L’élue MP qui s’est révoltée contre sa hiérarchie a disparu début juillet. Sa seule apparition : des images vidéo qui ont circulé sur Youtube. Enquête sur un mystère.
Deux vidéos à contenus contradictoires et puis plus rien. Voilà ce qui résume la rocambolesque affaire Fedoua Menouni. Cette conseillère communale élue le 12 juin à Oujda sous les couleurs du Mouvement populaire, et qui avait choisi de faire partie de l’alliance scellée autour du PJD, est introuvable depuis plus de trois semaines. L’affaire remonte
au vendredi 26 juin, jour où la conseillère communale a rejoint, avec 32 autres élus, le domicile de Abdelaziz Aftati, responsable local du parti islamiste. Elle est alors “évacuée” par la police judiciaire qui enquêtait sur une présumée “séquestration” de 13 élus puis interrogée dans un poste de police.
Samedi 27 juin, en plein air, le PJD organise une énième conférence de presse. Au gré des applaudissements de l’assistance, Fedoua Menouni s’enflamme. Une caméra est braquée sur la jeune femme de 33 ans, qui témoigne de son passage chez les Renseignements généraux (RG). En substance, elle affirme que les policiers lui auraient dit : “Le roi ne veut pas d’une présidence PJD pour la ville d’Oujda”. Elle dit aussi que les RG l’auraient menacée de dévoiler certains détails de sa vie privée, photos à l’appui, si elle refusait de collaborer. La jeune élue lâche un nom, dans le flot de ses déclarations fracassantes. Celui de “Bassou”, présenté comme un responsable des RG. Or, dans ce service, il n’y a pas d’autre responsable de premier ordre qui porte ce nom, à l’exception du directeur en personne : Abdelhak Bassou. Fin du speech de la jeune élue, immortalisé quelques heures plus tard sur Youtube. Depuis, personne n’a plus de nouvelle de Fedoua Menouni.
A suivre ...
Deux vidéos à contenus contradictoires et puis plus rien. Voilà ce qui résume la rocambolesque affaire Fedoua Menouni. Cette conseillère communale élue le 12 juin à Oujda sous les couleurs du Mouvement populaire, et qui avait choisi de faire partie de l’alliance scellée autour du PJD, est introuvable depuis plus de trois semaines. L’affaire remonte
au vendredi 26 juin, jour où la conseillère communale a rejoint, avec 32 autres élus, le domicile de Abdelaziz Aftati, responsable local du parti islamiste. Elle est alors “évacuée” par la police judiciaire qui enquêtait sur une présumée “séquestration” de 13 élus puis interrogée dans un poste de police.
Samedi 27 juin, en plein air, le PJD organise une énième conférence de presse. Au gré des applaudissements de l’assistance, Fedoua Menouni s’enflamme. Une caméra est braquée sur la jeune femme de 33 ans, qui témoigne de son passage chez les Renseignements généraux (RG). En substance, elle affirme que les policiers lui auraient dit : “Le roi ne veut pas d’une présidence PJD pour la ville d’Oujda”. Elle dit aussi que les RG l’auraient menacée de dévoiler certains détails de sa vie privée, photos à l’appui, si elle refusait de collaborer. La jeune élue lâche un nom, dans le flot de ses déclarations fracassantes. Celui de “Bassou”, présenté comme un responsable des RG. Or, dans ce service, il n’y a pas d’autre responsable de premier ordre qui porte ce nom, à l’exception du directeur en personne : Abdelhak Bassou. Fin du speech de la jeune élue, immortalisé quelques heures plus tard sur Youtube. Depuis, personne n’a plus de nouvelle de Fedoua Menouni.
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