En volant au secours de Goldman Sachs en septembre dernier, Warren Buffett a réalisé une opération financière magistrale.
L'investissement dans les titres préférentiels et les warrants de Goldman Sachs est une bonne affaire pour le contribuable américain. Mais si, par les temps qui courent, 23% de rendement est une bonne opération, que dire des 44% de gains potentiels sur les warrants détenus par le groupe de Warren Buffett, Berkshire Hathaway?
"Cela doit être bon d'être Warren Buffett", a déclaré à l'agence Bloomberg Gerald Martin, professeur de finance à la Kogod School of Business de Washington. La holding du milliardaire américain détient toujours des warrants de la banque américaine lui permettant d'acheter pour 5 milliards de dollars d'actions Goldman Sachs, à 115 dollars l'unité.
Hors, ce qui apparaissait comme un prix élevé en plein ouragan financier, en octobre dernier, est maintenant une formidable opportunité. Le titre de la banque américaine a bondi de plus de 96% depuis le début de l'année, aux alentours de 166 dollars. Avec à la clef un gain potentiel de 2,19 milliards de dollars.
C'est en septembre dernier que ce juteux investissement a été bouclé, à la suite de la faillite de Lehman Brothers. Dans des temps difficiles, voir entrer à son capital "l'Oracle d'Omaha" ne pouvait que redorer le blason de la banque auprès des investisseurs. Et elle est certainement mieux acceptée que la présence de l'Etat.
Mais pour concrétiser l'opération, un prêt de 5 milliards de dollars portant intérêt à 10% en échange d'actions préférentielles, il avait fallu mettre de l'huile dans les rouages avec des warrants. "Je n'aurais pas donné mon accord à cet investissement sans qu'ils me donnent des warrants", a expliqué à Bloomberg Warren Buffett.
Ces warrants offrent aujourd'hui des plus-values latentes de 44%, auxquelles s'ajoutent bien sûr 500 millions de dollars d'intérêts annuels sur le prêt. L'accord prévoit en outre que tout remboursement avant 2013 des 5 milliards de dollars mis à disposition de Goldman Sachs par Berkshire Hathaway entraînera des frais complémentaires de 10%. Il n'y a pas à dire, l'Oracle Buffett porte bien son nom.
Julien Beauvieux
L'investissement dans les titres préférentiels et les warrants de Goldman Sachs est une bonne affaire pour le contribuable américain. Mais si, par les temps qui courent, 23% de rendement est une bonne opération, que dire des 44% de gains potentiels sur les warrants détenus par le groupe de Warren Buffett, Berkshire Hathaway?
"Cela doit être bon d'être Warren Buffett", a déclaré à l'agence Bloomberg Gerald Martin, professeur de finance à la Kogod School of Business de Washington. La holding du milliardaire américain détient toujours des warrants de la banque américaine lui permettant d'acheter pour 5 milliards de dollars d'actions Goldman Sachs, à 115 dollars l'unité.
Hors, ce qui apparaissait comme un prix élevé en plein ouragan financier, en octobre dernier, est maintenant une formidable opportunité. Le titre de la banque américaine a bondi de plus de 96% depuis le début de l'année, aux alentours de 166 dollars. Avec à la clef un gain potentiel de 2,19 milliards de dollars.
C'est en septembre dernier que ce juteux investissement a été bouclé, à la suite de la faillite de Lehman Brothers. Dans des temps difficiles, voir entrer à son capital "l'Oracle d'Omaha" ne pouvait que redorer le blason de la banque auprès des investisseurs. Et elle est certainement mieux acceptée que la présence de l'Etat.
Mais pour concrétiser l'opération, un prêt de 5 milliards de dollars portant intérêt à 10% en échange d'actions préférentielles, il avait fallu mettre de l'huile dans les rouages avec des warrants. "Je n'aurais pas donné mon accord à cet investissement sans qu'ils me donnent des warrants", a expliqué à Bloomberg Warren Buffett.
Ces warrants offrent aujourd'hui des plus-values latentes de 44%, auxquelles s'ajoutent bien sûr 500 millions de dollars d'intérêts annuels sur le prêt. L'accord prévoit en outre que tout remboursement avant 2013 des 5 milliards de dollars mis à disposition de Goldman Sachs par Berkshire Hathaway entraînera des frais complémentaires de 10%. Il n'y a pas à dire, l'Oracle Buffett porte bien son nom.
Julien Beauvieux
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