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Hausse du nombre de morts sur les routes algériennes au premier trimestre 2009

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  • Hausse du nombre de morts sur les routes algériennes au premier trimestre 2009

    La Police tire la sonnette d’alarme

    Le décompte macabre des accidents de la route continue à s’alourdir, malgré les mesures prises par le gouvernement algérien, ces dix dernières années. Selon la revue trimestrielle de la Sûreté nationale, les services de la Sûreté ont enregistré durant le 1er trimestre de l'année 2009, 4.251 accidents faisant 189 morts et 4761 blessées.

    Selon l’article, ce nombre relatif uniquement au 1er trimestre de l'année 2009 est «important» et «croissant» en comparaison avec celui de l'année 2008 où les services de la Sûreté nationale ont recensé 7.534 accidents qui ont coûté la vie à 760 personnes et blessé 20.499 autres.

    «Le code de la route à lui seul, ne suffit pas à réduire ce taux alarmant il faut surtout sensibiliser le conducteur», a ajouté le rédacteur de l’article qui considère le facteur humain le responsable principal de ces accidents mortels. «Notre pays subit annuellement des pertes colossales qui peuvent atteindre les 100 milliards de dinars», a précisé la revue en ajoutant que «l'Algérie occupe la 4e place sur le plan international derrière les Etats unis, l'Italie et la France et la 2e sur le plan maghrébin et arabe».

    33.780 permis retirés

    En raison des ces chiffres croissants, l'ensemble des services de la sûreté notamment la direction de la prévention routière, relevant de la DGSN (Direction générale de la sûreté nationale) ont volontairement procédé à l'augmentation du nombre de barrages de contrôle routier et ont déployé 100 radars supplémentaires pour couvrir la majorité des wilayas du pays.

    1.550 motards supplémentaires ont été mobilisés par la direction de la Sûreté nationale en vue d'assurer la sécurité routière. L'installation de radars a permis quant à elle de relever 1.084 infractions du fait de la conduite en état d'ébriété ou sous l'effet de la drogue durant le 1er trimestre de l'année en cours, précise la revue.

    Les services de la sûreté ont enregistré 33.780 cas de retrait de permis de conduire, a indiqué la même source en précisant que les jeunes possédant des permis de conduire de moins de cinq ans sont la catégorie la plus exposée aux accidents de la route avec 1.210 accidents.

    Une synergie entre les différents concernés

    Les services de la sûreté ont appelé à cet égard à intensifier la collaboration avec les ministères des Transports, des Travaux publics et des Collectivités locales afin de parvenir à mettre en place des lois à même de contribuer à diminuer le nombre des accidents. Des propositions ont été formulées à cet effet par les services de la police telles l'utilisation des archives pour faciliter l'identification des conducteurs dont le permis de conduire a déjà été retiré et la mise en place du système de permis de conduire à points.

    Oran en pôle position

    Avec 36 accidents relevés, du 15 au 21 juillet sur les routes, la wilaya d’Oran occupe la première position du macabre bilan établi cette fin de semaine par les services de la gendarmerie nationale qui fait mention de 656 accidents enregistrés sur l’ensemble du réseau routier national.

    Ce document révèle que 93 personnes ont trouvé la mort et 1.347 autres blessées dans divers accidents tragiques. En comparaison avec le bilan de la semaine dernière, la gendarmerie a enregistré une hausse du nombre de décès (+8 décès), parallèlement à une baisse du nombre des blessés (-39) et des accidents (-12).

    Selon le communiqué, ces accidents sont essentiellement dus à la perte du contrôle du véhicule (94 cas), l’excès de vitesse (83 cas), les dépassements dangereux (76 cas), la négligence des piétons (57 cas), le non-respect de la distance de sécurité (44 cas), la circulation sur la partie gauche de la chaussée (33 cas), le non-respect de la priorité (28 cas) et les manœuvres dangereuses (27 cas), a conclu la même source.

    Le Financier

  • #2
    Pas de trêve pour le terrorisme routier

    Décidément, rien ne semble en mesure de mettre un terme aux accidents de la route dans notre pays. Ces derniers ont atteint un seuil alarmant. Ils sont si nombreux que l’Algérie occupe le quatrième rang mondial et le deuxième rang au Maghreb et dans le monde arabe en matière d’accidents de la route. Les dizaines de séminaires et de campagnes de sensibilisation, organisés chaque année aux quatre coins du pays, semblent ne servir à rien. L’effet escompté à la faveur de l’organisation de ces manifestations n’a malheureusement pas été atteint. Même l’alourdissement des peines à l’encontre des chauffards (des peines de prison de six mois à cinq ans, et des amendes pouvant atteindre 150 000 dinars, est-il nécessaire de le signaler) n’a pas dissuadé ces derniers à appuyer d’avantage sur l’accélérateur, endeuillant des familles entières, handicapant à vie d’innocents citoyens. Bien évidemment, il serait inutile de dire que c’est le facteur humain qui se trouve derrière ce phénomène que d’aucuns n’ont hésité à qualifier, à juste titre d’ailleurs, de terrorisme routier.

    Les dépassements dangereux, le refus de céder la priorité, la conduite en état d’ébriété(auxquels il faudra ajouter le manque d’entretien des routes, l’insuffisance de l’éclairage public et les milliers de tonnages -des bombes ambulantes- traversant le centre des agglomérations) sont autant de facteurs à l’origine d’accidents mortels. Selon le dernier numéro de la revue trimestrielle de la police, une nette hausse des accidents de la route a été enregistrée en Algérie par les services de la Sûreté nationale au cours du 1er trimestre de l’année en cours. C’est ainsi que les 4 251 accidents enregistrés durant ce laps de temps ont causé la mort de 189 personnes et la blessure de 4 761 autres. Comparé à toute l’année 2008, durant laquelle pas moins de 7 534 accidents ont été enregistrés (qui ont causé 760 décès et 20 499 blessés), l’on peut affirmer, sans risque de se tromper, que le bilan enregistré durant les trois premiers mois de l’année 2009 est important et qu’il atteste de manière tangible que les accidents de la route sont en croissance. Pour les services de police, le code de la route ne suffit pas, à lui seul, à réduire ce taux alarmant d’accidents.

    Il faut impérativement insister sur le volet sensibilisation du conducteur dans la mesure où c’est le facteur humain qui est incriminé dans ces accidents. Ces derniers, outre les décès, blessés et handicapés dont ils sont à l’origine, causent un préjudice financier colossal au pays. Selon la revue de la police, ce dernier peut atteindre les 100 milliards de DA, une somme astronomique qui aurait pu être utilisée à d’autres fins et Dieu seul sait qu’elles sont nombreuses. Face à cette situation des plus inquiétantes, les services de la Sûreté nationale sont passés à l’action.
    C’est ainsi que la direction de la prévention routière, travaillant sous la coupe de la DGSN, a procédé à l’augmentation du nombre de barrages de contrôle routier. Dans ce cadre, 100 radars supplémentaires ont été déployés quotidiennement dans de nombreuses wilayas du pays. En outre, 1 550 motards supplémentaires ont été mobilisés par la direction de la Sûreté nationale en vue d’assurer la sécurité routière. L’installation de radars s’est avérée concluante dans la mesure où elle a, durant le premier trimestre de l’année en cours, permis de relever 1 084 infractions, dont la conduite en état d’ébriété et sous l’effet de la drogue. De nombreux cas de retrait de permis de conduire ont été relevés suite à cela.

    Il s’avère que ce sont les jeunes conducteurs titulaires d’un permis de conduire de moins de cinq ans qui constituent la catégorie la plus exposée aux accidents de la route avec 1 210 accidents. En vue de mettre le holà à ces accidents meurtriers ou, tout au moins, en atténuer la proportion, les services de police proposent le recours aux archives pour faciliter l’identification des conducteurs dont le permis de conduire a déjà été retiré.

    De même, on propose que la mise en place du système de permis de conduire à points soit instaurée. Sur un autre volet, l’intensification de la collaboration des services de la Sûreté nationale avec les ministères des Transports, des Travaux publics et des Collectivités locales s’impose plus que jamais. Il est à signaler que durant la période comprise entre le 25 et le 31 juillet 2009, la Protection civile fait état d’un bilan de 52 personnes décédés et de 1 145 autres blessées. Emboîtant le pas à la première institution, la Gendarmerie nationale fait état de 96 personnes décédées et 1 244 autres blessées dans 650 accidents survenus entre le 29 juillet et le 4 août de l’année en cours. C’est dire que le phénomène inquiète au plus haut point…

    La Tribune d'Algérie

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    • #3
      Je crois qu'il y a une erreur dans le nombre de morts sur les routes algériennes durant le 1er trimestre 2009 rapporté par la presse. Une erreur reprise par plusieurs journaux. Le chiffre de "189 morts" me semble faux.

      La gendarmerie parle d'une hausse du nombre de morts pendant le 1er trimestre 2009 par rapport à la même période de 2008. Or, pendant cette dernière, 760 personnes ont été tuées sur les routes algériennes. Donc, le chiffre pour le 1er trimestre 2009 doit être supérieur à 760 tués.

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      • #4
        ç'est un grand drame!

        il faut arrêter cette hécatombe!
        Mr NOUBAT

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        • #5
          merci Nassim pour les précisions. en tout cas ça ne change rien, le constat est ALARMANT !!! les mesures que prend le gouvernement pour lutter contre la délinquance routière on ne peut que les encourager (les radars, le permis à points, les retraits de permis...). il y a un problème qui foire tout ça dans notre pays c'est la corruptions et les connaissances...il suffit de payer ou de connaitre qlq'1 qui connait qlq'1 qui connait.........qlq'un bien placé pour faire sauter les infractions....
          «Une journée bien employée donne un bon sommeil, une vie bien employée procure une mort tranquille...»

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          • #6
            C'est le malheureux conducteur qui doit sonner la sonnette d'alarme, on veut a tout prix lui enlever son permis, du grand n'importe quoi.
            Faudra couvrir les trous et les puits qu'il y a dans nos routes.
            regarde la route elle est superbe, je te laisse apprécié la conduite criminelle!

            Mr NOUBAT

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            • #7
              pour quelqu'un qui voyage, tu as vraiment l'esprit borné!.

              Ceci existe partout dans le monde.
              non simplement dans ton monde.

              il faut prendre conscience que la route tue, avant tout, par des comportements dangereux.

              pour la route, le conducteur est maître de son véhicule et doit impérativement adapté sa conduite!
              Mr NOUBAT

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              • #8
                nouba a dit
                sans rancunes et prudence sur la route c'est le cas de le dire!
                - faut voir pendant l'arrivée des immigrés s'il ny a pas une augmentation d'accidents !
                ,,,,,,prudence noubat
                ___________________________________
                < si tu n'as pas ce que tu aimes , aimes ce que tu as .>

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                • #9
                  faut voir pendant l'arrivée des immigrés s'il ny a pas une augmentation d'accidents !
                  tu as entièrement raison,

                  et tout immigré devrait recevoir une formation pour la conduite au bled!
                  Mr NOUBAT

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