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Le Maroc veut redynamiser l'espace des Etats africains riverains de l'AtlantiqueFaire face aux défis économiques, sécuritaires et environnementaux
Les ministres des Affaires étrangères des Etats africains riverains de l'Atlantique tiennent, du 3 au 5 août à Rabat, les travaux de leur première rencontre consacrée à l'examen des moyens et des mécanismes susceptibles d'apporter des réponses concertées aux nombreux défis et menaces auxquels ces pays sont confrontés. «Cette rencontre permettra d'affiner les approches et de fixer les orientations futures de cet ensemble régional», a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri lors d'une réunion plénière, tenue mardi dernier et qui était destinée à recueillir les réactions et les remarques des pays participants par rapport à un document qui leur a été soumis la veille.
Quoique rien n'ait filtré sur la teneur de ce document, il était clair d'après les réactions des différentes délégations qu'il s'agissait d'un projet de plate-forme visant à redynamiser et à restructurer cet ensemble régional et à dépasser les contraintes qui l'empêchent de s'imposer sur la scène internationale.
Il s'agirait aussi de comprendre les raisons qui entravent une intégration effective et efficiente du Maroc et de la Mauritanie dans ce bloc. D'ailleurs, M. Fassi Fihri a demandé aux représentants des pays participants ce qu'ils pensaient de cette situation.
A cet égard, les participants ont exprimé leur engagement à soutenir les efforts du Royaume dans son entreprise et agir en faveur de l'intégration effective du Maroc et de la Mauritanie dans cet ensemble. « Le Maroc et la Mauritanie appartiennent naturellement à cet espace. Il faut juste formaliser les choses», a affirmé le représentant de la Guinée. Quant à la représentante de la Sierra Leone, elle s'est dite disposée à «en parler avec l'Angola qui assure la présidence des Etats africains riverains de l'Atlantique».
Concernant la dynamisation de ce bloc, les réactions ont été positives également. Les représentants des délégations présentes ont tous salué les efforts du Maroc et sa volonté de faire de cet espace régional un ensemble « dont les intérêts doivent être pris en compte sur la scène internationale » pour reprendre les termes de M. Fassi Fihri. Le représentant de la Côte d'Ivoire a appelé à « saisir les opportunités qui s'offrent à nous », alors que le représentant du Sao Tomé et Principe a indiqué que son pays était pour « la promotion d'une identité de cet espace africain basée sur la réalité sociale, économique et culturelle de chaque Etat ».
Le Sénégal et la Guinée se sont dits prêts eux aussi à agir pour soutenir cette initiative, soulignant toutefois la nécessité, au préalable, de restructurer cet espace régional et à le doter des instruments et des appareils qui lui permettront de jouer pleinement son rôle. Le Maroc, qui aspire à jouer un rôle plus important au niveau de cet ensemble africain -compte tenu des défis économiques et sécuritaires et environnementaux auxquels ses Etats font face-, a vu ses efforts accueillis favorablement.
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Relations afro-marocaines
La conjoncture internationale et régionale dans laquelle se tient cette conférence ministérielle impose de coordonner les positions des pays africains riverains de l'Atlantique, en perspective de leur dialogue avec les autres pays européens et américains dans le cadre d'un partenariat envisagé au niveau de l'espace atlantique global. Participent à cette réunion, les chefs de la diplomatie et représentants du Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Equatoriale, Liberia, République démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Togo, Angola, Congo, Mauritanie, Nigeria et Gabon. La réunion à Rabat des ministres des Affaires étrangères des Etats africains riverains de l'Atlantique témoigne de l'intérêt qu'accorde S.M. le Roi Mohammed VI au développement des relations du Maroc avec les pays du continent, a ajouté M. Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. Cette réunion ministérielle, la première du genre, «s'inscrit dans le cadre de l'élan de coopération et de la dynamique que connaissent les relations afro-marocaines ces dernières années», a indiqué M. Fassi Fihri dans une déclaration en marge de l'ouverture des travaux de cette rencontre.
lematin.ma
Les ministres des Affaires étrangères des Etats africains riverains de l'Atlantique tiennent, du 3 au 5 août à Rabat, les travaux de leur première rencontre consacrée à l'examen des moyens et des mécanismes susceptibles d'apporter des réponses concertées aux nombreux défis et menaces auxquels ces pays sont confrontés. «Cette rencontre permettra d'affiner les approches et de fixer les orientations futures de cet ensemble régional», a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri lors d'une réunion plénière, tenue mardi dernier et qui était destinée à recueillir les réactions et les remarques des pays participants par rapport à un document qui leur a été soumis la veille.
Quoique rien n'ait filtré sur la teneur de ce document, il était clair d'après les réactions des différentes délégations qu'il s'agissait d'un projet de plate-forme visant à redynamiser et à restructurer cet ensemble régional et à dépasser les contraintes qui l'empêchent de s'imposer sur la scène internationale.
Il s'agirait aussi de comprendre les raisons qui entravent une intégration effective et efficiente du Maroc et de la Mauritanie dans ce bloc. D'ailleurs, M. Fassi Fihri a demandé aux représentants des pays participants ce qu'ils pensaient de cette situation.
A cet égard, les participants ont exprimé leur engagement à soutenir les efforts du Royaume dans son entreprise et agir en faveur de l'intégration effective du Maroc et de la Mauritanie dans cet ensemble. « Le Maroc et la Mauritanie appartiennent naturellement à cet espace. Il faut juste formaliser les choses», a affirmé le représentant de la Guinée. Quant à la représentante de la Sierra Leone, elle s'est dite disposée à «en parler avec l'Angola qui assure la présidence des Etats africains riverains de l'Atlantique».
Concernant la dynamisation de ce bloc, les réactions ont été positives également. Les représentants des délégations présentes ont tous salué les efforts du Maroc et sa volonté de faire de cet espace régional un ensemble « dont les intérêts doivent être pris en compte sur la scène internationale » pour reprendre les termes de M. Fassi Fihri. Le représentant de la Côte d'Ivoire a appelé à « saisir les opportunités qui s'offrent à nous », alors que le représentant du Sao Tomé et Principe a indiqué que son pays était pour « la promotion d'une identité de cet espace africain basée sur la réalité sociale, économique et culturelle de chaque Etat ».
Le Sénégal et la Guinée se sont dits prêts eux aussi à agir pour soutenir cette initiative, soulignant toutefois la nécessité, au préalable, de restructurer cet espace régional et à le doter des instruments et des appareils qui lui permettront de jouer pleinement son rôle. Le Maroc, qui aspire à jouer un rôle plus important au niveau de cet ensemble africain -compte tenu des défis économiques et sécuritaires et environnementaux auxquels ses Etats font face-, a vu ses efforts accueillis favorablement.
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Relations afro-marocaines
La conjoncture internationale et régionale dans laquelle se tient cette conférence ministérielle impose de coordonner les positions des pays africains riverains de l'Atlantique, en perspective de leur dialogue avec les autres pays européens et américains dans le cadre d'un partenariat envisagé au niveau de l'espace atlantique global. Participent à cette réunion, les chefs de la diplomatie et représentants du Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Equatoriale, Liberia, République démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Togo, Angola, Congo, Mauritanie, Nigeria et Gabon. La réunion à Rabat des ministres des Affaires étrangères des Etats africains riverains de l'Atlantique témoigne de l'intérêt qu'accorde S.M. le Roi Mohammed VI au développement des relations du Maroc avec les pays du continent, a ajouté M. Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. Cette réunion ministérielle, la première du genre, «s'inscrit dans le cadre de l'élan de coopération et de la dynamique que connaissent les relations afro-marocaines ces dernières années», a indiqué M. Fassi Fihri dans une déclaration en marge de l'ouverture des travaux de cette rencontre.
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