre l’Algérie et l’Union européenne fait ressortir un recul des recettes douanières. Ainsi, le recouvrement de ces recettes a enregistré un manque à gagner de 2,9 milliards de dinars depuis l’entrée en vigueur de l’accord d’association en septembre dernier, à indiqué hier le directeur général des douanes, M. Sid-Ali Lebib, lors de sa visite à la foire de la production nationale, qui se tient à la Safex.

    Le responsable a souligné qu’au cours de la période allant de septembre à novembre 2005, les recettes douanières se sont chiffrées à 30,09 milliards de dinars contre 33,88 milliards de dinars à la même période de l’année dernière. M. Lebib a expliqué, dans le détail, qu’en matière de droits de douane, les recettes ont atteint, au cours des trois derniers mois, 12,04 milliards de dinars contre 13,62 milliards de dinars entre septembre et novembre 2004.

    Les recettes de TVA, engrangées durant les trois derniers mois, se sont élevées à 15,06 milliards de dinars contre 17,19 milliards de dinars à la même période de 2004. Les autres taxes appliquées ont, quant à elles, rapporté 2,98 milliards de dinars contre 3,07 milliards de dinars entre septembre et novembre de l’année dernière.

    En matière d’importation, le directeur général des douanes a souligné que la part de l’UE a représenté 52,38 % du volume global des importations effectuées depuis l’entrée en vigueur de l’accord, avec un volume de 2,358 milliards de dollars. Ceci représente une diminution de 8 % en termes de valeur, comparativement à la même période de l’année 2004, où les importations en provenance de l’UE représentaient une part un peu plus importante, soit 55 % du volume global.

    Quant aux importations hors UE, elles se sont chiffrées à 4,5 milliards de dollars, selon M. Lebib, qui a noté au passage un faible recul de 4 % des importations algériennes depuis le 1er septembre dernier, contrairement à ce qui était prévu.

    Le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub, avait déclaré récemment que cette tendance démontre que les importateurs algériens se sont conduits avec professionnalisme. Le quota de 47 produits a été épuisé depuis le 1er septembre, alors que 60 positions tarifaires n’ont pas fait l’objet d’importation.

    Les fruits frais et les viandes font partie des produits les moins prisés. A partir du 1er janvier prochain, les contingents seront ouverts jusqu’à épuisement total des quantités.

    Interrogé sur l’interdiction d’importation des véhicules de moins de trois ans, M. Lebib a indiqué que cette décision a permis d’enrayer une grande partie de l’important courant de fraude sur les pièces de rechange et le trafic sur l’âge des véhicules.

    Quant au manque à gagner, le même responsable a affirmé qu’il «n’y avait pas un grand impact sur les douanes».

    Source: Le Jeune Indépendant
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