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Arnaque à la construction au Japon

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  • Arnaque à la construction au Japon

    Dans sa course à la réduction des coûts, une entreprise de construction japonaise a forcé un architecte respecté à manipuler les chiffres de béton armé nécessaires pour construire des immeubles selon les règles anti-sismiques en vigueur au Japon.

    Résultat : un scandale a éclaté et l'architecte a avoué devant le parlement que 47 immeubles ont été construit sur la base de calculs faussés. Il a ajouté qu'il avait cédé au chantage de son employeur de peur de rester sans le sou alors que sa femme est malade.

    Dans un Japan touché par des milliers de séismes par an, le scandale a choqué la population.

    - Article BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/asia-pacific/4527294.stm

    ===
    Pour «casser les coûts», un architecte japonais n'a pas respecté les normes antisismiques.

    Les Japonais sont-ils chez eux en lieu sûr ? Leurs habitations sont-elles des bastions antisismiques comme ils le croient ? Rien n'est moins sûr depuis qu'un scandale a éclaté il y a dix jours. Un architecte japonais, Hidetsugu Aneha, a reconnu avoir falsifié, pour «casser les coûts de construction», les données antisismiques d'une quinzaine de résidences de luxe construites à Kawasaki, dans la banlieue ouest de Tokyo, secouée fréquemment, comme ailleurs au Japon, par des tremblements de terre. Cette affaire éclabousse tous les partenaires de l'architecte tombé aux mains de la justice : les sociétés de construction, les entrepreneurs chargés des contrôles de sécurité, la municipalité et les promoteurs immobiliers. L'affaire révèle aussi l'opacité extrême des secteurs de la construction au Japon. Aux mains de puissants et richissimes cartels, dont certains sont liés à la mafia (yakusa), il échappe en partie au contrôle de l'Etat et des villes.

    Les défauts structurels des bâtiments sont tels que, d'après le gouvernement nippon, «ils ne résisteraient pas à une secousse tellurique de 5 sur l'échelle japonaise [mesurée jusqu'à 10]» (1). Résultat : les milliers de résidents dépités, nouveaux SDF, sont contraints de déménager avant la mi-décembre. Hier, le porte-parole du gouvernement, Shinzo Abe, a promis de leur venir en aide. Quant au ministère de l'Aménagement et du Territoire, il gérera l'ardoise salée du coût de la destruction des immeubles défectueux et du relogement des familles. Lourdement endettées, beaucoup d'entre elles font face à un cauchemar financier.

    Nul doute que l'affaire ne fait que débuter. D'autres blocs résidentiels construits à la va-vite ces dernières années seraient aussi en cause. Avant-hier, une première liste de 47 immeubles défectueux bâtis dans 11 préfectures a été divulguée. Chacun a été construit avec de faux codes antisismiques. Leurs résidents seront sous peu contraints de déménager.

    (c) Liberation

  • #2
    Si c'était arrivé chez nous l'auteur de cette idée serait devenu le ministre de l'habitat pour avoir voulu économiser !
    Heureusement que chez nous des choses pareilles n'arrivent pas ,on dépense beaucoup et on économise jamais, mais le problème vient d'autre chose ....que le budjet ...sinon comment expliquer les bâtiments construits par les colonialistes qui sont restés intactes et debout alors que ceux d'il y'a quelques années seulement sont effondrés comme des châteaux de cartes
    Dernière modification par matoub1, 18 décembre 2005, 22h56.

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    • #3
      Si c’était en Algérie, je pense que les 47 immeubles n’existeront même pas, 47 immeubles fantômes, et que personne ne pourra avouer, dénoncer ou prouver. Les japonais devraient prendre quelques leçons chez les algériens.

      ---
      La route fantôme

      Tout le monde connaît la blague de la route qui devait être construite et qui se retrouve dans la villa d’un responsable. Il s’est trouvé un élu, un fonctionnaire et un «opérateur économique» qui l’ont appliquée sur le terrain. Qu’on en juge: une enquête diligentée par la gendarmerie de Remchi, dans la wilaya de Tlemcen, a fait ressortir que durant l’année 2003, un entrepreneur qui était chargé du revêtement d’un tronçon de 5,5 km du chemin non classé, reliant Sebba Chioukh et la route nationale n°22, a encaissé la totalité de la somme réservée pour ce projet, sans pour autant achever les travaux et ce, avec la complicité du président de l’APC et du receveur. Les trois personnes ont été interpellées le 11 décembre dernier. Les deux premiers ont été placés sous mandat de dépôt, tandis que le troisième a été remis en liberté provisoire.

      Journal l'Expression, 17/12/05

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