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Les banques étrangères parlent du crédit à la consommation

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  • Les banques étrangères parlent du crédit à la consommation

    «Avec environ 60 milliards de dollars de dépenses en 2008, soit une augmentation d'environ 50% par rapport à l'année 2007, les mesures prises par le gouvernement pour réduire les importations sont légitimes et indispensables.

    Mais, c'est leur application immédiate qui pose problème aux opérateurs. L'Etat aurait pu donner un délai pour l'entrée en vigueur de ces mesures», nous a confié Joseph Dakkak, directeur général de Fransabank El Djazair. «A ce rythme, les réserves de change vont s'évaporer en trois ans», ajoute notre interlocuteur que nous avons sollicité pour nous donner son avis sur la suppression des crédits à la consommation décidée dans la loi de finances complémentaire 2009.

    A propos de crédits à la consommation, M. Dakkak affirme que Fransabank El Djazair «n'est pas du tout touchée». «Nous sommes une banque orientée vers les entreprises, nous ne donnons pas de crédits au grand public. Les crédits à la consommation nous les donnions, avant la LFC 2009, aux employés de nos entreprises clientes. Ce sont ces dernières qui nous réclamaient d'élargir notre gamme de services au profit de leurs employés pour domicilier leurs salaires chez nous. Ce que nous avons fait, et ça n'a, d'ailleurs, pas touché les crédits véhicule», ajoute notre interlocuteur. Côté chiffres, le montant des prêts à la consommation octroyé par Fransabank El Djazair «est dérisoire, et ne dépasse pas les 9 à 10 millions de dinars sur un portefeuille de crédits de l'ordre de 5 milliards DA», affirme encore M. Dakkak qui précise que Fransabank a arrêté les crédits à la consommation dès la promulgation de la LFC 2009.

    Il en est de même pour la banque Société Générale Algérie (SGA) qui «applique à la lettre les mesures parues dans la loi de finances complémentaire 2009, en particulier pour les crédits à la consommation», affirme Mme Aït Abdelmalek. Qu'en sera-t-il pour les dossiers en suspens ? «Les dossiers enregistrés sur notre système informatique seront traités normalement, et les clients qui remplissent les conditions d'octroi de prêts bénéficieront des crédits», précise notre interlocutrice qui occupe le poste de secrétaire générale à la SGA.

    Mme Aït Abdelmalek rappelle toutefois que les crédits à la consommation octroyés par SGA ne représentent pas plus que 2% du chiffre d'affaires de la banque. Les crédits destinés à l'achat de véhicules représentent une part minime. «Nous donnons beaucoup plus de crédits «Bien-être» et «Liberté» (appelés également «crédits non affectés») dont les conditions d'octroi sont moins draconiennes que ceux destinés à l'acquisition de véhicules», nous explique la SG de Société Générale Algérie. La banque rencontre-t-elle des difficultés à se faire rembourser ? «Bien sûr, il y a de la casse, mais elle reste dans des proportions normales», ajoute Mme Aït Abdelmalek.

    De son côté, le chargé de la communication auprès de la Banque Al Baraka Algérie, M. Boutaleb, qui affirme que la suspension des crédits à la consommation est effective dès la promulgation de la LFC 2009, estime tout de même que l'établissement bancaire spécialisé dans les produits islamiques, conformes à la Chari'a, va «booster les crédits immobiliers» et proposer de «nouvelles formules pour le financement des PME-PMI». Quant aux dossiers de demandes de crédit à la consommation déposés avant la date de promulgation de la loi de finances complémentaire, «ils seront pris en charge et traités normalement», nous confie aussi M. Boutaleb.

    © Copyright Le Quotidien d'Oran

  • #2
    «Avec environ 60 milliards de dollars de dépenses en 2008, soit une augmentation d'environ 50% par rapport à l'année 2007, les mesures prises par le gouvernement pour réduire les importations sont légitimes et indispensables.
    60 milliards de dollars de dépenses. C'est énorme et honteux! Nous vivons vraiment au dessus de nos moyens.
    le DRS contrôle toute la Galaxie

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    • #3
      Pour une fois je suis avec Ouyahia , oser s'attaquer à cette mafia de l'import import , qui est en train de scier le pays,bravo!! pour de la camelote achetée de Chine ou de je ne sais où, je préfère de la camelote fabriquée chez nous , au moins j'ai fais travaillé des Algeriens, et nos devises restnt au chaud dans nos banques.
      Faute de grives , nous mangeons des Merles

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      • #4
        C’est la méthode qui est décriée et non le but de réduire la facture de l’importation. Les crédits à la consommation représentent juste 1 milliards d’euros.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          Retroussons donc nos manches.

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          • #6
            Fin des crédits à la consommation :

            Pas d’exception pour les établissements spécialisés

            L’interdiction aux banques d’octroyer des crédits à la consommation aux particuliers, annoncée dans le cadre de la Loi de finances complémentaire 2009, concerne tous les établissements financiers exerçant en Algérie.

            La mise au point est venue la fin de la semaine dernière du ministère des Finances. Dans une correspondance ministérielle adressée aux établissements financiers spécialisés à l’instar de Cetelem (filiale de BNP Paribas), Credal (filiale de la Société générale en attente d’agrément), Maghreb Leasing… la tutelle a tenu à mettre fin à l’amalgame qui a suivi la publication de la Loi de finances complémentaire 2009.

            «Les mesures concernant la suspension des crédits à la consommation annoncées dans le cadre de la Loi de finances complémentaire 2009 concernent toutes les banques et les établissements financiers exerçant en Algérie sans aucune exception», précise-t-on dans ce document.

            Suite à ce rappel à l’ordre, les établissements spécialisés et en particulier Cetelem se sont conformés immédiatement à cette nouvelle circulaire. Les antennes de la filiale de BNP Paribas ont été destinataires d’une note interne pour stopper le traitement des nouveaux dossiers de demandeurs de crédits à la consommation.

            La précision du ministère de tutelle a été accueillie avec scepticisme par les établissements financiers dont les activités dépendent totalement des crédits à la consommation. Ces établissements spécialisés vont devoir mettre la clé sous le paillasson et une grande partie de leurs personnels risquent d’être mise à la porte. Ces établissements spécialisés seront ainsi contraint de réduire leurs activités au minimum c'est-à-dire le recouvrement de leurs créances estimés à des dizaines de milliards de dinars.

            L’amalgame

            Pour revenir à l’amalgame survenu dans la Loi de finances complémentaire, l’article 75 concernant l’interdiction faite aux banques en matière d’octroi de crédits à la consommation ne contenait aucune disposition explicite concernant l’interdiction faite aux établissements spécialisés d’activer sur ce segment.

            L'article 75 du texte mentionne que «les banques ne sont autorisées à accorder des crédits aux particuliers que dans le cadre des crédits immobiliers», et donc à aucun moment, il n'est fait référence aux organismes spécialisés. Profitant de cette omission dans l’article 75, les établissements spécialisés ont accéléré ces derniers jours le traitement des dossiers des demandeurs de crédits automobiles pour faire le maximum de profits.

            Les établissements spécialisés avaient poursuivi la réception des dossiers de demandes de crédits jusqu’à 4 août dernier ce qui a poussé le ministère des Finances à réagir. Les banques avaient suspendu, quant à elles, leurs activités sur ce segment dès le 30 juillet dernier. En dehors des crédits à l'immobilier, aucune banque, qu'elle soit publique ou privée, n'a le droit de prêter aux particuliers.

            L'ABEF (association des banques et établissements financiers) qui a été la première a relevé l’amalgame a saisi le ministère des Finances pour plus de précisons quant à la lecture de cet article. Il est à noter que Cetelem Algérie traverse une situation difficile du fait du volume de crédits qu'elle a accordés sans pour autant pouvoir se refinancer sur le marché monétaire. Pour cet organisme qui a accaparé en un temps record plus de 45% de marchés dans les crédits à la consommation, sa principale et unique activité, la préoccupation est désormais d'optimiser les remboursements, voire les recouvrements des prêts qu'elle a octroyés.

            Le Financier

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            • #7
              Pour revenir à l’amalgame survenu dans la Loi de finances complémentaire, l’article 75 concernant l’interdiction faite aux banques en matière d’octroi de crédits à la consommation ne contenait aucune disposition explicite concernant l’interdiction faite aux établissements spécialisés d’activer sur ce segment.
              Qu'en est-il des sociétés de leasing ?
              Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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              • #8
                C’est la méthode qui est décriée et non le but de réduire la facture de l’importation. Les crédits à la consommation représentent juste 1 milliards d’euros.
                1 milliard d'euros d'économie par an, c'est déjà pas mal d'autant plus que les dépenses ont tendance à augmenter. C'est 1 milliard cette année, 1.5 l'année suivante etc.. n'oublie pas qu'on a déjà été endetté dans les années 90. et ça pourrait revenir.

                ceci dit c'est vrai que c'est insuffisant, et qu'il faudrait fermer tout le secteur des services à la concurrence internationale. Banques étrangères comprises. comme ça on fera encore plus d'économie. L'ouverture du marché algérien ne profite qu'aux opérateurs étrangers du point de vue du profit.
                le DRS contrôle toute la Galaxie

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                • #9
                  C’est la méthode qui est décriée et non le but de réduire la facture de l’importation. Les crédits à la consommation représentent juste 1 milliards d’euros.
                  Ou vu autrement: 50 km d'autoroute et 15000 logements.

                  ∑ (1/i²) = π²/6
                  i=1

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