Comme chaque année, à cette même période, c’est la flambée des prix qui retient l’attention de la population et des médias. On imagine aisément que le mois du Ramadhan sera très difficile et trop coûteux pour que les gens puissent s’adonner aux quelques excès habituels. Pourtant, je suis prêt à parier que, quels que soient les prix affichés, les gens se débrouilleront, comme à chaque fois et je ne sais d’ailleurs comment ils arrivent à le faire, pour se ruer quotidiennement sur les marchés et les vendeurs de pâtisserie. Le Ramadhan est devenu le mois de la bouffe, les gens ne pensent qu’à s’empiffrer... souvent juste avec les yeux, pourvu que la table soit bien garnie. Pendant les heures de travail, les hommes s’échangent les bonnes adresses des points de vente de kalb ellouz, et autres et tracent, pour le reste de la journée, leur plan d’attaque des marchés. Quant aux femmes, elles s’échangent leurs recettes et discutent des plats préparés la veille et ceux qu’elles mijoteront tout à l’heure. On a dit au revoir, et au mois prochain, à la productivité, Ramadhan, qui a décidément bon dos, oblige…
M.B
M.B
Commentaire