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Le Fatah accuse Israël de la mort de Yasser Arafat

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  • Le Fatah accuse Israël de la mort de Yasser Arafat

    Le parti palestinien Fatah, qui tient en Cisjordanie son premier Congrès général en 20 ans, a fait ce jeudi d'Israël le responsable de la mort de son fondateur et chef historique Yasser Arafat. Lire la suite l'article

    Arafat, alors président de l'Autorité palestinienne, est décédé le 11 novembre 2004, à l'âge de 75 ans dans un hôpital de la région parisienne, après avoir été encerclé pendant plus de deux ans par Israël dans son QG à Ramallah en Cisjordanie.

    Il a été victime d'une "importante altération de (son) état général et d'anomalies sanguines", selon le rapport établi par les médecins français après sa mort.

    Depuis le mystère entourant les causes de cette brusque détérioration de sa santé demeure entier, plusieurs responsables palestiniens sont convaincus que leur chef a été empoisonné par Israël, qui dément.

    Les délégués au congrès du Fatah ont voté à l'unanimité une résolution "faisant porter à Israël, en tant que force occupante, l'entière responsabilité pour l'assassinat du martyr Yasser Arafat".

    Ils ont décidé de charger une commission "de poursuivre l'enquête" sur les causes du décès et de soumettre ses conclusions à la justice internationale.

    Dans un communiqué, le ministre israélien de l'Information Youli Edelstein a catégoriquement rejeté cette accusation.

    "Cette décision ridicule accusant Israël d'avoir liquidé ce super meurtrier vise à en faire un saint du Fatah et à justifier la poursuite de la lutte armée des Palestiniens, alors qu'Israël leur tend la main pour faire la paix", indique ce texte.

    Les querelles entre les ténors du Fatah, qui ont contribué au déclin du mouvement, se sont exacerbées ces derniers semaines lorsque son secrétaire général et l'un des fondateurs Farouk Kaddoumi a publiquement accusé son chef actuel, le président Mahmoud Abbas, d'avoir comploté avec Israël pour éliminer Yasser Arafat.

    Au cours du congrès, les délégués du Fatah doivent notamment renouveler les instances dirigeantes du mouvement.

    source : l'Express

  • #2
    Trés bien.

    c'est comme ça qu'il faut faire avec israel,leur créer des problémes réels ou imaginaires,mais leur créer des problémes comme eux ils font pour les palestiniens

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    • #3
      C'est Sharon qui a ordonné l'assassinat du Président Yasser Arafat avec l'accord tacite de W.Bush et avec la complicité d'un traitre palestinien qui serait Mohamed Dahlan.
      Est-ce que Abbas etait au courant ??? Difficile de répondre à cette question !!!

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      • #4
        ...

        A ce qui n’était jusque-là qu’une conviction intime et une rumeur, les médias israéliens ont apporté, ces dernières semaines, une certaine crédibilité : ils ont envisagé la possibilité d’une « liquidation » du président palestinien. Ce terme brutal a été employé, par exemple, le 30 septembre 2005, par Yoram Binur, le correspondant pour les territoires occupés de la deuxième chaîne de télévision.

        Trois semaines plus tôt, le supplément hebdomadaire du quotidien Haaretz (1) avait titré : « Arafat est décédé du sida ou a été empoisonné ». Mais, dans leur article, les journalistes Amos Harel et Avi Isacharoff, citant un expert israélien, qualifiaient de « très petite » la possibilité qu’Arafat ait contracté le sida, tout en soulignant que, pour de nombreux médecins, les symptômes faisaient plutôt penser à un empoisonnement. Dans un ouvrage paru en octobre 2005 à Paris et intitulé La Septième Guerre d’Israël (2), ces deux auteurs envisagent en fait, sans trancher entre elles, trois hypothèses : empoisonnement, sida ou simple infection. Et l’un des coauteurs, en privé, privilégie la première... « Un homme mort qui marche »

        Que disaient les médecins de l’hôpital Percy, l’un des meilleurs en Europe en matière d’hématologie ? Signé le 19 novembre 2004 par le médecin-chef des services, le Dr Bruno Pats, le rapport médical confidentiel concluait : « Au treizième jour de son hospitalisation à l’hôpital d’instruction des armées Percy et au huitième jour de son hospitalisation dans le service de réanimation, M. Yasser Arafat est décédé d’un accident vasculaire cérébral hémorragique massif. Cette hémorragie cérébrale a compliqué un tableau clinique regroupant quatre syndromes (3) (...). La consultation d’un grand nombre d’experts de spécialités multiples et les résultats des examens réalisés n’ont pas permis de retenir un cadre nosologique expliquant l’association des syndromes. »

        Ce « flou » médical n’est pas l’unique fondement de la rumeur lancée par les Palestiniens : ceux-ci s’appuient aussi sur l’intention ouvertement affichée par le premier ministre israélien, M. Ariel Sharon, d’éliminer Yasser Arafat. A partir du printemps 2002, le général Sharon menace de nouveau.

        Seule la promesse qu’il a dû faire au président George W. Bush l’empêche de passer à l’acte. Lors du Nouvel An juif 2004, le premier ministre martèle : « Arafat sera expulsé des territoires. » Expulsé ou tué ?

        M. Sharon rappelle qu’Israël a tué Cheikh Ahmed Yassine, chef spirituel du Hamas, puis son successeur Abdel Aziz Al-Rantissi. Y a-t-il une différence entre Arafat, Yassine et Rantissi ? Réponse : « Je n’en vois aucune. Tout comme nous avons agi contre ces assassins, nous agirons contre Arafat (4). »

        Début novembre 2004, le journaliste Ouri Dan, un confident du premier ministre, écrit que ce dernier « a annoncé à Bush qu’il ne se considérait plus comme engagé par ce qu’il lui avait promis lors de leur première rencontre en mars 2001 : ne pas porter atteinte à Arafat. Le président Bush a fait observer qu’il est peut-être préférable de laisser le sort d’Arafat entre les mains du Tout-Puissant, à quoi Sharon a répondu que parfois il fallait aider le Tout-Puissant (5) ».

        A la Mouqata’a, on avait pris d’autant plus au sérieux ces déclarations que l’unité d’élite de l’armée israélienne, la Sayeret Matkal, s’entraînait pour un éventuel assaut du QG d’Arafat et, le cas échéant, pour la liquidation de celui-ci. Le général Sharon aurait même assisté à l’un de ces exercices. Et nul n’ignore que son grand regret est d’avoir « raté » Arafat lors du siège de Beyrouth, en 1982. Le ministre de la défense Shaul Mofaz et le ministre des affaires étrangères Sylvan Shalom préconisaient également son élimination. Et le correspondant militaire de la deuxième chaîne, Rony Daniel, décrivait Yasser Arafat comme « un homme mort qui marche »...
        Aussi convaincante soit-elle, la volonté des dirigeants israéliens de se débarrasser du chef palestinien ne saurait, à elle seule, démontrer l’empoisonnement. Il faut donc revenir à l’état de santé du raïs.

        Le 18 août 2004, j’ai personnellement assisté au discours du président Arafat devant le Conseil législatif palestinien, réuni à la Mouqata’a. Deux heures durant, il a passé en revue les problèmes de l’heure, répétant deux ou trois fois – comme à son habitude – les phrases-clés de son intervention. Debout, la voix forte, il n’avait pas l’air malade.

        Le 28 septembre, lors du quatrième anniversaire de l’Intifada Al-Aqsa, je le revois pour la dernière fois. Il me salue avec l’accolade habituelle et prend de mes nouvelles. « Tout va bien, al-hamdou li-llah, mais vous, Abou Ammar, vous avez perdu beaucoup de poids en peu de temps. » Son visage est amaigri, et il semble flotter dans ses vêtements. « Ce n’est rien », répond-il. Pendant le déjeuner, il prend activement part à la conversation tout en mangeant – comme toujours – fort peu. Soudain, son porte-parole Nabil Abou Roudeina me glisse à l’oreille : « Il vaut mieux terminer, car Abou Ammar a besoin de se reposer. » Arafat m’embrasse à nouveau, et nous nous séparons.

        Au mois d’octobre, son état de santé se dégrade. Le 12, quatre heures après le dîner, il commence à souffrir de maux de ventre, de vomissements et de diarrhées. Soigné pour une grippe intestinale, il ne réagit pas aux médicaments. Les examens de sang révèlent que le nombre de plaquettes est très bas, mais celui des leucocytes stable. Le 27, aggravation subite : il perd connaissance pendant un quart d’heure. L’ex-ministre de la culture Yasser Abed Rabbo, qui vient de lui rendre visite, me confie : « Son état est très grave, très grave. »

        Le lendemain arrivent des médecins égyptiens, puis tunisiens et enfin jordaniens. Ne parvenant pas à déterminer l’origine du mal, ils suggèrent de transférer le malade vers un hôpital français. L’Elysée donne immédiatement son accord. Le général Sharon, par le truchement de son chef de cabinet Dov Weissglas, accepte non seulement son départ, mais aussi son retour une fois guéri, et, par un étrange retournement, propose d’envoyer des médecins israéliens à Paris. Le 29 octobre, dans la matinée, ses assistants transportent Abou Ammar du bâtiment dans lequel il était enfermé depuis trente-cinq mois dans l’un des deux hélicoptères envoyés par la Jordanie. Au lieu de son éternel keffieh, le raïs porte un chapeau de fourrure et sourit étrangement : ce n’est pas le Arafat que je connais depuis notre première rencontre en août 1982, à Beyrouth-Ouest assiégée. Des larmes coulent sur les joues de ses proches quand l’hélicoptère s’envole pour Amman, d’où un avion médical militaire français l’emmène à Paris.

        ...

        in http://sindibad.fr/spip.php?article51

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        • #5
          ma je comprend pas, yasser était déjà vieux et malade pourkoi croire qu'on la tué, on l'avait tué autrement certes, y avait pas besoin de le faire physiquement, que ce soit les israéliens ou certains de ses proches.Il suffisait juste d'attendre. Je pense que certaine personnalité comme des dirigeants, les stars, leurs mort n'est jamais naturelle, ils font pas d'accident comme diana, il meurent pas de leurs maladie parkinson ou de leurs cancer comme arafat et boumedienne comme les autres ceux là ils faut les tuer pour qu'ils meurent

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